En marge de la réforme des rythmes scolaires la plus stupide de l'histoire (en gros, mais j'en reparlerai, les enfants auront exactement le même nombre d'heure de classe avec instit, mais sur 4,5 jours au lieu de 4 et ne quitteront pas l'école avant 16H30 !!), on s'aperçoit que la dictature socialiste entend également déclarer la guerre aux mots !
C'est le mot "maternelle" qui est dans le collimateur de la gauche, personnifiée par Sandrine Mazetier, vice-présidence de l'Assemblée nationale. En effet, cette soi-disant féministe estime que le nom "Ecole maternelle" enferme les gens dans l'idée que "l'univers de la petite enfance serait l'apanage des femmes et véhicule l'idée d'une école dont la fonction serait limitée à une garderie".
Il y a quelques années, Luc Châtel avait déclaré que l'école n'était pas là pour "changer les couches". Il avait ainsi montré sa méconnaissance totale de l'école maternelle et les syndicats lui avaient vertement et fermement savoir. Là, avec une déclaration bien plus honteuse, silence radio des mêmes syndicats. Il est vrai que la connerie venant de la gauche, on l'oublie !
Soyons clair ! L'univers de l'école maternelle est féminin. Dans la partie maternelle de notre école, il y a 3 institutrices, 3 Atsem femmes et les aides de la mairie sont également féminines. Rien de choquant à ça ! De toutes façons, la profession d'enseignant est très féminisée. Cela n'a rien à voir avec du sexisme. Et j'ajoute que certains parents sont étonnés quand ils entendent ma voix au téléphone leur répondre "Maternelle, bonjour..." ou quand les nouveaux parents me rencontrent quand je fais la visite de l'école au mois de juin pour la rentrée de septembre. Je vais plus loin : un instit homme en maternelle est toujours désigné comme suspect par certains parents persuadés que la fonction n'abrite que des pédophiles en puissance !
Cette guerre contre les mots est typique de notre époque. On ne dit plus vieillir mais avancer en âge. On ne dit plus terroriste mais activiste. On ne dit plus gauchiste mais alter-mondialiste.
Aujourd'hui le mot maternelle est dans le collimateur. Et demain ?