29 février 2008
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16:45

(Ne le dites à personne mais l'image ci contre est en fait un faux , dixit Buffet)
Madame 1,5% (son score des dernières présidentielles) nous expliquait que la Russie souffrait de démocratie. Ce n’est pas un scoop, on peut même dire que la situation s’était singulièrement détériorée depuis 1917, la dictature communiste succédant à une période tsariste plutôt autocratique.
Mais la cause de cette absence de démocratie, c’est, tenez vous bien, le soviétisme !!
Ainsi, Lénine , Trotski et Staline ne se réclamaient pas de Marx ou d’Engels quand ils prirent le pouvoir en 1917 mais du soviétisme.
Ainsi, la guerre civile fut prônée au nom du soviétisme.
Ainsi, la création des goulags fut le fait des Soviétiques.
Ainsi, les multiples purges de Staline furent des purges soviétiques.
Ainsi, la famine planifiée en Ukraine, qui fit 7 millions de morts, le fut par un gouvernement soviétique.
Ainsi, l’occupation de l’Europe de l’Est fut effectuée par des troupes agissant au nom de l’idéal soviétique.
Bien évidemment, le journaliste qui l’interrogeait, trop occuper à boire cette propagande délirante, n’a absolument pas réagi sur ce n’importe quoi sémantique. Sans doute est-il victime d’un syndrome bien connu : le syndrome de l’excusite rouge, une maladie qui tend à minimiser les crimes communistes. Les victimes font d’ailleurs souvent parties des sectes suivantes : LCR, PCF, FO, SUD, CGT, UNEF….
Dans cette même interview, Mme Buffet a balancé qu’elle ne voyait pas de points communs entre le nazisme et le soviétisme. C’est vrai si l’on met de côté le culte de la personnalité, les camps, les déportations, l’antisémitisme (moins industrialisé en URSS, il est vrai), l’absence de liberté, l’obligation de parti unique, la référence au socialisme, les points communs sont tellement rares. Et puis le soviétisme a tué sur une plus longue période que le nazisme. Comparer les deux, c'est un peu comme dire qu'un téléviseur 70cm et un téléviseur 55 cm n'ont rien en commun !!
La France permet la liberté de parole. C’est parfait. Et cette liberté permet donc de dire n’importe quel mensonge. C’est très bien aussi.
Mais elle permet aussi de contredire les délires révisionnistes d’une femme dont le parti, en perte de vitesse, en est désormais réduit à réécrire l’histoire pour grappiller quelques sièges de-ci de là.
C’est chose faite.