C'est avec un certain étonnement que j'ai appris le départ de Guy Millière de Dreuz.info. En effet, Guy était présent sur le site quasiment depuis le début de Drzz, créé en 2006 par un ami suisse (non ce n'est pas Michel Garroté) et dont je fus le modeste inspirateur (et également l'un des contributeurs jusqu'au moment où son fondateur a passé la main. J'y ai notamment publié une interview d'Ivan Rioufol).
Ce sont des divergences de vue entre Guy et d'autres membres de l'équipe qui ont entraîné son départ (Il l'explique très bien sur sa page Facebook). Mais pour moi, elle devenait inéductable . En effet, depuis 2008, Drzz puis Dreuz suit une pente dangereuse, et seuls les articles de Guy Millière ou de Rachel Franco relevaient un niveau qui ne cessait de s'enfoncer.
Michel Garroté a tiré le site vers le bas soit en écrivant des articles d'un style ordurier délirant soit en affichant haut et fort sa haine de sa propre famile politique. Pour information (et pour ceux qui ont la mémoire courte), en 2007, Drzz avait soutenu Nicolas Sarkozy , se réjouissant de son élection. En 2008, quand Garroté était devenu "rédacteur en chef", le site était devenu "officiellement anti-Sarkozy". Depuis, ce fut un pilonage en règle. C'est à partir de ce moment que j'ai pris mes distances, d'autant plus que je fu écarté de l'équipe sans aucun ménagement ni avertissemen quelques mois plus tard (les codes d'accès au blog furent changés, on ne me les communiqua pas. Je précise que le fondateur n'était plus dans l'équipe).
L'orientation de Dreuz.info, d'ailleurs devenu une usine à pop-up, ne pouvait donc plus accueillir une personnalité aussi entière et sincère que Guy Millière.
Cependant, au détour d'une conversation sur FB, Guy m'a gentiment autorisé la chose suivante :
"Reprenez mes textes, sans problème. Je vais réfléchir à ce que je vais faire pour la suite. Merci infiniment. Amitiés."
En clair, La pensée néoconservatrice reproduira les textes de Guy Millière. C'est un hommage minimum que nous devons rendre à ce grand monsieur qui, depuis des années, constitue l'indispensable contre-pouvoir d'information dans une société de plus en plus politiquement correct.