Antoine Sfeir disait ce matin à Europe 1 que les frappes avaient incontestablement réussi leur premier objectif : empêcher les forces pro-Kadhafi de continuer leur progression. Il est clair que l'action de la coalition a porté ses fruits, n'en déplaisent aux Munichards.
Il est clair aussi que sans Sarkozy, rien n'aurait été possible. Et si en France, certains imbéciles estiment que le mauvais score de l'UMP et le bon score du FN est dû à ces frappes, à l'étranger, le président a pris le leadership du monde libre, place délaissée par un Obama qui, en bon disciple du parti démocrate, a préféré jouer la carte de l'attentisme.
Je dis certains imbéciles car le FN était contre des frappes en Libye. Marine Le Pen et son père, en admirateurs pathétiques des dictateurs (rappelez vous 2003 et le soutien du père à Saddam) n'ont pas pu surfer sur cette vague. A moins bien sûr que les électeurs du FN soient aussi aveugles que leurs dirigeants, ce qui est encore possible.
On reparlera des cantonales plus tard pour se concentrer sur l'essentiel qui se joue en Libye. Si les frappes vont au bout et chassent Kadhafi, il faudra ensuite éviter un scénario à l'iranienne de 1979. Mais c'est exactement la même chose en Egypte et en Tunisie : éviter que la révolution ne soit récupérée par les islamistes.
Les Munichards ont une tort, comme d'habitude. Plutôt que de chercher la liberté pour tous, ils préfèrent leur petit pré carré, leur petit coin à eux, et tant pis pour le reste. Les mentalités n'ont pas évolué depuis 2003. Heureusement que notre Président, lui, a changé.