Inutile de revenir sur le retrait de la présidence de l’Epad de Jean Sarkozy. Tout a été dit et désormais, ceux qui pensaient que la gauche ne gouvernait pas le pays devront bien ouvrir les yeux. Torpiller les réformes ne suffit donc pas, il faut désormais, pas des campagnes de lynchages médiatiques bien orchestrées, dénigrer tout ce qui porte le nom de Sarkozy. On notera juste que, une fois la décision de Sarkozy prise, les médias se sont rappelés que la présidence de l’Epad n’était pas rémunérée, rendant donc caduque les accusations de la gauche concernant le fils à papa qui se trouve un job. Un travail non payé, on appelle cela du bénévolat. Mais la gauche qui a inventé le concept d’emploi fictif bien avant le couple Tibéri (on se rappelle du scandale de la Mnef) n’en a cure.
L’affaire Sarkozy a donc monopolisé les médias. Les broutilles comme cet attentat contre les Pasdaran en Iran ont été traitées par-dessus la jambe.
Or cet attentat montre que l’Iran continue d’occuper médiatiquement le terrain pour afin de faire oublier son programme nucléaire. En accusant les Américains d’avoir commandité l’acte, Téhéran conforte son image, dans les masses arabes, d’opposition numéro 1 au grand Satan. C’est également une preuve que le Nobel donné à la va vite à Obama n’a pas vraiment impressionné les Perses. Cela a permis aussi de montrer des Iraniens soudés autour du régime et de légitimer le président.
Dès lors la question se pose : à qui profite le crime ? Aux Américains ? Pas vraiment puisque seule une action d’envergure pourra vraiment mettre l’Iran à terre. Ce ne sont pas quelques morts dans les rangs des gardiens de la Révolution qui arriveront à ce résultat.
À l’opposition iranienne en exil ? Pas vraiment non plus, puisque la voilà accusée de commanditer des actes lâches.
Non, seul le régime sort grandi. Cela a permis de « souder » le peuple et surtout de mettre de côté les négociations ratées de Genève.
En ne s’intéressant pas à l’Iran, les médias prennent le risque de légitimer totalement la tentative du régime d’accéder au nucléaire militaire. Le Français moyen ignore totalement le bras de fer entre occidentaux et perses, pourtant crucial pour notre avenir.
De même que le 1000e mort de la grippe H1N1 aux USA est passé quasi inaperçu. Certes 1000 morts sur une population de 300 millions, c’est dérisoire. Mais cela montre cependant que cette grippe n’est pas si inoffensive. Pendant des semaines, les médias ont hurlé à la catastrophe à venir, puis, celle-ci n’arrivant pas, ils ont changé de fusil d’épaules en estimant que finalement, le gouvernement avait pris peur trop vite. À ce niveau d’hypocrisie, mieux vaut en rire : la presse crée les conditions d’une psychose pour ensuite la dénoncer. Résultat : une grande majorité de Français ne se vaccinera pas.
Espérons juste alors que nous n’atteindrons pas le pic US. De toute façon, la presse se déchaînera alors contre l’Etat, estimant qu’il n’a rien fait pour.
C’est comme cela, un pays dirigé par la presse de gauche : quoi que l’on fasse, on a tort !!