
![]() "Nous vivrons bientôt une époque où chacun aura le droit de dire ce qu'il pense, et ce sera sans problème, car alors tout le monde pensera la même chose" Andy Wahrol | ||
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Les médias sont offusqués qu’on ose dire d’eux qu’ils en veulent au pouvoir. Il est vrai que Libération, L’Humanité, le Nouvel Observateur et la quasi-totalité de la presse régionale ne sont pas du tout à gauche, pas du tout anti-sarkozyste. C’est sans doute une illusion d’optique que d’avoir vu des quotidiens défendre Polanski mais enfoncer Frédéric Mitterrand. Il est vrai que Polanski a la chance de ne pas faire partie du gouvernement.
Soyons sérieux quelques instants : les médias sont de gauches (voire d’extrême gauche) à plus de 95%. Ils ont une capacité de nuisance énorme. Ce sont eux qui ont vendu aux Français l’image d’un Obama-Messie tout en mettant plus bas que terre Georges Bush puis John mcCain. Les médias français se vautrent dans le gauchiquement correct, trouvent toutes les excuses possibles aux grévistes de tous poils, en rajoutent dans la série de suicides à France Télécom (sans se demander quel est le lien réel entre ces morts et l’entreprise) et cherchent par tous les moyens à trouver une nouvelle « affaire » pouvant bien embarrasser la droite. On remarquera avec amusement que la mythomanie de Royal sur son soi-disant rôle à l’ONU, que le livre choc sur les magouilles de l’élection d’Aubry ont été très peu présents dans ces mêmes médias. Ce n’est pas la première fois que les médias « oublient » d’approfondir certaines affaires. Dans les années 80, le scandale de la double vie de Mitterrand a mis des années avant d’émerger : toute la presse le savait, mais personne ne le disait, histoire de ne pas donner d’os à ronger à la droite. Les magouilles de Tapie furent aussi très longtemps tolérées par ces bons médias et ce n’est que, comme par hasard, quand il commença à faire vraiment de l’ombre au PS qu’on les dénonça enfin.
Quand le président s’en prend à la presse, la jugeant partiale, il ne fait qu’exprimer son opinion. Et immédiatement, les ténors de la gauche morale montent au créneau, crient au futur muselage, à la fin de la liberté d’expression et vont jusqu’à oser dire que c’est le président qui possède la presse. Si l’on en croit Pipo Royal, Sarkozy est alors une sacrée andouille puisque les journaux à sa botte passent leur temps à le salir.
Oui la presse est partiale, gauchisante à souhait, grossissant des affaires qui n’en valent pas la peine, mais en oubliant d’autres finalement plus importantes comme, au hasard, les magouilles et le gaspillage d’argent irréel de certains syndicats de cheminots, dénoncés par la Cour des comptes. Jean Sarkozy, président de l’Epad ? La belle affaire quand Mitterrand nommait de manière occulte toute sa famille à droite et à gauche !!
Tout le monde s’y met. Des radios comme Europe 1, appartenant pourtant à un groupe privé (donc faisant partie de ce monde de nantis qu’aime à fréquenter le président) abrite plus de chroniqueurs anti-sarkosystes que la rédaction de Libération. Il suffit d’écouter Guy Carlier (qui a traîné Eric Besson dans la boue, estimant qu’il ne mérite que le mépris), la bande à Ruquier (le café du commerce érigé comme le sommet de la pensée moderne), les interventions consternantes de Marie Drucker (une autre fille à tonton, soit dit en passant) le samedi, les questions démagogiques de Morandini le midi, questions qui lui reviennent souvent dans la figure, le Français n’étant pas forcément d’accord avec lui. Sur Europe 1, tout n’est que polémique stérile et le seul moment impartial de la journée, c’est finalement les 10 minutes de Nicolas Canteloup. Il tape aussi sur Sarkozy, mais aussi sur Royal, Bayrou ou De Villepin avec la même intensité.
Le jour où les médias en feront autant, ils redeviendront respectables. Pour le moment, malgré leurs cris d’orfraies, ils ne sont que les relais serviles d’une gauche détestable de démagogie.
La votation inaugure une nouvelle mascarade dans la façon dont la gauche imagine la démocratie. En instaurant ce vote citoyen qui s’est fait sans aucun contrôle, avec tous les bourrages d’urnes que l’on peut imaginer, les tricheries, les intimidations (plusieurs personnes ont dit avoir eu quelques soucis lors de cette votation quand elles eurent annoncé qu’elles votaient « Oui » !!) et surtout l’absence totale de légitimité, les syndicats et la gauche font plus que traîner le vote populaire dans la boue, ils renouent avec les vieilles méthodes des fascistes et des soviétiques consistant à faire croire à la démocratie alors que c’est bel et bien tout le contraire qui a été fait !!
On nous annonce 2 millions de votants. Mais qui est ce « on » ? Les organisateurs, sans doute. Mais il n’y a aucun contrôle. Pourquoi 2 millions d’ailleurs ? Pourquoi pas 3 ? ou 1,5 ? Et puisqu’on parle chiffres, est-ce vraiment un succès d’avoir alpagué 2 millions de français (ou 3 ? ou 1 ?) sur les 63 que compte ce pays. Et parle-t-on de votants ou de suffrages ? On sait aussi qu’aucun contrôle de vote n’était fait, que l’on pouvait voter dans 50 bureaux si on le désirait ?
Bref, en un mot comme en cent, cette votation est une vaste arnaque, une tentative pathétique de la part de Besancenot et de sa clique fascisante de mentir aux Français et de se refaire une virginité politique sur le dos d’une institution qu’aime le peuple. Le pire est que la ruse a réussi puisque tous les médias ont invité le facteur de la gauche caviar (sans jamais lui poser, bien sur, la question sur ses revenus et ceux de sa femme). Une pub d’enfer sur une votation démagogique qui a sans doute fait enrager au PS, dépité de ne pas avoir eu cette idée le premier !!
Du coup, les Français réclament, si l’on en croit des sondages bien orientés, un référendum sur le statut de la Poste. Là aussi, vaste démagogie car ce changement de statut est inévitable puisque voulu par l’engagement européen de la France. Le PS, qui est opposé à tout changement de statut, oublie juste qu’il a fait voter oui à Maastricht en 92 et qu’il a été pour TOUS les traités de construction européenne depuis 20 ans. Alors, soit les socialistes signent des appels pour des traités qu’ils ne lisent pas, soit ils prennent les gens pour des cons !!
De toute façon, si la Poste était privatisée, on aurait peut-être enfin notre courrier à temps, il se perdrait sans doute moins ou arriverait en bon état. Un peu de concurrence boostera cette vieille institution !!
Il fallait s’y attendre, maintenant que la voiture électrique pointe son nez, les écolos sont désormais contre. Après leur volte-face sur le biocarburant, puis les éoliennes, voilà que la voiture électrique est dans leur ligne de mire. Comme les gens du PS, les Verts sont de gros opportunistes dont la seule raison de vivre est de s’opposer.
Ainsi, voici ce que disait une dépêche Yahoo, il y a quelques jours :
Car pour faire rouler une voiture électrique, produire les batteries et recharger ces dernières, il faut… de l'électricité. Or, les organisations d'obédience écologiste craignent le spectre nucléaire, seul capable, pour l'heure, de répondre à la production qu'exigerait un parc composé de 2 millions de véhicules électriques (objectif 2020 du gouvernement). Ou alors il faudrait recourir de manière encore plus massive aux énergies fossiles : gaz, pétrole… alors que ce sont ces dernières qu'il faut éradiquer. Bref, le problème semble plus compliqué qu'il n'y paraît. Certains ne voient dans le plan du gouvernement qu'une « gigantesque campagne de communication dont le premier résultat n'est pas de baisser les émissions de gaz à effet de serre mais d'augmenter les financements publics des constructeurs automobiles », comme le dénonce Sébastien Genest, président de France Nature Environnement (FNE).
FNE reconnaît que le moteur électrique permet des gains importants en matière d'efficacité énergétique mais juge qu'il serait plus adapté aux transports de marchandises et ferroviaires, aux collectivités locales, à la collecte de déchets, voire aux taxis. « En revanche, l'électrification de l'automobile pour le segment des voitures particulières n'est véritablement pas une panacée », juge l'association
En clair, les écolos veulent vraiment éradiquer la voiture. Et tant pis pour les ploucs qui habitent dans des coins où il n’y a ni trains, ni transports en commun. Après tout, ils n’ont qu’à habiter en ville. Et non pas dans des endroits paumés où l’écologie se vit au jour le jour. Et comme ils sont aussi contre le nucléaire, ils sont logiquement contre l’électricité produite par le nucléaire. Problème, le solaire ne marche pas encore vraiment (mettre pour 10 000€ de panneaux sur son toit pour avoir de l’eau chaude, je n’appelle pas vraiment cela une économie) et, en attendant mieux, il faut se contenter des centrales, nettement moins polluantes que les usines électriques à charbon.
C’est cela, les Verts modernes : refuser le progrès et parquer tout le monde dans des villes géantes !!!
La grande nouvelle de cette semaine est le retour du racisme en Amérique, la confirmation de la grande moralité dans notre pays quand il s’agit de défendre un artiste de gauche et le refus des médias de reconnaître son erreur dans les élections allemandes !!
Il était certain que les critiques et les manifestations monstres contre Obama allaient engendrer cette accusation : c’est le racisme qui pousse les vilains réactionnaires américains à protester contre la réforme de santé.
La Maison-Blanche, aidée en cela par le sénile Carter, reprend l’argument qui a si bien marché durant la campagne électorale de 2008. La moindre critique contre Obama était forcément un acte de racisme primaire. Alors, en chute libre dans les sondages et ayant montré son visage de naïf doublé d’un cynique de première, Obambi ressort donc la massue du politiquement correct. Et la presse internationale, qui avale pourtant couleuvre sur couleuvre avec lui, emboîte le pas.
L’anti-Obama est donc forcément un redneck, inculte et adepte du Ku Klux Klan (la presse oublie juste de rappeler que le KKK fut fondé par des démocrates du sud des USA). S’il s’oppose à la réforme de santé, c’est parce qu’il n’admet pas que l’Amérique soit dirigée par un noir (Hé oui, Obama n’est plus un métis désormais. Il est redevenu noir. Il est vrai que les noirs racistes qui ne le trouvaient pas assez noir avant son élection sont subitement devenus muets sur ce point).
Accusations ridicules et qui prouvent la pauvreté de l’argumentaire. Seule consolation, la presse est obligée d’admettre que Obama doit faire à des manifs monstres, et non plus à des manifs de taille réduite.
Ainsi, si l’on ose dire qu’Obama a tort sur l’abandon du bouclier anti-missile, on est raciste !! Si l’on ose penser qu’Obama favorise la montée des totalitarismes en donnant un blanc-seing à l’Iran ou au Venezuela, on est raciste !! Être contre sa réforme de santé, c’est être raciste !!
Obama ne fait que reprendre une vieille recette qui a tant marché par le passé. Rappelez vous le procès OJ Simpson. Celui-ci, accusé du meurtre de sa femme Nicole Brown et de son ami Ronaldo Goldman. Malgré de nombreux indices montrant que Simpson était le meurtrier, celui-ci en appela au racisme pour se défendre. La suite, on la connaît : un jury constitué de 12 personnes (8 noirs, 1 métis, 1 hispanique et 1 blanc) relaxa Simpson. L’accusation de racisme avait marché à plein : si l’ex-champion avait été jugé coupable, c’est que le jury aurait été raciste. Le fait qu’il fut ensuite condamné au civil quelque temps plus tard et jugé responsable de la mort de Nicole et Ronaldo montre que le premier jugement fut bel et bien influencé par la peur de passer pour des racistes.
Obama applique donc à la lettre cette vieille lune : soit on est avec lui, soit on est un gros con raciste. C’est éculé, c’est franchement ridicule, mais cela marche toujours !!!
Quittons ce pays raciste et tournons nous vers le nôtre, si vertueux !!
Ha défendre un pédophile et un lâche, quel bel exemple de moralité !! Si Luc Besson s’est vite désolidarisé de cette meute, le reste de la clique médiato-artistique, tendance gauche caviar, ne sort pas grandie de cette affaire une fois de plus !! Après avoir défendu Cesare Batisti, après avoir admiré Castro (dont on a appris la semaine dernière que les Russes avaient dû le calmer car ce bon barbu trouvait que Moscou était trop tiède question nucléaire, en clair, Castro voulait une guerre nucléaire avec l’Amérique), après avoir trouvé tant de bonhomies aux Brigades Rouges italiennes, à la bande à Baader, à Action Directe, après avoir fait tant de route avec les Communistes, notre « élite » défend donc Polanski !! On peut trouver cela abject. On peut surtout boycotter toutes ces ordures qui mettent la moralité au niveau du caniveau !!
Si la presse commence à se désolidariser de cette engeance (il est vrai que le lecteur moyen a du mal à comprendre qu’on défende un homme qui fait boire gamine pour la violer), elle ne perd pas pour autant ses vieux réflexes anti-droites.
Ainsi, elle se répandait en pronostics désastreux pour Angela Merkel. Et dimanche soir, c’est le choc. Non seulement, la chancelière allemande gagne les élections, mais en plus elle peut se permettre de changer d’alliés, et d’envoyer balader la gauche allemande. Un exemple que devrait d’ailleurs méditer Nicolas Sarkozy.
Mais chasser le naturel, il revient au galop. À peine les résultats connus, France 2 alignait les interviews des électeurs allemands de gauche qui nous balançaient tous les mêmes clichés : la droite au pouvoir sera un désastre pour la culture, pour les jeunes, pour le social, etc, etc… Pas une image, pas une déclaration des vainqueurs. Et le spectateur lambda de se dire en regardant ces reportages dignes de la Pravda que, vraiment, les frisés, ils exagèrent : même pas capables de voter pour le bon parti, celui qui défendrait si bien Polanski !!
Pour ce nouveau bloc note, j’avais l’embarras du choix . Je pouvais parler de la façon dont le nabot de Téhéran se moque de la communauté internationale tout en jouant les Kassovitz perses, écrire sur le chantage qu’il compte mener contre la France pour que Clothilde soit libérée en échange des assassins de Shapour Bakhtiar ou comment il récompense Sarkozy en estimant que « la France n’a pas les dirigeants qu’elle mérite ». C’est vrai, on aurait pu avoir Royal , une femme aussi inconsistante, dépensière et politiquement correct que pas mal de nos compatriotes.
Je pouvais aussi de la cote d’amour de Obama qui dégringole aussi en France. Hé oui, nos politiciens estomaqués viennent de remarquer que l’ex-Messie suprême n’a pas vraiment envie de sanctionner les traders ou d’interdire les bonus et que ses préoccupations écologiques ne sont pas si éloignées que celles de l’ancienne administration. Obama ne fera sans doute pas de gestes à Copenhague et ne bridera pas son industrie.
J’aurais aussi pu me pencher sur le cas quasi pathologique du politiquement correct français. Désormais, inutile de dire « gestion à l’Africaine » sans s’attirer les foudres ou alors de faire une campagne contre l’homophobie dans les universités sans énerver les minorités qui n’ont pas été mises sur les affiches !!
Non, je choisis de me pencher sur le dernier numéro de Spider-Man, le 116 très exactement qui contient un épisode de décembre 2008 et qui raconte un passage de la vie de Flash Thomson. Flash, pour ceux qui l’ignorent, est présent dans la BD depuis les origines . C’est un fan de Spider-Man, mais il déteste Peter Parker, sans savoir que son idole est en fait le frêle étudiant qu’il méprise.
Dans ce numéro, Flash raconte comment, en Irak et de nos jours, il est tombé dans une embuscade avec ses hommes, comment il a réussi à abattre les islamistes et sauvé un de ses compagnons d’armes et surtout comment cet exploit lui a ,hélas, coûté ses jambes.
Mais le plus extraordinaire dans cet épisode est la citation finale :
Aux hommes et aux femmes qui servent, ont servi et serviront courageusement en Irak et en Afghanistan (et en particulier Jeffrey Guerrin, 25e division d’infanterie de l’armée américaine).
Hé oui, toute la BD US n’est pas aux mains des gauchistes !! On se rappelle cet épisode magistral de Amazing Spider-man intitulé 11 septembre 2001 où le monde Marvel assistait impuissant à la chute des deux tours et où, vilains et héros collaboraient afin d’aider un maximum les pompiers de New York. Une union sacrée que l’on d’ailleurs vu récemment dans la série Secret Invasion.
En publiant cet épisode un an avant l’intronisation d’Obama (je le répète, Amazing Spider-Man 574 date de décembre 2008) , Marvel fait plus que rendre hommage aux soldats US. La maison des idées rentre peut-être en résistance, aux côtés d’un Michael Bay ou d’un Clint Eastwood.
Le néo-conservatisme n’est pas mort, loin de là.