7 avril 2007
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« Israël est une parenthèse de l’Histoire », voilà ce que disait en substance M. De Villepin en 2002, futur ex-premier ministre. De Villepin, le munichard qui en 2003 défendit Saddam Hussein devant le conseil de sécurité de l’ONU.
Une parenthèse, pour ceux qui aiment la sémantique, c’est une chose qui est appelée à se refermer. De Villepin espère donc que l’Etat Hébreux disparaîtra, répondant ainsi aux vœux de la fameuse « rue arabe » dont on nous rabat les oreilles.
« Israël un petit pays de merde » affirmait en 2004 un diplomate français. Là aussi, la phrase est claire, pas besoin de l’expliquer. Au plus haut niveau de l’état, la France ne retient même plus son antisémitisme primaire.
Tous les partis sont concernés : en 2002, Pascal Boniface demandait à Jospin de ne pas faire du soutien à Israël un axe de sa campagne, argumentant que cela ne lui rapporterait pas une seule voix, alors que du côté des cités, il y avait des voix à ramasser. Utiliser la haine anti-israélienne pour gagner une élection, c’est une vieille rengaine. Après tout en 33, le parti National Socialiste allemand ne faisait pas autrement. Pascal Boniface qui écrivait un livre « Est-il possible de critiquer Israël ? » . Sous entendu : oui !!
France télévision et ARTE, télévisions d’état au service du gouvernement ne sont pas en reste : l’une diffuse des reportages bidons sur la soi-disant mort de Mohammed Al Doura, l’autre nous balance un pseudo-reportage, Route 181, véritable brûlot de haine envers Israël. Toujours dans les médias, que penser de Catherine Nay qui estimait que le (faux) meurtre d’Al Doura remettait les pendules à zéro en matière d’horreur et renvoyait le reportage bidonné de France 2 à la photo célèbre de ce gamin juif levant les mains devant les bourreaux allemands à Varsovie.
La presse s’y met aussi : Le monde, le nouvel observateur, l’Humanité font escalade dans la critique sans retenue d’Israël, refusant la présomption d’innocence. La désinformation du conflit de l’été dernier en fut une preuve flagrante.
Mais la presse doit se fournir auprès d’une source. Petites leçons de sémantique. Dans 83% des cas, l’AFP ne parle pas de terroriste mais de « auteur, militant, homme, combattant ». Reuters à 80% parlera de « combattant, militant ». Associated Press à 91% va ainsi qualifier les terroristes : « tireur palestiniens, assaillant, homme ». Le mot terroriste est banni !! Trop connoté.
Mais le travail de sape commence tôt : Mon petit quotidien, Les clés de l’actualité Junior rivalisent dans la propagande pro-palestinnienne et anti-israélienne. Mon petit Quotidien en 2004 expliquait ainsi que dans Tsahal servent des enfants soldats, qui tuent parfois des gens, que l’on abrutit avec de l’alcool ou de la drogue et qui , pour les filles, servent de « femmes » aux soldats. Le PQ (je sais, c’est facile) a dû confondre Israël avec l’Ouganda.
Flammarion a publié en 2002 « Rêver la Palestine » dans sa collection Jeunesse. En fait, un cauchemar anti-israélien qui plonge l’enfant dans les affres de la désinformation.
Dans cette campagne électorale marquée par la démagogie la plus crasse et les attaques personnelles en série, on n’a pas vraiment entendu les candidats s’exprimer sur le sujet. Les Français s’en tapent de toute façon. Ils se moquent de voir leur pays redevenir l’un des pays les plus racistes et les plus antisémites de la planète, pourvu que l’on réponde à leurs petites préoccupations.
Le Français se moque bien de la seule démocratie du Moyen Orient (avec l'Irak désormais) du moment qu'il a son Panem et Circem. Il préfère se passionner pour les querelles franco-française que voir combien on le manipule !! Le Français est un gros con raciste disait Coluche. Je préfère la phrase suivante : Le Français est un ignorant qui aime à le rester.
Le symbole de la barbarie, en passe de s'effacer de nos mémoires.
"Merci" à la presse d'obliterer la Shoah !!
Une parenthèse, pour ceux qui aiment la sémantique, c’est une chose qui est appelée à se refermer. De Villepin espère donc que l’Etat Hébreux disparaîtra, répondant ainsi aux vœux de la fameuse « rue arabe » dont on nous rabat les oreilles.
« Israël un petit pays de merde » affirmait en 2004 un diplomate français. Là aussi, la phrase est claire, pas besoin de l’expliquer. Au plus haut niveau de l’état, la France ne retient même plus son antisémitisme primaire.
Tous les partis sont concernés : en 2002, Pascal Boniface demandait à Jospin de ne pas faire du soutien à Israël un axe de sa campagne, argumentant que cela ne lui rapporterait pas une seule voix, alors que du côté des cités, il y avait des voix à ramasser. Utiliser la haine anti-israélienne pour gagner une élection, c’est une vieille rengaine. Après tout en 33, le parti National Socialiste allemand ne faisait pas autrement. Pascal Boniface qui écrivait un livre « Est-il possible de critiquer Israël ? » . Sous entendu : oui !!
France télévision et ARTE, télévisions d’état au service du gouvernement ne sont pas en reste : l’une diffuse des reportages bidons sur la soi-disant mort de Mohammed Al Doura, l’autre nous balance un pseudo-reportage, Route 181, véritable brûlot de haine envers Israël. Toujours dans les médias, que penser de Catherine Nay qui estimait que le (faux) meurtre d’Al Doura remettait les pendules à zéro en matière d’horreur et renvoyait le reportage bidonné de France 2 à la photo célèbre de ce gamin juif levant les mains devant les bourreaux allemands à Varsovie.
La presse s’y met aussi : Le monde, le nouvel observateur, l’Humanité font escalade dans la critique sans retenue d’Israël, refusant la présomption d’innocence. La désinformation du conflit de l’été dernier en fut une preuve flagrante.
Mais la presse doit se fournir auprès d’une source. Petites leçons de sémantique. Dans 83% des cas, l’AFP ne parle pas de terroriste mais de « auteur, militant, homme, combattant ». Reuters à 80% parlera de « combattant, militant ». Associated Press à 91% va ainsi qualifier les terroristes : « tireur palestiniens, assaillant, homme ». Le mot terroriste est banni !! Trop connoté.
Mais le travail de sape commence tôt : Mon petit quotidien, Les clés de l’actualité Junior rivalisent dans la propagande pro-palestinnienne et anti-israélienne. Mon petit Quotidien en 2004 expliquait ainsi que dans Tsahal servent des enfants soldats, qui tuent parfois des gens, que l’on abrutit avec de l’alcool ou de la drogue et qui , pour les filles, servent de « femmes » aux soldats. Le PQ (je sais, c’est facile) a dû confondre Israël avec l’Ouganda.
Flammarion a publié en 2002 « Rêver la Palestine » dans sa collection Jeunesse. En fait, un cauchemar anti-israélien qui plonge l’enfant dans les affres de la désinformation.
Dans cette campagne électorale marquée par la démagogie la plus crasse et les attaques personnelles en série, on n’a pas vraiment entendu les candidats s’exprimer sur le sujet. Les Français s’en tapent de toute façon. Ils se moquent de voir leur pays redevenir l’un des pays les plus racistes et les plus antisémites de la planète, pourvu que l’on réponde à leurs petites préoccupations.
Le Français se moque bien de la seule démocratie du Moyen Orient (avec l'Irak désormais) du moment qu'il a son Panem et Circem. Il préfère se passionner pour les querelles franco-française que voir combien on le manipule !! Le Français est un gros con raciste disait Coluche. Je préfère la phrase suivante : Le Français est un ignorant qui aime à le rester.

"Merci" à la presse d'obliterer la Shoah !!