![]() "Nous vivrons bientôt une époque où chacun aura le droit de dire ce qu'il pense, et ce sera sans problème, car alors tout le monde pensera la même chose" Andy Wahrol | ||
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Les fossoyeurs
C’est fait. Les deux soldats israéliens sont revenus sur leur terre. Ehud Goldwasser et Eldad Regev ont finalement retrouvé les leurs. Le deuil va pouvoir commencer.
Les larmes vont maintenant succéder à l’angoisse épouvantable de l’attente, la solitude aux effroyables hurlements, dont parle le livre du Deutéronome.
La jubilation est de mise au Liban. L’AFP s’est jointe au cynisme ambiant en déclarant que l’enlèvement de ces deux soldats a causé la mort de 1200 civils au Liban. Car l’AFP ne demande pas combien il y avait de miliciens nazislamistes parmi ces civils.
Elle oublie également de rappeler que les nazislamistes en question tiraient leurs missiles depuis des écoles ou des habitations et s'enfuyaient rapidement avant que le missile israélien ne retombe sur le point défini comme l'origine du tir.
L’AFP, une fois de plus, ne s’honore pas de telles pratiques. Mais il y a longtemps qu’elle a perdu toute pudeur.
Car elle a aussi oublié, l’AFP, parvenue à ce point de dégueulasserie, de dire que, depuis 2 ans, le Hezbollah n’a jamais donné un signe de vie des soldats. Contrairement à toute pratique humanitaire, le mouvement islamiste n’a jamais confirmé la vie ou la mort d’Ehoud et d’Eldad.
L'AFP n'hésite pourtant pas à mentionner la convention de Genève pour les combattants du Hezbollah, qui n'en relèvent pas. En revanche, des soldats d'une armée régulière comme l'étaient les deux Israéliens (capturés en bonne santé et rendus à l'état de cadavres), eux, sont "protégés" par la Convention de Genève.
Hélas, pour le Hezbollah comme pour l'AFP, la Convention de Genève est une arme contre Israël, pas une protection pour ses soldats: uniquement pour ceux de tous les autre pays au monde...
A Primo, il y a bien longtemps que nous avons perdu toute illusion sur une agence de presse dont le fonctionnement est pourtant assuré par nos impôts. Mais l’AFP n'a pas plus de pudeur que le Hamas, le Hezbollah ou les Libanais qui vont accueillir les assassins de ces cadavres sur des tapis rouges.
Des cavaliers du Hezbollah splendidement harnachés ont attendu les prisonniers, dont un meurtrier d'enfants, rendus par Israël en échange des dépouilles. Aucune pudeur non plus, les Hamas, Hezbollah et Libanais qui ont accueilli les cadavres sur des tapis rouges.
A Gaza, le Hamas a qualifié l'échange de "victoire pour la résistance". Le gouvernement libanais lui-même, sous la férule de Suleiman, a déclaré ce 16 juillet jour férié.
Quel avenir peut avoir un peuple qui se réjouit d’échanger deux morts contre des vivants ?
Mort, où est ta victoire ? Faut-il avoir à ce point si peu confiance en soi pour appeler « victoire » un marché macabre ?
Le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev, l'a qualifié de "meurtrier cruel d'enfants. Quiconque le célèbre comme héros, foule au pied les principes élémentaires de la décence humaine". (1)
Parmi les Libanais qui doivent être libérés figure Samir Kantar, du Front de libération de Palestine (FLP), condamné en 1980 à cinq peines de prison à vie et 47 ans additionnels. On notera seulement que l’AFP, encore elle, attribue à Kantar la nationalité libanaise. Tiens, on le croyait "palestinien" !
Primo ne reviendra pas sur les arguments déployés avec beaucoup de puissance par Alain Legaret (lire).
L’agence de presse a tellement l’habitude de noyer le poisson entre le statut d’éternels réfugiés, de génération en génération et le fait d’habiter dans un pays arabe.
Confusion savamment entretenue depuis des lustres par tout ce que le monde peut compter de « palestinolâtres » et auxquels l’AFP fait droit, afin d'éviter à ses lecteurs une seule seconde de réflexion.
Maintenant, peut-être saurons-nous, si les familles autorisent le gouvernement à pratiquer une autopsie, de quoi sont morts les deux soldats.
Ont-ils été exécutés, torturés ? Et depuis combien de temps ont-ils perdu la vie ? Cela ne nous renseignera nullement sur l’inhumanité du mouvement chiite. Celle-ci est acquise.
Mais au moins, cela mettra la communauté internationale devant des choix cruciaux. Faut-il continuer à supporter la présence de ce mouvement qui ne jure, in fine, que par la destruction, l’anéantissement de tout infidèle, Juif, païen, athée de la surface de la terre ?
Aujourd’hui, pour tout amoureux de la liberté, c’est un jour de double deuil, celui des deux soldats et celui de notre civilisation.
Jour également d’écœurement devant la violence de ce comportement ignoble, pas bestial. Seul l'homme tue par plaisir.
Depuis aujourd'hui, les belles déclarations de la communauté internationale et du président de la République française sur le sort de Guilad Shalit, voire de Ron Arad, sont plus que jamais d'actualité.
Car il n'y a rien à attendre de bon de la part de tels personnages.
Pour les familles et pour cette petite démocratie du Moyen-Orient à qui on ne cesse de faire la promesse qu’elle pourra un jour vivre en paix, "la douleur est un siècle et la mort, un moment."
© Primo, 16 juillet 2008
(Primo - Europe)
Photo : Philippe Karsenty.
Je vous invite à lire ce message de mon ami Philippe Karsenty sur l'issue et les suites de son magnifique combat pour la vérité.
Miguel Garroté
Un important message à propos de la victoire concernant Al-Dura, Philippe Karsenty,30/05/08.
Texte original en anglais : Philippe Karsenty, "An Important message about the al Dura victory".
Traduction française : Menahem Macina
Chers Amis,
Comme la plupart d’entre vous le savent peut-être déjà, le 21 mai, nous avons gagné en appel dans l’affaire al-Dura. Cette victoire juridique est celle de la vérité sur des mensonges - des mensonges endossés par l’Etat -, et sur la propagande antisémite. Nous devons ce succès à tous ceux qui, chacun à sa manière et selon ses possibilités, nous ont aidés à ouvrir des portes qui demeuraient fermées. Cette bataille a été gagnée par une équipe internationale ! Aujourd’hui, une semaine après que nous ayons administré ce soufflet à la face de France 2, la presse française n’a pratiquement pas 'couvert' cette incroyable décision de justice, qui m’acquitte de tous les chefs d’accusation. Elle est motivée en détail dans un arrêt de 13 pages, qui nous est favorable à 100%. Chacune des lignes du jugement est une accusation contre France 2. De plus, l’arrêt a des implications universelles et de grande portée pour la liberté de pensée et d’expression, et en matière de justice et de responsabilité de la presse.
Vous pouvez lire l’Arrêt (en français et en pdf.) ici.
Toutefois, la partie n’est pas encore finie. France 2 refuse toujours d’admettre la vérité, et la presse française – quand elle évoque l’affaire - couvre encore les mensonges de France 2. France 2 a menti sur l’affaire al-Dura pendant 7 ans et demi. Elle ment encore aujourd’hui. La prochaine bataille sera politique ; nous devrons demander au gouvernement français d’exiger de la chaîne nationale de télévision qu’elle admette le caractère frauduleux du reportage concernant al-Dura, qu’elle présente publiquement des excuses pour avoir diffusé un "meurtre" mis en scène, et qu’elle exprime ses regrets d’avoir participé à une colossale supercherie médiatique. Il est de la responsabilité du gouvernement de prendre ces mesures. En tant que PDG de France 2,de facto, M. Sarkozy a le pouvoir de lancer une enquête interne sur la chaîne de télévision, afin de démêler le vrai du faux. Amis et supporters, je vous invite à notifier à toutes vos relations, ainsi qu’aux organisations concernées que vous assistez financièrement, de se joindre à moi pour exiger que M. Sarkozy fasse usage de son autorité pour compenser le tort commis par France 2. Ce n’est qu’alors que l’on pourra tenter de réparer un méfait qui a eu pour conséquences des morts ou des blessures infligées à des gens innocents. Je ne peux remercier tous ceux qui nous ont aidés à remporter cette victoire, mais je voudrais exprimer mon appréciation à quelques organisations pour leur appui indéfectible : l’American Freedom Alliance, The Zionist Organization of America, l’American Jewish Congress, Stand With Us, et quelques think tanks de Washington. Je voudrais aussi remercier deux médias francophones : Radio J et Guysen.com, dont les comptes-rendus de cette affaire, dans les bons comme dans les mauvais moments, ont toujours été approfondis, instructifs et fiables. Malheureusement, certaines personnes ont saboté nos efforts au cours de ce combat pour la vérité. Le plus grave préjudice causé à notre cause a été le fait de certains membres de l’American Jewish Committee, spécialement de sa déléguée à Paris, Valérie Hoffenberg, qui, au cours des 3 ans et demi écoulés, a œuvré activement à contrer nos efforts pour révéler la vérité. Elle a joué le rôle de gardienne de l’accès au Palais de l’Elysée, décourageant toute discussion sérieuse de l’imposture al-Dura parmi les décideurs, et barrant la route tant à moi-même qu’à d’autres qui étaient en mesure d’apporter des preuves de la falsification. Son rôle a été déterminant et destructeur. Durant l’année écoulée, l’Elysée a reçu maintes lettres et faxes soutenant notre position à propos de l’imposture al-Dura. Presque tous les membres du gouvernement étaient au courant de l’affaire et du soutien dont bénéficiait mon point de vue. Cependant, on estimait, à l’Elysée, qu’il n’avait pas l'appui des organisations juives américaines et qu’en fait, la communauté juive américaine soutenait la version des faits de France 2. Cette impression a été créée par Valérie Hoffenberg qui, en réalité, conseillait aux politiciens français de « ne pas interférer dans cette affaire ». Mme Hoffenberg a agi, en coulisses, pour me discréditer et pour aider France 2 à dissimuler ses mensonges. En septembre 2007, la direction de l’American Jewish Committee [AJC] réalisa qu’elle avait pris le mauvais parti dans cette affaire, en protégeant la pire accusation antisémite de crime de sang des temps modernes. Ils choisirent alors de camoufler le comportement de leur déléguée à Paris, en publiant un communiqué de presse qui contredisait leur position réelle. Le communiqué était destiné à un public de langue américaine et anglaise. Quand on demanda à la déléguée de l’AJC de publier un communiqué en français, elle refusa. Même après notre récente victoire majeure de mai, elle a persisté dans son refus d’émettre un commentaire en français, pour ne pas compromettre ses relations avec l’establishment français. Au cours de l’année passée, pour tenter d’empêcher l’AJC de saper nos efforts, j’alertai personnellement son Président, David Harris, à plusieurs reprises. Je rencontrai également des membres de son organisation pour les informer du problème. D. Harris a également été contacté par de nombreux donateurs, qui insistaient pour qu’il donne instruction à Valérie Hoffenberg de retirer son opposition à mes efforts dans cette affaire. Sans résultat. Dans le même temps, ici, en France, l’American Jewish Committee affirme être « la plus ancienne et la plus influente organisation juive américaine ». Pour ceux qui connaissent la vérité sur le rôle négatif qu’elle a joué dans cette bataille cruciale, cette assertion est risible. Si vous connaissez des gens qui sont en lien avec l’American Jewish Committee, ayez l’obligeance de les informer de la situation et de leur demander une explication. Je ne ménagerai pas l’AJC dans le livre que je suis en train d’écrire, et dont la publication, en anglais et en français, est prévue sous peu. J’y révélerai toute l’histoire de cette marche vers la vérité. Pour conclure, j’aimerais vous suggérer de consulter les trois liens suivants :
Le premier est la déclaration que j’ai faite après la décision de justice, le 21 mai.
Le second est le magnifique article de Nidra Poller, qui vient juste d’être publié dans l’édition européenne du Wall Street Journal.
Le troisième est le texte de l’éditorial du Wall Street Journal.
Merci de votre intérêt. Si vous avez des questions n’hésitez pas à me les poser. Merci et à bientôt. © Philippe Karsenty
Media-Ratings : la Première Agence de Notation des Médias
Mis en ligne le 1er juin 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
(Merci à Miguel Garroté et au blog Drzz)
Israël est engagé dans un conflit qu’il n’a pas cherché. Nous nous sommes totalement retiré de la bande de Gaza il y a 2 ans et demi et avons depuis reçu plus de 3000 roquettes et obus. Nous avons eu des morts et des blessés graves, et toute une partie du pays vit avec cette épée de Damoclès au quotidien, avec le lot de terreur et de traumatisme que cela entraîne.
Qui, de tous ceux qui ont condamné Israël, nous ont aidé à mettre fin à cette situation intenable ? Qui a crié au massacre quand Osher, 8 ans, qui s’est fait amputé d’une jambe ? Qui a demandé à l’ONU qu’une résolution soit prise quand Afik, 4 ans, et son grand-père Mordehaï, ont été tués à Sdérot, sur le chemin de l’école ? Quand Dorit et Yuval, respectivement 4 et 2 ans, sont morts à Sdérot ?
Aujourd’hui, si personne ne conteste à Israël le droit de se défendre, les accusations portent sur la disproportion de sa réponse aux tirs quotidiens de roquettes Qassam et Katiousha qui visent délibérément sa population. Disproportionnelle par rapport à quoi ?
Le Hamas ne fait évidemment aucun effort pour se conformer au Droit international. Pour le Hamas, les civils sont un bouclier et une cible. Un bouclier à Gaza. Une cible à Sdérot et Ashkelon.
Il s'agit là de réels crimes de guerre.
Cibles humaines
Les terroristes de la bande de Gaza tirent sur les civils israéliens, et sur eux uniquement, avec le seul but de les tuer (Lire : « Nous vous voulons morts »). « Ces attaques représentent une claire violation du droit international humanitaire », a déclaré Louise Arbour, Haut Commissaire aux droits de l'homme de l’ONU, au sujet des roquettes tirées par des militants palestiniens sur des cibles civiles israéliennes (3 mars 2008).
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qualifie lui-même « les attaques palestiniennes à la roquette » « d’actes de terrorisme qui ne servent aucun objectif, mettent en danger des civils israéliens et n’apportent que misère au peuple palestinien. »
Mais l'ONU condamne ensuite la riposte israélienne comme étant « disproportionnée ». C'est une réponse irréfléchie. Aucun Etat ne peut laisser ses habitants vivre la loterie infernale de la mort. Mais cette réponse est également irréfléchie au regard du Droit international.
Bouclier humain
Le Hamas n’en est pas à son coup d’essai. Pour lui, les civils palestiniens sont une enveloppe qui protège les activités militaires et terroristes.
La télévision Al-Aqsa du Hamas a appelé les Gazaouis à former une chaîne humaine autour des bâtiments que Tsahal a menacé de détruire. Ismaïl Haniyeh lui-même s’est vanté de pouvoir envoyer des centaines et des milliers de Palestiniens sur le toit des maisons.
Le chef d’Etat-Major israélien, Gaby Ashkenazi, a déclaré (3 mars 2008) que Tsahal a envoyé des avertissements - messages écrits ou radiophoniques- dans la bande de Gaza avant le début de l’opération, prévenant la population civile de se tenir éloignée des sites de lance-roquettes et perdant ainsi un précieux effet de surprise.
Aussi, sur les 100 Palestiniens tués durant l’opération Hiver chaud, 90 étaient des combattants, la plupart du Hamas.
Quelles implications en Droit international ?
Le Droit international stipule que si un lieu est une cible militaire légitime (1) – des lance-missiles et des stocks de roquettes en est assurément-, il ne cesse pas de l’être parce que des civils se trouvent à proximité. Dans l’article 28 de la IVème Convention de Genève, il est dit : « La présence de personnes protégées [civils, personnels humanitaires…] ne doit pas être utilisée pour immuniser certains objectifs ou zones d’opérations militaires. »
Qui plus est, le fait d’utiliser des civils comme bouclier humain, ne serait-ce qu’en se plaçant au cœur de la population civile pour tirer des engins explosifs, constitue une traîtrise en Droit international.
Ceux qui choisissent de procéder ainsi doivent porter la responsabilité des dommages causés aux civils que leur décision engendre.
On rappellera pour mémoire cette dépêche de l’ONU qui permet de comprendre cette notion de bouclier humain dans un autre contexte :
« Le Secrétaire général et le Conseil de sécurité ont condamné les « lâches attaques » contre des forces de maintien de la paix au cours desquelles deux Casques bleus ont trouvé la mort. La Mission de l'ONU tentait de déloger des éléments armés qui occupaient un poste de police en se servant de boucliers humains. (...) Plus tard dans la journée, lors d'un incident séparé, des soldats népalais qui installaient un poste de contrôle sur la route entre Mirebalais et Terre Rouge (centre d'Haïti) ont été la cible de coups de feu incontrôlés de la part de groupes armés utilisant des femmes et des enfants comme boucliers. Un soldat népalais a été tué. » ONU, 22 mars 2005, « Mort de deux Casques bleus en Haïti : condamnation du Secrétaire général et du Conseil de Sécurité »
(1) La définition généralement admise d’une « cible militaire » est stipulée dans l’article 52 (2) du Protocole additionnel I des Conventions de Genève (sur les lois de la guerre) : « Les cibles militaires sont limitées aux objectifs qui, par leur nature, positionnement, but ou utilisation sont une contribution effective à l’action militaire et dont la destruction partielle ou totale, la capture ou la neutralisation, offrent un avantage militaire certain*. »
* La notion « d’avantage militaire » en termes de droit international ne concerne pas une bataille particulière, mais l’opération militaire enclenchée dans son ensemble. Pour juger de la légitimité d’une réponse à un acte d’agression, il ne faut pas juger une réponse donnée, mais « l’objectif global qui est de faire cesser l’agression ».
Proportionnalité
Un principe important du droit international établit que la proportionnalité d’une opération militaire répondant à une attaque doit se mesurer non à l’attaque subie par la partie qui se défend, mais à ce qui est nécessaire pour éliminer la menace dans son ensemble.
Comme Rosalyn Higgins, actuelle Présidente de la Cour Internationale de Justice, l’a écrit : « La proportionnalité ne peut être liée à un quelconque dommage spécifique antérieur ; elle doit être liée à l’objectif légitime global consistant à en finir avec l’agression. »[1]
Par conséquent, une autodéfense inclut non seulement les actions prises pour empêcher une menace immédiate, mais aussi pour empêcher des attaques ultérieures.
Une enquête des pratiques internationales montre que la pratique des ripostes israéliennes est non seulement proportionnelle, mais qu’elle correspond de plus à une approche bien plus exigeante que la plupart des pays occidentaux confrontés à des attaques et menaces similaires.
En pratique en effet, Israël n’adopte pas la position selon laquelle des civils à proximité d’une source militaire doivent « partager le danger », et préfère faire des efforts significatifs pour éviter ou minimiser les victimes civiles.
Très souvent, ceci se traduit par le fait de ne pas effectuer d’opérations militaires quand les dommages collatéraux estimés sont trop élevés. D’autres fois, cela se traduit par des opérations conduites de façon à minimiser les incidents, souvent au détriment de l’efficacité de l’opération et de l’effet de surprise.
Des responsables militaires israéliens ont confié qu'un certain nombre de frappes aériennes durant l’opération Hiver chaud ont été annulées à la dernière seconde en raison de la présence d'enfants sur les toits des bâtiments visés.
Conclusion
La tactique du Hamas est de bombarder les civils israéliens et de faire condamner toute répliques possibles d’Israël.
Il n’y a ni symétrie, ni comparaison entre Israël et les terroristes de la bande de Gaza. - Le Hamas, le Jihad islamique et autres groupes terroristes violent de façon flagrante tous les principes du Droit humanitaire international. - Israël, d’un autre côté, cherche à appliquer les principes du droit humanitaire, même contre un ennemi qui les méprise.
Il n’y a ni équivalence morale, ni équivalence légale. Israël ne sera jamais satisfait de causer des morts chez les civils non impliqués dans le terrorisme. Les groupes terroristes, eux, exultent et fêtent les morts israéliens.
En définitive, la responsabilité ultime des morts civils, des deux côtés, incombe à ceux qui utilisent cruellement et délibérément la population civile comme boulier et comme cible.
Le jour où cela sera clairement condamné, sans ambiguïté et atténuation, les civils en tireront sûrement bénéfice, à commencer par les civils palestiniens. |