Ainsi donc, l'exécutif a menti à propos des écoutes du dangereux terroriste Nicolas Sarkozy et savait parfaitement qu'un procédé avait été mis en place.
Mais même pris la main dans le sac, même mis devant leurs contradictions, les membres du gouvernement continuent de jouer à un jeu dangereux, très dangereux.
Car comment peut-on dire, comme l'a fait JM Ayrault "je ne savais pas", puis "je savais, mais je ne connaissais pas le contenu" en moins de 24 heures ?
Comment Mme Taubira peut oser dire qu'elle ne savait rien du contenu de la procédure, alors qu'elle a la main mise sur la machine judiciaire ?
Comment M.Valls peut oser dire "Je l'ai appris par la presse" ?
Comme dans l'affaire Cahuzac, le gouvernement ne savait rien, ne voyait rien, n'entendait rien...
Jusqu'au moment où la situation deviendra tellement instable que la vérité devra forcément éclater !!
Quand on sait que le pouvoir socialiste peut faire embastiller durant 6 mois un opposant au Mariage pour Tous ou demander à une jeune Russe d'espionner la Manif pour Tous si elle veut avoir ses papiers, et que quasiment personne dans la presse ne le dénonce, on comprend mieux la logique du gouvernement. Il aura toujours suffisamment de relais dans les médias pour minimiser, modifier l'information, la retourner contre l'opposition...
Sauf que la coupe semble pleine et les Français pourront le dire d'ici une dizaine de jours aux municipales...
En attendant, le gouvernement se drappe dans le "Je ne démissionnerai pas".
Pourra-t-il vraiment tenir ? Surtout quand Hollande balance à ses militants "Sarkozy ? Ne vous inquiétez pas, je fais ce qu'il fait, je le surveille..."