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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 09:48

Retour du bloc note !!! 

Depuis plusieurs mois, il devient très compliqué pour moi de tenir à jour correctement le blog. Mon travail me prend énormément de temps (d'autant plus que cette année, je n'ai plus d'aide administrative à la direction) ainsi que ma vie familiale (6 enfants, cela occupe !!). Ajoutez-y un manque de retour sur les articles - là où j'avais plusieurs commentaires, polémiques ou non, il y a encore un an, j'ai désormais très peu de personnes qui interviennent - ce qui , je l'avoue, est un peu lassant. Après tout, le blog est fait pour partager mes modestes avis.

 

Bref, plutôt que de continuer sur cette lancée chaotique, je préfère revenir à une formule que j'avais utilisé il y a quelques années, à savoir un bloc note hebdomadaire et, s'il y a matière des  articles supplémentaires. Je vais d'ailleurs rajouter quelques articles cultures notamment sur la musique, le cinéma et les comics. Mais de toutes façons, le bloc note aura toujours une rubrique culturelle.

 

Let's go.

 

Un an de Trump ? Quand les médias nous trompent.

 

Donald Trump a donc fêté le premier anniversaire de son élection. Bien entendu, les médias politiquement correct se sont déchaînés sur le "pire président américain" , "l'abruti en chef qui autorise la chasse aux éléphants", "le neuneu qui tweete plus vite que son ombre pour ne raconter que des conneries" et j'en passe. Glissons rapidement que le début de sa présidence sera fêtée en janvier et qu'il n'est donc pas au pouvoir depuis un an. On ne peut pas demander à des journalistes de comprendre les subtilités de la démocratie américaine.

 

D'un point de vue respect des promesses, Trump a fait ce qu'il avait dit en campagne, notamment cette idée de remettre l'Amérique au premier plan. Que cela soit face à l'Iran, à la Corée du nord ou au Moyen Orient, il a remis un peu d'ordre dans le bordel qu'avait créé Obama en 8 ans. Trump n'hésite pas à dire que certains pays n'ont rien à faire dans le concert des nations s'ils ne respectent pas les règles internationales ! Vis à vis de la Corée, on a tout de même atteint des sommets de stupidité de la part des journalistes qui ont estimé que le danger ne venait pas du dictateur paranoïaque coréen, mais du président élu démocratiquement des USA !! Le monde à l'envers qui rappelle curieusement les abrutis qui, à la fin des années 30, estimaient que la Pologne et la Tchécoslovaquie étaient responsables de la guerre, histoire de cacher leur propre lâcheté.

 

Vis à vis de la Russie, on nous balance depuis un an une destitution de Trump qui, si l'on en croit certains, aurait été élu grâce à Poutine. Rappelons qu'un état étranger ne peut pas franchement truquer des bulletins de vote (y compris les machines de vote électronique) et que Poutine avait plus d'intérêt à voir Clinton au pouvoir. D'ailleurs les démocrates se font discrets sur ce sujet, car leur ancienne candidate est bien plus mouillée dans une affaire de collusion avec la Russie que Trump. Le problème est que, un an après, certains n'ont toujours pas admis le verdict des urnes. La pauvre fille qui a fait un doigt d'honneur au président de son pays a surtout montré le peu de cas qu'elle faisait de la démocratie . Certes, elle est devenue une héroïne pour une partie d'une planète au cerveau bien lavé par les médias, mais à mes yeux, elle n'est qu'une abrutie et je n'irais pas pleurer sur le fait qu'elle ait perdue son job. 

 

D'un point de vue intérieur, l'économie va nettement mieux. Le chômage a reculé, l'abandon de l'Obamacare a redonné une bouffée d'air a pas mal d'entreprise. La construction du mur avec le Mexique, commencé il y a des années sous Clinton (mais cela personne ne vous le dira) et même quelque peu continué sous Obama, va donc se poursuivre. Le Mexique n'apprécie pas vraiment, mais les habitants des états limitrophes, y compris ceux qui viennent justement du Mexique, sont pour car ils ne supportent plus l'arrivée de clandestins. 

 

En clair, Trump fait ce qu'il avait dit qu'il ferait. Cela défrise ses opposants, mais pour une fois qu'un politique tient ses promesses, forcément, cela surprend.

 

Macron, l'imposture continue

 

A la différence des USA, la France a élu un imposteur qui navigue à vue. Si certaines promesses de campagne ont été renvoyées aux calendes grecques quand le nouveau maitre des lieux s'est rendu compte qu'elles étaient infaisables - mais en faisant endosser à d'autres les reniements, comme le fait de repousser la grosse baisse de part de nucléaire qui a dû être fait par Hulot -, pour le reste, on est dans un flottement total.

 

On peut se demander si on a un premier ministre, vu qu'il ne s'exprime jamais, si les députés en marche servent à quelque chose vu qu'ils ne font que perpétrer les mauvaises habitudes qu'ils dénonçaient pour se faire élire (emplois familiaux, absentéisme important avec des excuses délirantes) ou de se plaindre de leurs "scandaleuses" conditions de travail ou bien si le Président, à part insulter les Français quand il est à l'étranger, a compris qu'il dirigeait un pays et non pas un club de belote.

 

D'ailleurs, on notera que Macron parle beaucoup à l'étranger, souvent pour dire n'importe quoi. Sa dernière sortie sur l'Islam qui n'aurait jamais tenté d'éradiquer les autres religions montre que soit il est d'une ignorance crasse (les destructions récentes à Palmyre ou en Afghanistan sont peut être dues à des Suédois végans) soit d'un cynisme écoeurant ! Soit il ment par omission soit de manière délibérée. Dans les deux cas, il n'est pas à la hauteur !

 

Tout n'est pas à jeter bien sûr depuis mai 2017. La tentative de reprise en main de l'école par le nouveau ministre en fait partie. Petit à petit, il essaie de virer tous les pseudo-pédagogues qui minent l'école depuis des lustres. Et même si on peut trouver son approche encore timide , sans doute par crainte de grèves massives de ceux qui veulent que rien ne change (déjà 3 grèves à l'éducation nationale depuis la rentrée), il a le mérite de tenter de remettre les choses dans le bon sens. Reste à voir si Macron ne le lâchera pas au premier coup de vent syndical.

 

Car , et c'est en cela que je parle d'imposture, notre président n'est guère courageux. J'ai déjà évoqué le cas Hulot, obligé de manger son chapeau sur le nucléaire. Mais on pourrait aussi parler de cette interrogation scandaleuse sur l'abaissement de la "majorité" sexuelle ! Alors qu'un FDP a été acquitté après avoir violé une gamine de 11 ans (qui est tombée enceinte) sous le fallacieux prétexte qu'il ne l'a pas contrainte, un gouvernement courageux et un président sérieux auraient profité de cette décision de justice honteuse pour remettre les points sur les i et interdire , sous quelque prétexte que ce soit, les relations sexuelles entre adultes et mineurs. Mais bien entendu, c'est le contraire que nous avons eu, vu que la secrétaire qui s'est emparée de la question s'est demandé s'il ne fallait pas abaisser l'âge de la majorité sexuelle de 15 à 13 ans ! Dans une société qui hypersexualise les petites filles (je suis effaré de voir comment certaines  gamines que j'ai en CE2 ou CM1 sont habillées, tels des gourgandines en bas âge), c'est un très très mauvais signal à envoyer à tous les pervers qui pullulent dans notre pays.

 

La chute dans les sondages de l'exécutif s'explique surtout par cette gouvernance à courte vue, par la déception engendrée par un programme bidon et très évasif, par le fait que, comme en 2012, les Français ouvrent les yeux après s'être fait endormir par un beau parleur. Mais comme on dit, si tu te fais avoir une fois, on peut t'excuser, si tu te fais avoir plusieurs fois, c'est que tu es un peu con.

 

En attendant, on a la nette impression que rien n'a changé : tous les problèmes qui gangrènent la société sont toujours là et vont en s'accentuant ! 

 

Le racisme, excuse commode des médiocres.

 

Venue des USA, cette mode qui consiste à excuser les erreurs de certains à cause de leur couleur de peau est désormais bien ancrée en France. Qu'un footballeur moyen (même si jouant à Madrid) ne soit pas appelé en équipe de France, c'est à cause du racisme de son sélectionneur.

Qu'une femme politique tweete à propos de la mort de Simone Veil "Yes, la meuf is dead" et hop, son antisémitisme est excusé par le fait que l'on attaque une politicienne noire, donc on est raciste.

 

Que des élus protestent contre les prières musulmanes de rues - illégales au passage - et hop, ils sont accusés d'islamophobie et de "perturber" les dites-prières. 

 

Qu'une député de la France Insoumise fasse des parallèles idiots entre le budget du PSG et l'effondrement d'une barrière dans un stade de L1 moins richement doté, et boum, si on ose lui dire qu'elle confond tout, on a droit en retour "Vous m'attaquez car vous être raciste et sexiste"...

 

Ces quelques exemples ne sont hélas pas des exceptions. Désormais, on ne juge pas quelqu'un sur ses actes, mais sur son sexe, sa couleur de peau, sa religion. Mais bien entendu, il vaut mieux être une femme issue de l'immigration plutôt qu'un homme blanc français depuis 5 générations. La première est excusable, le deuxième est forcément coupable. Et les médias entonnent avec une étonnante synchronicité ce refrain. 

 

Soyons clair : un con reste un con, qu'il soit homme, femme, blanc, noir, chrétien, athée, musulman... Sauf pour les donneurs de leçons à la petite semaine.

 

Univers DC en France : un déficit d'images ?

La récente sortie du film Justice League a permis de  voir que, à la différence de Marvel, le monde DC dessiné est très mal connu en France. Ainsi, certaines critiques se plaignent du manque d'humour des films Warner sortis depuis 2013 et Man of Steel, en le comparant avec celui de Marvel. Sauf que dans les comics, cela fait des lustres qu'il n'y a pas une once d'humour dans la plupart des séries. Si on met de côté la mini-série Harley Quinn (un ton humoristique qui tranche avec le reste de l'univers DC), on ne peut pas dire que les séries sorties depuis le fameux Crisis on infinite Earths soit des sommes d'hilarité. Pourtant, les éditions Urban Comics ont fait un travail énorme depuis quelques années pour démocratiser et faire connaître le monde de Superman, Batman, Wonder Woman ou Cyborg. Lisez donc la série Justice League en 10 volumes où Lex Luthor prendra la tête des héros pour lutter contre un Superman maléfique venant d'une autre dimension et vous comprendre mieux mon propos.

 

Les films DC sont donc en totale adéquation avec les Comics, n'en déplaise à certaines critiques qui doivent ne connaitre de la Distinguée Concurrence que Batman et Robin !!

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 06:40

Serait-ce le début de la fin  pour les Démocrates ? On sait qu'Obama ne sera plus président en 2016, limite de deux mandats oblige, mais la victoire républicaine de cette nuit, qui leur donne la majorité au Sénat (52  sièges sur les 100) en plus de celle qu'ils avaient déjà à la chambre des représentants, laisse un vraie espoir de chasser enfin les Démocrates du pouvoir !

 

Entendons-nous bien : cette victoire difficile ne veut pas dire que le prochain président sera Républicain. Les Démocrates peuvent encore retourner l'opinion et après avoir joué sur le côté "Votez Obama si vous ne voulez pas passer pour des racistes" vont sans doute nous faire le coup du "Votez Clinton si vous ne voulez pas passer pour des sexistes".

 

Mais la victoire est importante : Obama n'a plus de majorité et ses dernières lois ne passeront donc jamais. Sauf s'il décide d'y aller à coup de décret, ce qui n'est jamais bon aux USA où la culture du compromis (hé oui) est bien plus importante qu'en France. Mieux encore, des voix s'élèvent pour que les deux chambres retoquent sérieusement l'Obamacare, voire l'annulent. C'est possible législativement, même si Obama y opposerait sans doute son véto.

 

Bien entendu, cette élection est un coup de tonnerre pour les médias français, traditionnellement acquis aux démocrates depuis plus de 20 ans ! Pour eux, si Obama a perdu, c'est parce que les Américains auraient peur de tout, malgré une économie fleurissante.

 

Argument ridicule ! Si l'économie US est meilleure que l'économie française, ce qui n'est pas bien compliqué, convenons en, c'est bien une défaite personnelle d'Obama. Les Américains n'en peuvent plus de cette présidence qui a méprisé le peuple et a joué sur les divisions. Et les récentes tentatives d'instrumentaliser des faits divers "racistes" n'ont pas marché ! La liste des personnalités démocrates battues est sans équivoque : le petit fils de Carter, la fille de Sam Nunn...

 

La diabolisation anti-Gop a totalement échoué ! Pire encore pour les Démocrates, en Floride, le sénateur Rick Scott, l'un des fers de lance du Tea Party est resté aux affaires.

 

L'Amérique se conjugue à nouveau avec le rouge du Gop, l'Empire State Building était d'ailleurs éclairé ainsi au fur et à mesure que les résultats tombaient !! Les pleureuses made in chez nous auront bon faire passer cette claque pour un réajustement logique après 6 ans de présidence Obama, nous assistons sans doute au début de la fin d'une Amérique qui n'était plus l'Amérique !!

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:09

Franchement, je me suis demandé s'il y avait bien des élections mi-mandats demain aux USA ! Rien dans la presse sur ce renouvellement de la chambre des représentants et d'un tiers du Sénat, ainsi que sur les futurs gouverneurs des Etats américains. On pourrait croire que, comme en France, quand un président est élu, il est tranquille, électoralement parlant, pour 5 ans.

 

Pourtant ce matin, sur Europe 1, petite interview d'un "spécialiste" de l'Amérique. Je mets le mot entre guillemet car j'y ai surtout entendu les poncifs habituels sur les méchants Républicains qui ne font qu'à embêter le gentil Obama, lequel gentil Obama n'a fait que des choses biens comme l'Obamacare et que non, il n'est pas né à l'étranger et que non, il n'a jamais été dans une école coranique. Sa seule concession à la vérité fut de dire que l'électorat d'Obama est bel et bien un vote ethnique, composé de la population noire (même si une partie commence à s'en détourner) et hispanique. On est bien loin de l'Amérique unie derrière un président "arc en ciel" !!

 

Mais en dehors de cette petite phrase, fermez le ban, il n'y a rien à voir.

 

Au delà de la propagande habituelle des médias que l'on sert depuis plus de 22 ans maintenant, depuis la première élection de Clinton, ces élections sont d'une importance extrême.

 

D'une part, elle lance la présidentielle de 2016 ! Pour revenir à la Maison Blanche, le GOP doit absolument l'emporter au Sénat. Il a déjà la majorité à la chambre des représenants. L'avoir dans les deux chambres permettra de bloquer durablement Obama, même si ce dernier peut encore gouverner par décrêt. Et rien ne dit qu'il ne le fera pas.

 

Mais une défaite démocrate, probable , et d'ailleurs souhaitée par deux tiers des Américains (synthèse de plusieurs sondages américains) compliquerait considérablement l'élection d'un nouveau président démocrate en 2016.

 

Cependant, cela n'est pas automatique. En 2010, Obama avait également perdu pas mal de plumes aux élections de Mi-Mandat. Il a pourtant été réélu en 2012. Même chose pour Clinton, perdant en 1994, réélu en 1996. De plus, le partage des pouvoirs étant plus important en Amérique qu'en France, un président peut justement utiliser une défaite pour rebondir et faire peser sur ses adversaires l'échec de sa propre politique. On l'a vu avec le budget où Obama a réussi à utiliser  à son profit son propre blocage et le faire passer pour être 100% républicain.

 

Evidemment, mon blog va se concentrer sur les résultats de cette très importante élection. En espérant que le Gop aura su tirer les leçons de son échec de 2012.

 

Car une 3e président démocrate d'affilée achèverait de détruire l'Amérique telle que nous la connaissons.

 

Il y a cependant de l'espoir : les Américains pensent à 39% que le GOP saura mieux gérer l'économie que les Democrates (31%) . Et pour 91% des Américains, l'économie est importante.

 

Or, dans un pays qui a vu le chomage augmenter par rapport à la période 2000-2008 et surtout les salaires stagner voire baisser, c'est bien sur ce point que Obama est jugé. Si on ajoute un rejet réel de l'Obamacare, la victoire du GOP est à portée de main.

 

C'est ce qu'il faut espérer. Et c'est un essai qu'il faudra transformer !

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:45

La démocratie s'use quand on renonce à s'en servir. Et quoi de mieux que de pousser l'opposition à renoncer à s'en servir qu'en lui rognant ses droits !

 

Obama l'a compris, lui qui n'a eu de cesse que de manipuler l'opinion public depuis son élection (et même avant), de mentir sur ses actions(le Bengazhigate), ses origines et sa politique !

 

Aux USA, l'opposition a des droits forts, ce qui oblige le compromis ! Même un Georges W Bush, caricaturé en Europe comme un Hitler moderne, en convenait. Il suffit de (re)lire son livre pour montrer combien il fut exaspéré de la politique d'obstruction démocrate en  2006 et 2008, mais aussi dans son propre camp !

 

Mais Bush était un vrai démocrate (dans le sens premier du terme, pas dans le sens Parti Démocrate !!) et respectait les droits de ses opposants.

 

Obama les foule au pied, et ce, sous les bravos de l'occident !!

 

Ainsi, la majorité au Sénat pour enteriner la nomination d'une personne à des postes très importants (ministres, juges fédéraux, directeurs de banque centrale) va passer de 60 à 51 ! Pourquoi ? Parce que les démocrates n'ont que 55 sénateurs !

 

Obama n'a pas osé abaisser ce seuil pour les nominations à la cour suprème ! Pas encore !!

 

Mais gageons que ce premier coup de force, qui n'a provoqué que peu de remous, si ce n'est une réflexion désabusée de John McCain (La minorité ne sera plus capable d'avoir un impact) et des élus républicains, n'est qu'un début pour le dictateur Obama de contrôler encore plus étroitement son pays !

 

Après avoir truqué les élections de 2012, Obama s'attaque donc au fondement même de l'Amérique, celle des pionniers, celle de Lincoln avec le consentement tacite de ses "alliés" en Europe et en Asie !

 

Et qui osera le dénoncer , à part votre serviteur ?

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:10

Cela n'était pas arrivé depuis la présidence Clinton , en 1995. Mais depuis ce matin, minuit, l'Amérique est en panne de budget, en Shutdown car les élus démocrates et républicains ne sont pas parvenus à un accord. Résultat, 800 000 fonctionnaires fédéraux sont en chômage technique.

 

Cette nouvelle permet de remettre plusieurs vérités sur le tapis.

 

La première est qu'Obama ne dispose toujours pas de majorité. Sa ré-élection de 2012, largement entâchée d'irrégularités, ne lui a pas permis de reprendre la main au Congrès, perdu en 2010 lors des élections de mi-mandats. Cela montre aussi que, contrairement à la France, le partage des pouvoirs est plus important, que le Président, même quand il a la majorité, ne peut pas faire ce qu'il veut. Obama qui a cherché à obtenir des pouvoirs exceptionnels ces dernières années, l'avait bien compris et avait tenté de le contourner. Il doit donc de nouveau négocier, comme l'ont fait tous ces prédécesseurs. Pour moi, c'est bel et bien le signe d'une démocratie vivante. Rien à voir avec la France où un Président voire un ministre peut imposer une "réforme" dont personne ne veut.

 

La deuxième est que le Tea Party pèse désormais bien plus lourd qu'on veut nous le faire croire en Europe. Car ce sont bien les membres de ce mouvement qui ont empêché le vote. Leur cible ? L'obamacare, cette assurance maladie "universelle" qui, selon eux, va creuser des déficits abyssaux pour des décennies . Là dessus, ils leur suffit de regarder en Europe et particulièrement en France pour se dire qu'ils n'ont pas tort. De plus, ils estiment que la liberté de chacun ne peut être liée à une "nationalisation" de la médecine et à une intrusion de l'état dans la vie des gens.

 

La troisième, qui découle de ce dernier point, est qu'aux USA, la notion d'ingérence de l'état dans la vie privée reste un sujet largement tabou. La majorité de la presse a voulu nous faire croire que les Américains avaient changé d'avis sur ce point avec l'élection d'Obama. Il n'en est rien. L'Amérique reste un pays où l'on ne fait pas confiance à un état ultra centralisé, et ce, depuis l'Indépendance.

 

La quatrième est qu'un aussi grand pays que l'Amérique ne fonctionne qu'avec 2,9 millions de fonctionnaires fédéraux, c'est à dire moins de 1% de la population. Là aussi, cela montre la décentralisation de ce pays. Et les 800 000 fonctionnaires qui sont au chomage ce matin représentent une part encore plus minime de la population américaine.

 

Enfin, la cinquième est que la presse française va encore se déchaîner. Nous aurons le bon Obama contre les vilains racistes du Tea Party. L'inculture crasse des journalistes français en matière de politique américaine les amènera à pipeauter un peu plus le public français, qui s'y connait encore moins.

 

La bonne nouvelle, c'est que Obama n'a plus la main. Il a beau menacer d'user de son droit de véto, il lui fait de nouveau négocier. Il a voulu lui aussi jouer le bras de fer, il a perdu. Et ce sont les fonctionnaires fédéraux qui perdent avec lui.

 

Et cela, cela risque de lui coûter très cher l'an prochain.

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 07:22

 

Les Américains ont donc voulu continuer à faire confiance à Obama. Enfin, ceux qui se sont déplacés pour voter car, une fois l'euphorie passée, il suffit de regarder les chiffres pour voir qu'une partie de l'électorat républicain n'est pas allé voté, comme en 2008. Les démocrates ayant mieux réussi à mobiliser leur camp, c'est le nombre qui a fait la différence. 

 

On passera sur les bulletins militaires égarés (plus de 700 000), sur ces bureaux de vote où l'on n'exige pas de pièce d'identité et qui ont donné vainqueur, comme par hasard, Obama, sur ces multiples fraudes révélées par le GOP, notamment ce bureau de Philadelphie où la garde nationale a dû intervenir pour que les "blancs" puissent aller voter. De toutes façons, pour une raison que nous ignorons tous, les Républicains ont refusé de se servir de ces éléments pour contester la victoire. Après tout, ils restent majoritaires au pouvoir législatif et veulent donc bien laisser l'exécutif à Obama.

 

Je reste tout de même étonné de voir que l'Amérique a ré-élu un type qui a échoué sur presque tout, la capture de Ben Laden étant l'exception, qui a menti sur à peu près tout, qui a été impliqué dans le scandale de la faillite retentissante d'une entreprise de panneaux solaires, qui a laissé 4 ressortissants américains mourir en Libye sans lever le petit doigt, qui n'a pas su inverser la courbe du chômage, de la hausse du prix de l'essence et qui, de surcroît, oublié la plupart de ses promesses de campagne. Les Américains ont également pardonné les dépenses délirantes de Marie-Antoinette dans ses nombreuses vacances en Europe. Comme quoi, bénéficié d'un énorme trèsor de guerre (on parle d'une campagne de ré-élection à plus de 700 millions de dollars) permet de détruire l'adversaire , de museler les médias et d'acheter les votes par centaines de milliers. Si on ajoute un petit coup de chance climatique, l'ouragan Sandy dont l'arrivée a coïncindé avec la remontée dans les sondages d'Obama, on obtient donc cette victoire.

 

L'Amérique a donc fait le choix de plus d'Etat (c'est ce qui a été martelé hier), plus d'idéologie (le contrôle des armes sera mis à mal et les voyoux se frottent déjà les mains), plus de bling-bling (la cérémonie d'investiture était le lieu où toute la gauche caviar américaine se devait d'être) et plus de démagogie. En 2016, le bilan sera sans doute effroyable, d'autant qu'Obama entend continuer à transformer l'Amérique en machine à voter démocrate en mettant encore plus d'Américains sous dépendance étatique et en modifiant la cour suprême à son image. 

 

Bien sûr, la presse du monde entier s'extasie alors que, mine de rien, Obama a méprisé totalement le reste du monde durant ces 4 dernières années (comptez voir le nombre de voyage qu'il a fait hors d'Amérique). Obama est bien moins ouvert sur le monde que Georges W.Bush qui lui, osait aller affronter l'impopularité hors de son pays.

 

En 2016, on pourra donc faire le bilan de 8 années de présidence Obama. J'espère me tromper, mais le documentaire 2016 : Obama's America sera sans doute en dessous de la vérité. Ce documentaire, que personne n'a daigné nous projeter en Europe, a été l'un des plus gros succès indépendant aux USA l'année dernière. Dommage qu'il n'ait pas mieux réussi à empêcher l'indicible.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 09:19

Pour la presse française, les jeux sont faits ! Obama sera réélu contre un pâle candidat républicain. Normal pour un pays qui continue de croire que l'actuel locataire de la Maison Blanche est quasi capable de marcher sur l'eau !!

 

Aux USA, bien sûr la situation est un peu plus complexe. Si Obama a su rebondir avec la convention démocrate, jugée pourtant médiocre, et être en position de force si l'on en croit les sondages, les 3 débats à venir peuvent tout changer.

 

En 2008, Obama avait fait de bons débats contre McCain sans toutefois les survoler, contrairement à ce que la pravda française voulut nous faire croire. En 2012, la donne a changé. Obama n'est plus le challenger mais il doit défendre un bilan très médiocre. Romney pourra donc l'attaquer sans retenue et le mettre devant ses mensonges, ses contradictions, les magouilles de son administration, les dépenses de sa femme, les gaffes de son vice président Joe Biden (la dernière en date ? Il a déclaré que des hausses d'impôts affaibliraient encore une classe moyenne "dévastée depuis 4 ans". Euh, qui gouverne depuis 4 ans, Joe ?) ou les errements de sa politique étrangère.

 

Obama a tout raté ou presque. Son seul titre de gloire est l'élimination de Ben Laden. Mais pour le reste !! L'économie est en berne, le chômage est énorme, le nombre d'Américains vivant d'aides sociales a explosé, la dette, qu'il critiquait en 2008, est 5 fois plus importante que sous Bush. Et l'Amérique a perdu de sa superbe : elle se retire sans gloire d'Irak, a soutenu la révolution des frères musulmans en Egypte et a même dû se mettre à la traine de la France en Libye !

 

Tout cela, Mitt Romney va le rappeler ce soir ! 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 06:40

L'Iowa n'est que la première étape du processus qui va désigner l'adversaire d'Obama. Voici le calendrier complet des primaires du Gop. (Merci à http://electionsusa2012.wordpress.com pour avoir fait ce calendrier)

- 3 janvier >  Caucus de l’Iowa  – Poids dans les primaires: 28 délégués / Poids dans le collège électoral : 6 grands électeurs

10 janvier Primaire du New Hampshire – Poids dans les primaires: 12 délégués / Poids dans le collège électoral: 4 grands électeurs

21 janvier Primaire de Caroline du sud – Poids dans les primaires: 25 délégués /Poids dans le collège électoral: 9 grands électeurs

- 31 janvier > Primaire de Floride – Poids dans les primaires: 50 délégués /Poids dans le collège électoral: 29 grands électeurs (3ième état le plus important du pays, ex-æquo avec l’état de New York)

4 février > Caucus du Nevada - Poids dans les primaires: 28 délégués / Poids dans le collège électoral: 6 grands électeurs

7 février > Caucus du Colorado – Poids dans les primaires: 36 délégués / Poids dans le collège électoral: 9 grands électeurs

> Caucus du Minnesota – Poids dans les primaires: 40 délégués / Poids dans le collège électoral: 10 grands électeurs

 > Primaire du Missouri – Poids dans les primaires: 52 délégués / Poids dans le collège électoral: 10 grands électeurs

( Cette primaire, purement symbolique, est désormais remplacée par un caucus le 17 mars… )

11 février  > Caucus du Maine – Poids dans les primaires: 24 délégués / Poids dans le collège électoral: 4 grands électeurs

-28 février > Primaire d’ Arizona – Poids dans les primaires: 29 délégués / Poids dans le collège électoral: 11 grands électeurs

                      > Primaire du Michigan – Poids dans les primaires: 30 délégués / Poids dans le collège électoral: 16 grands électeurs

3 mars > Caucus de Washington – Poids dans les primaires: 43 délégués / Poids dans le collège électoral: 12 grands électeurs

6 mars “Super Tuesday”! > Primaires républicaines dans 10 états…

> Caucus d’Alaska – Poids dans les primaires: 27 délégués / Poids dans le collège électoral: 3 grands électeurs 

> Caucus du Dakota du Nord Poids dans les primaires: 28 délégués / Poids dans le collège électoral: 3 grands électeurs

> Primaire de Géorgie  Poids dans les primaires: 76 délégués /Poids dans le collège électoral: 16 grands électeurs

> Caucus de l’Idaho P oids dans les primaires: 32 délégués / Poids dans le collège électoral: 4 grands électeurs

> Primaire du Massachusetts – P oids dans les primaires: 41 délégués /Poids dans le collège électoral: 11 grands électeurs

 > Primaire de l’Ohio P oids dans les primaires: 66 délégués / Poids dans le collège électoral: 18 grands électeurs

> Primaire d’Oklahoma – Poids dans les primaires: 43 délégués / Poids dans le collège électoral: 7 grands électeurs

> Primaire du Tennessee  Poids dans les primaires: 58 délégués / Poids dans le collège électoral: 11 grands électeurs

> Primaire du VermontPoids dans les primaires: 17 délégués / Poids dans le collège électoral: 3 grands électeurs

> Primaire de Virginie  P oids dans les primaires: 49 délégués /Poids dans les primaires: x délégués / Poids dans le collège électoral: 13 grands électeurs

 10 mars  > Caucus du Kansas –  Poids dans les primaires: 40 délégués / Poids dans le collège électoral: 12 grands électeurs   & Caucus des îles Vierges 

> Caucus du Wyoming  –  P oids dans les primaires: 29 délégués / Poids dans les primaires: x délégués /Poids dans le collège électoral: 3 grands électeurs

& Caucus des îles Samoa américaines ( poids dans les primaires: 9 délégués )

-13 mars > Primaire de l’Alabama –  Poids dans les primaires: 50 délégués / Poids dans le collège électoral: 9 grands électeurs

> Caucus de Hawaï –  Poids dans les primaires: 20 délégués / Poids dans le collège électoral: 4 grands électeurs
> Primaire du Mississippi –  Poids dans les primaires: 40 délégués / Poids dans le collège électoral: 6 grands électeurs
- 17 mars > Caucus du Missouri – Poids dans les primaires: 52 délégués / Poids dans le collège électoral: 10 grands électeurs
18 mars > Caucus de Porto Rico - Poids dans les primaires: 23 délégués / Poids dans le collège électoral: 4 grands électeurs
20 mars > Primaire d’Illinois – Poids dans les primaires: 69 délégués / Poids dans le collège électoral: 4 grands électeurs
24 mars > Primaire de Louisiane – Poids dans les primaires: 46 délégués / Poids dans le collège électoral: 4 grands électeurs
3 avril > Primaire du district de Columbia (Washington DC)– Poids dans les primaires: 19  délégués / Poids dans le collège électoral: 3 grands électeurs
Primaire du Maryland – Poids dans les primaires: 37 délégués / Poids dans le collège électoral: 10 grands électeurs
Primaire du Texas – Poids dans les primaires: 155 délégués / Poids dans le collège électoral: 38 grands électeurs (2ième état le plus important du pays après la Californie)
Primaire du Wisconsin – Poids dans les primaires: 42 délégués / Poids dans le collège électoral: 10 grands électeurs
24 avril > Primaire du Connecticut – Poids dans les primaires: 28 délégués / Poids dans le collège électoral: 7 grands électeurs
Primaire du Delaware – Poids dans les primaires: 17 délégués / Poids dans le collège électoral: 3 grands électeurs
Primaire de New York – Poids dans les primaires: 95 délégués / Poids dans le collège électoral: 29 grands électeurs (3ième état le plus important du pays, ex-æquo avec l’état de Floride)
Primaire de Pennsylvanie – Poids dans les primaires: 72 délégués / Poids dans le collège électoral: 20 grands électeurs
Primaire de Rhode Island – Poids dans les primaires: 19 délégués / Poids dans le collège électoral: 4 grands électeurs
8 mai  > Primaire de Caroline du Nord – Poids dans les primaires: 55 délégués / Poids dans le collège électoral: 15 grands électeurs
Primaire d’Indiana - Poids dans les primaires: 46 délégués / Poids dans le collège électoral: 11 grands électeurs
Primaire de Virginie-Occidentale – Poids dans les primaires: 31 délégués / Poids dans le collège électoral: 5 grands électeurs
15 mai  > Primaire du Nebraska – Poids dans les primaires: 35 délégués / Poids dans le collège électoral: 5 grands électeurs
Primaire de l’Oregon – Poids dans les primaires: 28 délégués / Poids dans le collège électoral: 7 grands électeurs
22 mai > Primaire d’Arkansas – Poids dans les primaires: 36 délégués / Poids dans le collège électoral: 6 grands électeurs
Primaire du Kentucky – Poids dans les primaires: 45 délégués / Poids dans le collège électoral: 8 grands électeurs
5 juin > Primaire de Californie – Poids dans les primaires:  172 délégués / Poids dans le collège électoral: 55 grands électeurs (Premier état du pays en terme de démographie)
Primaire du Dakota du Sud – Poids dans les primaires: 28 délégués / Poids dans le collège électoral: 3 grands électeurs
Primaire du Montana – Poids dans les primaires: 26 délégués / Poids dans le collège électoral: 3 grands électeurs
Primaire du New Jersey – Poids dans les primaires: 50 délégués / Poids dans le collège électoral: 14 grands électeurs
Primaire du Nouveau Mexique – Poids dans les primaires: 23 délégués / Poids dans le collège électoral: 5 grands électeurs
26 juin > Primaire de l’Utah – Poids dans les primaires: 40 délégués /Poids dans le collège électoral: 6 grands électeurs
  & fin des primaires républicaines…
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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 07:10

Les primaires Républicaines ont à peine commencé et Michelle Bachman a d'ores et déjà renoncé. Son faible score dans l'Iowa lui  a fait prendre conscience qu'elle n'avait pas beaucoup de chances d'aller au bout et qu'il ne servirait à rien de dépenser de l'argent . Reste une question : où iront ses électeurs ? Sans doute pas vers Mitt Romney, jugé trop modéré. Peut être se reportiront-ils sur Rick Santorum.

 

Autre fait important concernant les primaires : la décision de Georges W Bush de ne pas intervenir. Il a décidé de rester neutre, de ne pas "plonger dans le marécage". Il est vrai que depuis 4 ans, hormis son livre, Bush est resté très discret, appliquant à la lettre ce qu'il avait dire lors de sa passation de pouvoir. On a lui a d'ailleurs reproché, y compris en France, de ne plus intervenir. Mais c'est une des différences entre notre pays et l'Amérique : quand un politique sait que son temps est passé, il s'efface.

 

Notons que Bush père a moins d'état d'âme. Il a choisi son candidat : Mitt Romney, estimant qu'il est le meilleur pour battre Obama. Ce choix est logique, Bush père étant finalement devenu plutôt centriste durant son mandat.

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 06:56

Alors qu'en France, on se focalise sur la "primaire" socialiste, les USA continuent à envoyer des signaux forts à Obama. Outre des sondages vraiment pas terribles, le président vient de voir deux sièges démocrates basculer du côté des Républicain.

 

Il s'agit de la victoire de Bob Turner dans l'état de New York, une chose jamais vue depuis 1922 ! Cela en dit long sur la méfiance et le rejet des électeurs de la politique démocrate un an après leur échec aux élections mi-mandats.

 

Plus traditionnel, la victoire de Mark Amodei dans le Névada, état ancré à droite depuis des lustres.

 

Mais ce qui inquiète aussi la Maison Blanche, c'est de voir qu'en Californie même, terre démocrate par excellence, il passe également sous la barre des 50% de satisfaits !! 46 pour être exact. Cela dit, on ne sait pas si les Californiens sont déçus par le fait qu'Obama n'ait (heureusement) pas tenu ses promesses les plus à gauche ou si cela participe du mouvement de grogne général dans le pays !

 

Ajoutons à cela la montée en puissance du texan John Perry et il est clair qu'on commence à se poser de sérieuses questions à Washington...

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