L'histoire est souvent curieuse. Quand Donald Trump a été élu il y a deux ans, les "spécialistes" nous annonçaient un monde qui serait vite à feu et à sang tant l'imbécile heureux que les Américains avaient choisi était un "belliciste" stupide et borné. Notez que ces adjectifs sont systématiquement accolés à tout homme politique républicains de la part de nos médias si objectifs.
Presque 3 ans après son élection, Trump n'a pas ouvert de nouveaux fronts mais s'est plutôt efforcé d'en fermer. Et c'est en Asie que son action semble, pour le moment, la plus efficace.
En étant le premier président américain à faire quelques pas en Corée du Nord, Trump vient d'obtenir un succès diplomatique sans précédent, minoré par les Démocrates (qui appelle rien de moins qu'à la traitrise) et la presse de gauche (pléonasme).
Ces quelques pas ont pourtant une portée énorme : ils veulent dire que la Corée du Nord cherche une vraie porte de sortie car elle sait que, tout sourire qu'il en a l'air, Trump, à la différence d'Obama, ne sera pas avoir par les manoeuvres tordues de son leader à vie, Kim Jong-Un. Par le passé, ce dernier parvenait toujours à obtenir plus des occidentaux par la menace. Désormais, c'est bel et bien la Maison blanche qui mène le jeu.
Pourtant, pour une bonne partie des médias et des hommes politiques, on fait semblant d'ignorer la portée de ce geste. Pire, certains y voient un remake de Munich, prouvant comme souvent qu'ils auraient mieux fait d'écouter les cours d'histoire que de lire l'Humanité. Nous ne sommes pas dans des concessions territoriales et des abandons de population, mais bien dans une tentative raisonnée de contenir les ambitions d'un tyran.
Au passage, le belliciste pourrait facilement rayer la Corée du Nord de la carte. Mais Trump a choisi la voie diplomatique. Il fait donc le contraire ce ce qu'on lui reproche depuis 2016, mais le camp du bien (entendez les opposants à Trump) est mécontent. Ainsi l'acteur Mark Hammil (Luke Skywalker), très actif sur Twitter n'a retenu que Trump n'a rien fait pour que des otages US détenus par la Corée du Nord soient libérés. Obama n'avait rien fait non plus pendant 8 ans, mais c'est un Démocrate, donc ça va.
Résumons nous : quand un président américain utilise la force pour faire plier ou détruire des régimes voyous, c'est un abruti. Quand il se sert de la diplomatie, c'est un abruti. Quand il laisse des pans entiers du Moyen Orient passer dans le giron de l'islamisme radical et qu'il est démocrate, on lui donne le prix Nobel de la paix.
Drôle de conception !! Espérons juste que les historiens du futur sauront démêler cet écheveau !