ah, ils sont beaux nos médias ! Ils sont beaux, tous ces journalistes qui ont couvert de leur silence l'attitude agressif d'un DSK envers les femmes, son utilisation de réseaux de call girls de luxe (1200 dollars les deux heures, le prix d'un smic !! Pas mal pour un socialiste, non ?), sa tentative de viol sur Tristane Banon, toutes les déclarations de femmes qui l'ont approché et qui lui ont reproché sa drague poussée !!
On préférait nous vendre le couple parfait avec Anne Sinclair, l'homme d'état irréprochable (oubliée l'affaire de la Mnef), le grand argentier du FMI qui faisait un travail difficile...
Hier, Ivan Rioufol sur le plateau de France 2 a rappelé quelques évidences. L'émission était d'ores et déjà réussie aux vues de la colère bien bidon de Manuel Valls qui s'empêtrait à défendre DSK, tout en ayant bien du mal à contenir sa joie de pouvoir aller aux Primaires socialistes. On a eu aussi à Badinter, toujours aussi démagogique dans sa critique de l'Amérique. Voir DSK affalé dans son fauteuil, semblant se foutre totalement de ce qui se passe autour de lui en disait également long sur le personnage !
Le témoignage de cette journaliste anglaise et son étonnement vis-à-vis d'une presse qui a couvert DSK était également jouissif ! Mais curieusement, elle a été si souvent interrompu pour "revenir" au direct que son message est devenue inaudible
Mais le point d'orgue a été ce rappel d'Ivan Rioufol sur ce qu'il a appelé, à juste titre, la "presse de gauche" qui s'interdirait de fouiller dans la vie privée des gens de gauche mais qui n'hésitait pas à faire une enquête sur la "folie" de Sarkozy. Ivan a cassé publiquement Laurent Joffrin, le censeur en chef du Nouvel Observateur, celui qui l'a accusé de faire partie de ces "nouveaux réacs", si "dangereux pour la démocratie". Et bien sûr, Joffrin, morveux, bottait en touche, lui qui est si habitué, comme les roquets, à aboyer de loin !!
Rioufol a été vraiment le seul à dénoncer cette omerta sur DSK et ce deux poids deux mesures d'une presse qui a pris bien moins de précaution sur la vie privée dans l'affaire Woerth-Bettancourt. Giesbert avait bien tenté quelques timides critiques, mais on était loin de la prestance du chroniqueur du Figaro !
Hier, vraiment, Ivan a sauvé l'honneur d'une presse française décidément bien malade !
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, voici ce que Tristane banon déclarait hier :