Derek Chauvin a donc été reconnu coupable de meurtre sur la personne de Georges Floyd par la justice du Minnesota. Mais pouvait-il en être autrement ?
Dans la grande lignée des procès à charge, rien n'a été fait pour offrir un procès honnête à Derek Chauvin. Attention, contrairement à certains sites d'extrême droite, je ne cherche pas à dédouaner le policier des faits. Que Floyd soit un délinquant ne change rien à l'affaire. Pas plus le fait qu'il était chargé comme une mule en drogue mortelle le jour de son arrestation ou qu'il ait résisté quand les policiers l'ont interpellé.
Car , délinquant ou pas, drogué ou pas, résistant ou pas, Georges Floyd n'aurait pas du mourir ce funeste jour de mai 2020 lors de l'interpellation.
Le souci est que la justice US n'a rien fait pour offrir un procès équitable à Chauvin. Refus de délocaliser l'affaire dans un autre état, pressions sur le jury (qui a été "séquestré") , quasiment sommé de déclarer coupable le policier, mise en avant du "racisme systématique" de la police et surtout déclarations irresponsables de certains leaders démocrates encourageant les émeutes au cas où le verdict n'irait pas dans le "bon" sens.
il était donc impossible qu'un autre verdict soit énoncé . Chauvin aurait pu être reconnu innocent (c'est déjà arrivé dans d'autres affaires de ce genre) ou responsable d'homicide involontaire , mais le jury l'a déclaré coupable de meurtre. Les jurés avaient-ils le choix ? Leurs noms étaient connus de tous et que se serait-il passé s'ils n'avaient pas rendu le bon verdict ?
Si on ajoute que Chauvin n'a pas pris la parole pour se défendre, invoquant ainsi un amendement de la constitution, il était évident qu'il serait condamné. Avait-il confiance en la justice pour agir ainsi ? a-t-il été naïf ? ou pensait-il que dans d'autres affaires similaires, les policiers n'avaient pas été aussi lourdement condamnés ?
Ainsi, on donnait raison à la Vox Populi, on évitait les émeutes organisées par Black Lives Matter, on jetait en pâture la police américaine et on faisait croire que la justice était impartiale et ne laissait rien passer.
Mais au final, c'est bien la justice qui a été instrumentalisée. Les Démocrates avaient déjà surfé sur la mort de Georges Floyd, encourageant les émeutes , qui ont fait des dizaines de millions de dollars de dégâts et des blessés. Ils l'ont fait jusqu'au moment où ils ont vu que l'opinion commençait à se lasser de cette mascarade Black Lives Matter, mais Biden a réussi à faire croire que la mort de Floyd était due à la politique de Trump. Les médias ont également tenu le même discours, ignorant que, justement sous Trump, la vie des Afro-américains s'est améliorée, le président sortant ayant d'ailleurs obtenu le plus fort pourcentage de vote noir pour une élection présidentielle.
La justice n'a pas été rendue, elle est juste allée dans le sens du vent. Mais que va-t-il se passer désormais ?
Les délinquants américains vont-ils se tourner vers le "racisme systématique" de la police pour justifier leurs actes ? On peut le craindre.
On notera qu'un autre policier , David Baley n'a pas été jugé pour avoir assassiné Ashli Babbit. Il est vrai que Baley fait partie de BLM et Babbit était blanche et qu'elle avait participé à la tentative grotesque de la prise du Capitole, autre évènement admirablement déformé par les médias de toute la planète.
Cette affaire me rappelle le procès OG Simpsons quand le jury avait innocenté le sportif malgré les preuves qui l'accablaient sous prétexte que les policiers qui l'avaient arrêté étaient des gens forcément racistes. Simpsons avait été innocenté parce que noir et non pas par absence de preuve. Ici, nous avons l'inverse : Derek Chauvin a été reconnu coupable parce que policier blanc et que sa "victime" était noire.
Un procès honnête aurait examiné les circonstances de l'arrestation, la personnalité de Floyd, le fait qu'il était camé jusqu'aux yeux lors de cette arrestation, qu'il tentait d'écouler un faux billet , que les 3 policiers étaient entourés par une foule hostile. Mais même en présentant des vidéos où l'on voyait que la pression s'exerçait sur l'épaule et non le cou, le jury a préféré ne retenir que la notion de meurtre, alors que c'est sans doute une overdose qui l'a tué.
Après avoir connu une élection truquée - au passage, les preuves commencent à apparaitre un peu partout, en Arizona notamment - l'Amérique va donc devoir faire avec une justice qui ne jugera pas sur des faits mais sur la couleur de peau. Ce qui était inadmissible dans les années 60 dans le sud du pays quand on lynchait des noirs en toute impunité, et que l'Amérique a mis des années pour sortir, va donc devenir une règle, mais dans l'autre sens : les coupables seront blancs et les victimes forcément de couleur.
Pas certain que le pays en sorte grandi. Pas certain non plus que les Blancs acceptent sans broncher cette parodie de justice.