20 août 2007
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Les sociétés totalitaires n'aiment pas les livres. Les nazis faisaient des autodafés et brûlaient tout ce qui leur déplaisaient. Les religions, quand elles s'érigent en dogme totalitaire, en font de même : songeons à ce que l'inquisition a détruit comme ouvrages et ce que l'Islam détruit à notre époque. Et quand la destruction s'avère trop voyante, la censure prend le relais : sous l'ancien régime, ne fallait-il pas l'autorisation royale pour publier un ouvrage.
En tant qu'esprit libre, j'aime les livres. Durant mes trois semaines de périples en Normandie et Bretagne, j'en ai pas mal. La lecture ouvre l'esprit, permet de confronter ses idées avec ceux de l'auteur, oblige à l'évasion. Que l'on se plonge dans l'univers d'un étudiant en sorcellerie de Poudlard, la vie de Renaud de Chatillon, l'évocation du D-Day, la vie quotidienne des templiers en basse Provence ou les épreuves que subit un Jedi sur une lointaine planète, les pages dévorées permettent d'aller ailleurs.
Le livre est définitivement un loisir différent. Si l'image (cinéma, télévision, jeu vidéo) peut apporter une sensation , une idée, un divertissement, elle ne permet pas l'imagination. Je plains les gens qui découvrent Harry Potter via les films et qui ne prennent pas le temps de se plonger dans les livres. Ils échappent à leurs corps défendants à un univers bien plus vaste que ce qu'aucune image ne pourra jamais montrer.
Mais le livre c'est aussi, et c'est surtout, le moyen le plus élégant et le plus durable de véhiculer une idée. On peut truquer une image mais on ne peut truquer un livre. Si untel écrit tel évènement, il y a aura toujours quelqu'un pour l'écrire d'une autre façon. Alors qu'un fait filmé, si il ne l'a été que d'une seule manière, une seule version subsistera.
Le fait que les totalitarismes mettent le livre à l'index, tout en imposant le leur (Mein Kampf, le petit livre rouge...) prouvent que la puissance de cet objet est redoutable et que tant que nous pourrons avoir accès à celui que nous voulons, cela voudra dire que nous sommes encore libre !!
En tant qu'esprit libre, j'aime les livres. Durant mes trois semaines de périples en Normandie et Bretagne, j'en ai pas mal. La lecture ouvre l'esprit, permet de confronter ses idées avec ceux de l'auteur, oblige à l'évasion. Que l'on se plonge dans l'univers d'un étudiant en sorcellerie de Poudlard, la vie de Renaud de Chatillon, l'évocation du D-Day, la vie quotidienne des templiers en basse Provence ou les épreuves que subit un Jedi sur une lointaine planète, les pages dévorées permettent d'aller ailleurs.
Le livre est définitivement un loisir différent. Si l'image (cinéma, télévision, jeu vidéo) peut apporter une sensation , une idée, un divertissement, elle ne permet pas l'imagination. Je plains les gens qui découvrent Harry Potter via les films et qui ne prennent pas le temps de se plonger dans les livres. Ils échappent à leurs corps défendants à un univers bien plus vaste que ce qu'aucune image ne pourra jamais montrer.
Mais le livre c'est aussi, et c'est surtout, le moyen le plus élégant et le plus durable de véhiculer une idée. On peut truquer une image mais on ne peut truquer un livre. Si untel écrit tel évènement, il y a aura toujours quelqu'un pour l'écrire d'une autre façon. Alors qu'un fait filmé, si il ne l'a été que d'une seule manière, une seule version subsistera.
Le fait que les totalitarismes mettent le livre à l'index, tout en imposant le leur (Mein Kampf, le petit livre rouge...) prouvent que la puissance de cet objet est redoutable et que tant que nous pourrons avoir accès à celui que nous voulons, cela voudra dire que nous sommes encore libre !!