27 avril 2009
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Obama a donc tendu la main à Chavez, l'homme qui rêve d'être président à vie du Vénézuela. Celui-ci l'a donc remercié en lui offrant un livre qui raconte tout le "mal" que les vilains Américains ont fait à la gentille Amérique du sud. Comble du camouflet, le livre est en espagnol, une langue que ne maîtrise pas Obama.
Obama a également voulu se rapprocher de Noriega , le président du Nicaragua. Celui-ci a répondu en faisant un discours anti-américain féroce lors du sommet des Amériques.
L'Iran maintenant , envers qui Obama multiplie les signes d'apaisement. Ceux-ci ne supportent donc plus la moindre critique, estimant que la nouvelle administration n'en fait pas assez et qu'elle retombe trop rapidement dans les travers de l'ère Bush. Il est vrai que l'équipe Obama a eu le culot de condamner le discours du nain de Téhéran à Durban II, la conférence antisémite organisée par l'ONU.Cette condamnation a vite été compensée par la demande d' Obama à la Cour Fédérale Américaine de ne donner aucune suite favorable à l'action collective engagée par les familles des 52 victimes de la longue prise d'otage de 79, rien n'y fait. Téhéran estime que les USA sont encore loin du compte.
En passant, les victimes américaine de la révolution islamique apprécieront d'être sacrifiées sur l'autel de la real politik !!
Surenchère toujours, mais de la part de la Turquie. Durant la campagne, Obama avait promis que les USA reconnaîtraient le génocide arménien. Cette promesse a vite été oubliée, mais la Turquie s'est étonnée que le président américain ne rende pas hommage aux victimes turques de 1915, année où ont commencé les massacres , lors de sa dernière visite !!
On le voit, Obama fait acte de repentance envers tout le monde, s'excuse pour le génocide indien (rappelons qu'une énorme partie des victimes est due aux virus européens), installe une voilée à la maison blanche, exige que les Grecs donnent plus de place à leurs minorités islamistes et se prend des caisses de gifles en retour, le tout avec la bénédiction de la presse mondiale, ravie de voir que "le temps de l'arrogance" de Bush soit terminée, cette presse qui ne se rend pas compte qu'Obama creuse la tombe de l'Amérique et du monde libre, sous les bravos de la foule !!
Obambi est bel et bien Carter II, avec tout les risques que cela comporte.