24 novembre 2007
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(Merci à Claude qui m'a envoyé cette info AFP)
La "torture et autres mauvais traitements sont toujours généralisés et systématiques" dans les prisons brésiliennes, dénonce un rapport du Comité de l'ONU contre la torture. Le rapport des experts de l'ONU est vivement contesté par le gouvernement de Brasilia devant le Comité contre la torture, réuni cette semaine à Genève.
Lors d'une visite dans des centres de détention en juillet 2005, les experts de l'ONU ont constaté "un entassement endémique, des conditions immondes de réclusion, une chaleur asphyxiante, un manque de lumière et le confinement permanents (...), ainsi qu'une violence généralisée et l'absence de surveillance adéquate, ce qui conduit à l'impunité" des auteurs de mauvais traitements.
Ces conditions déplorables de détention "provoquent chez les détenus des dommages physiques et psychologiques irrémédiables" et font en outre planer une "menace constante de mutinerie violente" dans les établissements pénitentiaires.
Vingt-cinq détenus sont morts carbonisés en août dernier dans un incendie provoqué par une rixe dans une prison surpeuplée de l'Etat du Minas Gerais (sud-est du Brésil). Depuis le début du mois de novembre, des mutineries dans des prisons du Nordeste brésilien ont fait huit morts et une quarantaine de blessés.
Maintenant remplacez les mots Brésil par USA et Etat du Minas Gerais par Guantanamo.
Immédiatement, les médias de la planète entière vont hurler aux loups, Bush sera villipendé, les américains seront traités de fascistes, Amnesty fera défiler les gens dans toutes les villes du monde...
Ici, nous n'avons droit qu'à une petite notule de l'AFP.
La brutalité dans les prisons au Brésil n'est quasiment jamais évoquée dans nos médias....
Sauf que.... en 1992, Sepultura , icone brésilienne du Death Metal , écrivait ceci dans l'album Chaos AD :
"Chaos has descended in "Carandiru", the biggest penitentiary complex in South America : over a hundred inmates dead and hundreds on the massacre.
The police arrived with helicopters and over two hundred armed forces.
They took the jailblock called "Pavilhao Nove" and opened fire on the inmates . The governement of the city of Sao Paulo cannot control the brutality of his police.
Over eighty percent of the inmates were not sentenced yet. The bodies were filled with bullets and bites from the police dogs. The police try to hide the massacre saying there were only eight deaths"
(Le chaos est arrivé à "Carandiru", le plus grand complexe pénitenciaire de l'Amérique du Sud : plus d'une centaine de détenus tués et des centaines blessés dans le massacre.
La police est arrivée en hélicoptère et avec plus de 200 personnes armées.
Ils ont pris (d'assaut) le quartier pénitencière appelée "Pavilaho Nove" et ont ouvert le feu sur les détenus . Le gouvernement de Sao Paulo ne contrôle pas la brutalité de sa police.
Plus de 80% des detenus n'avaient pas encore été jugés. Les corps étaient criblés de balles et de morsures de chiens policiers. La police essaya de cacher le massacre en disant qu'il n'y avait que 8 morts.)
Deux poids, deux mesures....
La "torture et autres mauvais traitements sont toujours généralisés et systématiques" dans les prisons brésiliennes, dénonce un rapport du Comité de l'ONU contre la torture. Le rapport des experts de l'ONU est vivement contesté par le gouvernement de Brasilia devant le Comité contre la torture, réuni cette semaine à Genève.
Lors d'une visite dans des centres de détention en juillet 2005, les experts de l'ONU ont constaté "un entassement endémique, des conditions immondes de réclusion, une chaleur asphyxiante, un manque de lumière et le confinement permanents (...), ainsi qu'une violence généralisée et l'absence de surveillance adéquate, ce qui conduit à l'impunité" des auteurs de mauvais traitements.
Ces conditions déplorables de détention "provoquent chez les détenus des dommages physiques et psychologiques irrémédiables" et font en outre planer une "menace constante de mutinerie violente" dans les établissements pénitentiaires.
Vingt-cinq détenus sont morts carbonisés en août dernier dans un incendie provoqué par une rixe dans une prison surpeuplée de l'Etat du Minas Gerais (sud-est du Brésil). Depuis le début du mois de novembre, des mutineries dans des prisons du Nordeste brésilien ont fait huit morts et une quarantaine de blessés.
Maintenant remplacez les mots Brésil par USA et Etat du Minas Gerais par Guantanamo.
Immédiatement, les médias de la planète entière vont hurler aux loups, Bush sera villipendé, les américains seront traités de fascistes, Amnesty fera défiler les gens dans toutes les villes du monde...
Ici, nous n'avons droit qu'à une petite notule de l'AFP.
La brutalité dans les prisons au Brésil n'est quasiment jamais évoquée dans nos médias....
Sauf que.... en 1992, Sepultura , icone brésilienne du Death Metal , écrivait ceci dans l'album Chaos AD :
"Chaos has descended in "Carandiru", the biggest penitentiary complex in South America : over a hundred inmates dead and hundreds on the massacre.
The police arrived with helicopters and over two hundred armed forces.
They took the jailblock called "Pavilhao Nove" and opened fire on the inmates . The governement of the city of Sao Paulo cannot control the brutality of his police.
Over eighty percent of the inmates were not sentenced yet. The bodies were filled with bullets and bites from the police dogs. The police try to hide the massacre saying there were only eight deaths"
(Le chaos est arrivé à "Carandiru", le plus grand complexe pénitenciaire de l'Amérique du Sud : plus d'une centaine de détenus tués et des centaines blessés dans le massacre.
La police est arrivée en hélicoptère et avec plus de 200 personnes armées.
Ils ont pris (d'assaut) le quartier pénitencière appelée "Pavilaho Nove" et ont ouvert le feu sur les détenus . Le gouvernement de Sao Paulo ne contrôle pas la brutalité de sa police.
Plus de 80% des detenus n'avaient pas encore été jugés. Les corps étaient criblés de balles et de morsures de chiens policiers. La police essaya de cacher le massacre en disant qu'il n'y avait que 8 morts.)
Deux poids, deux mesures....