3 octobre 2008
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C’était le débat de tous les dangers, celui qui voyait s’affronter Joe Lagaffe et Sarah Palin, que ses adversaires estiment être le boulet républicain.
Et effectivement, c’est bel et bien Palin qui avait le plus à perdre puisque Joe Biden ne compte quasiment pas dans le dispositif Obama.
Hier, la presse nous a répété à l’envi que Palin se ferait forcément dévorer par Biden, rappelant les propos de l’interview tronquée de CBS et se répandant en bons mots sexistes sur la colistière de McCain.
En surfant ce matin sur les sites d’informations, petite surprise : on parle de match équilibré, de coups mais pas de KO, de débat de qualité… Une fois de plus, les deux camps ont montré qu’ils étaient capables de faire un bon débat. J'ai même pu entendre que Biden avait été soporifique au début avant de monter en puissance à la fin. On est bien loin du scénario où "l'idiote créationniste allait bafouiller en direct devant le vieux politicien"
Qui en doutait vraiment ?
Sarah Palin, qui avait le plus à perdre, est donc logiquement celle qui a le plus gagné.
Mais gageons que « ON » nous dira le contraire et que c’est forcément le camp démocrate qui rafle la mise.
Réponse dans quelques jours.
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Politique américaine
24 septembre 2008
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Il y a les politiques qui font de la politique pour eux-mêmes...
Il y a les hommes qui font de la politique pour leur pays ...
Il y a les hommes qui se placent sous les projecteurs ...
Il y a les hommes qui les braquent sur leur pays et sur ses problèmes...
Il y a ceux qui parlent ...
Il y a ceux qui agissent ....
Il y les hommes qui vont jusqu'au bout de leurs idées, qui refusent qu'on les libère parce que leur père et leur grand père furent des héros de guerre, qui acceptent l'idée d'être torturé pendant 5 ans plutôt que de bénéficier d'un passe droit que leurs frères d'armes ne peuvent s'offrir.
Il y John McCain qui suspend sa campagne , qui demande à Obama de penser déjà à l'Amérique avant une lutte pour le pouvoir.
Qu'il soit élu ou non, John McCain aura définitivement prouvé que la politique est parfois une question d'honneur !!!
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20 septembre 2008
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Move America Forward a produit ce nouveau spot sur la façon dont Obama a voulu se servir des troupes en Irak pour sa campagne électorale. Les propos du candidat , rapportés par le NYPost ont d'ailleurs été confirmé par le staff démocrate.
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16 septembre 2008
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Trouvé sur Le Figaro, ce délicieux portrait de Joe Biden
Le colistier de Barack Obama est loin de susciter le même engouement que sa rivale républicaine. Seules ses gaffes font parler de lui.
Le jour où John McCain et Sarah Palin électrisaient une foule de 15 000 personnes en Virginie, Joe Biden parlait devant 800 personnes dans le New Hampshire. Après avoir été applaudi par les militants démocrates, le choix du sénateur du Delaware comme colistier de Barack Obama pâtit de la comparaison avec le ticket républicain. Le président de la commission des affaires étrangères du Sénat devait, à 65 ans, apporter son expérience internationale, rassurer l'électorat, renforcer la crédibilité des attaques contre John McCain et ajouter une touche populaire au tandem démocrate.
Trois semaines après des débuts encourageants, il semble s'être totalement effacé : «Il n'a aucun impact discernable, estime le sondeur Doug Schoen dans le Washington Post. C'est comme si ça se jouait à deux contre un.» Tandis qu'Obama et Biden font campagne séparément pour couvrir plus de terrain, McCain et Palin rompent avec la tradition en préférant les apparitions communes qui drainent des foules plus larges. Cette stratégie a un tel impact médiatique que même Joe Biden s'interroge : «Hillary Clinton est plus qualifiée que moi pour être vice-présidente, a-t-il déclaré la semaine dernière. Franchement, elle aurait sans doute représenté un meilleur choix que moi.»
Lapsus freudiens
Cet aveu est contredit par l'entourage d'Obama, qui veut croire que le fond finira par l'emporter sur la forme. Mais sa petite phrase sur Clinton trahit son penchant pour les gaffes en série. Dans le Missouri, la semaine dernière, il a invité le sénateur local Chuck Graham à «se lever pour que tout le monde (le) voie.» Il avait juste oublié que ce paraplégique se déplace en fauteuil roulant. Après qu'il eut appelé John McCain «George», parlé de la future «Administration Biden» et qualifié Palin de «gouverneur adjoint», l'équipe d'Obama s'est fait une raison : au moins ses «lapsus freudiens» ramènent-ils sur lui les projecteurs.
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10 septembre 2008
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08:30
La grande classe !! Obama se sent sans doute nerveux suite à la remontée dans les sondages de son rival. Voilà donc comment il contre attaque !! “You can put lipstick on a pig. It’s still a pig,” he said as the crowd cheered and yelled and eventually got to their feet.
“You can wrap an old fish in a piece of paper called change. It’s still gonna stink.”
Traduisons
"Vous pouvez mettre du rouge à lèvre à un porc, cela reste un porc" !!
"Vous pouvez envelopper un vieux poisson dans un papier appelé changement. Cela pue toujours autant.
La première phrase s'adresse bien sûr à Sarah Palin , qui avait dit que la différence entre un Pittbull et elle, c'était le rouge à lèvre. La deuxième phrase s'adresse à John McCain qui estime être le candidat du changement !! On s'affole dans le camp démocrate et Obama commence à perdre les pédales. Et dire que 80% des Français votent Obama !!!
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4 septembre 2008
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05:28
Incroyable comment la « haine » ordinaire peut galoper vite. Témoin, Sarah Palin !!
Choisie la semaine dernière, à la surprise générale, pour être co-listière de John McCain, la gouverneure de l’Alaska voit désormais sa vie privée étalée à la une des journaux de toute la planète et les journaleux fouillant ses poubelles, histoire de faire LE scoop !! La France n’est pas en reste et les médias pro-Obama y vont tous de leur couplet sur le « risque qu’a pris McCain ».
On a donc eu droit à de sacrées révélations : ainsi son mari a eu une contravention pour conduite en état d’ivresse, il y a 20 ans !! Ou alors, le NYT (organe officieux des Démocrates) l’a annoncée comme membre d’un parti indépendantiste, avant de se rétracter honteusement aujourd’hui. Ou bien, on a annoncé qu’elle avait osé faire du lobbying. En toute légalité, cela dit.
Le gros problème est que la gauche (américaine et planétaire) semble être terrifiée par Sarah. Sinon, pourquoi tant de basses attaques ?
Palin est le choix qu’Obama aurait pu faire afin de combler les électrices de Clinton. Mais Obama a préféré un sénateur expérimenté, mais qui ne lui fera pas d’ombre. McCain a pris un risque, peut-être démentiel mais on sait désormais de quel côté est l’audace.
Palin est une femme qui ne se moule pas dans le rôle de la femme telle qu’en rêve la gauche. Elle est Républicaine, anti-avortement, chrétienne, membre de la NRA mais surtout elle est compétente. Car qu’on ne s’y trompe pas, gouverner un état n’est pas à la portée de n’importe qui. Elle a su montrer qu’elle en avait l’étoffe.
Le camp démocrate ne sait pas comment attaquer McCain. Avant l’été, Obama espérait et souhaitait une route toute simple, pavée de fleurs presque. Les médias étaient avec lui, l’Europe lui tendait les bras, et son duel fratricide avec Clinton était derrière.
Mais deux mois après sa désignation lors des primaires, il n’a pas encore pris l’envol espéré. La convention de Denver aurait dû lui donner 15 points d’avance. Il en a 6 chez Gallup, 2 chez Rammunsen et même -2 chez Zogby !!
De l’avis de tous les observateurs sérieux, rien n’est joué. Et Sarah attirera forcément un électorat féminin que l’on disait acquis à Obama. Sarah attire les supportrices déçues d’Hillary. Pas toutes, bien sûr, mais pas loin de 25%.
Or, pour une élection qui se jouera à un cheveux, chaque voix compte.
Alors, oui, la gauche qui ne voit pas comment attaquer un McCain impérial, un McCain qui a osé saborder le début de sa convention pour ne pas choquer les victimes de Gustav, un McCain qui a osé faire un clip de félicitations pour l’investiture de son rival, cette gauche a donc décidé de frapper celle qui lui fait peur.
Car Sarah Palin effraie, sinon pourquoi ces attaques ? Pourquoi ne pas taper sur le « vieux » ? Parce qu’on croit la jeunette plus fragile ? Parce qu’on a peur des représailles ?
Or la jeunette a ravi l’Alaska à un vieux briscard de la politique. Avec la grossesse de sa fille, elle apparaît comme une mère comme tant d’autres, victimes des problèmes de tous. Une femme humaine, pas un monstre froid. Une Américaine dite profonde. Profond, un gros mot pour la gauche, une qualité pour l’Amérique !!
Alors, oui, il est bien trop tôt pour dire l’issue de cette élection mais mine de rien, McCain et Palin ont réussi à inverser la tendance négative, ils ont brouillé les cartes, ils ont désespéré tous ceux qui espéraient une issue rapide.
McCain est revenu de tout : du Vietnam, du cancer, d’une première primaire perdue en 2000. Qui pourrait croire qu’un type avec une telle volonté puisse mettre un genoux à terre !!
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3 septembre 2008
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Published by Dave
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Politique américaine
1 septembre 2008
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En relisant les commentaires récents (désolé, je n’ai pas toujours le temps d’y répondre), je me suis rendu compte que, comme toute idéologue, je n’ai pas expliqué pourquoi je ne voterais pas Obama si j’étais américain. Cela a même amené un de mes amis sur le net à me poser directement la question. Je ne compte pas convaincre qui que ce soit. Après tout, chacun a son avis et il n’est pas dans mon rôle d’imposer mes idées. Par contre, je peux les expliquer. La couleur de peau d’Obama, je m’en moque totalement. Qu’il soit noir, blanc, jaune, vert à pois bleus, on ne juge pas un être humain sur sa couleur de peau mais sur ses actes. Le racisme n’est pas dans ma nature, loin de là. J’ai toujours combattu le Front National mais aussi le racisme ordinaire. Tous les racismes ordinaires, y compris le racisme anti-blanc. Ce qui me fait peur chez Obama, c’est sa volonté de discuter avec tout le monde : avec le Hamas, avec l’Iran, avec le Hezbollah, avec ceux qui entendent détruire la liberté dans le monde. À l’heure où le Moyen-Orient commence enfin à découvrir la démocratie, le pluralisme, pourquoi devrions-nous refaire les erreurs anciennes. Il fut un temps où les démocraties ont discuté avec le Mal, dans les années 30. L’Allemagne hitlérienne, l’Italie fasciste et la Russie Soviétique riaient sous cape quand elles voyaient des gens élus démocratiquement accepter toutes reculades pour éviter une guerre inévitable. Obama veut la paix dans le monde. C’est louable. Mais il ne comprend pas ce monde. Il a voté contre la libération de l’Irak en 2002 mais refuse d’admettre que la stratégie du général Patreus a été la bonne. Hillary Clinton l’a fait. Mais surtout, Obama est un flip-flop. Il parle de paix, mais dit vouloir bombarder le Pakistan, état allié des USA. Il veut parler avec les Mollahs qui rêvent d’atomiser Israël tout en disant qu’il protègera Israël. Israël qu’il avait commencé par décrire comme une « épine » dans le flanc américain. Obama vient de la gauche américaine, celle qui rêve de copier les solutions européennes qui ont échoué. Il crache sur les Républicains, mais oublie que c’est grâce à une loi de Nixon que lui et sa femme ont pu entrer à l’université. L’Amérique des 70’s est celle qui a vraiment mis à bas la ségrégation. Et pourtant, cela n’empêche pas sa femme Michelle de penser qu’un noir n’est bon qu’à se prendre une balle. Obama m’effraie quand il dit vouloir mettre à bas tout ce que l’équipe Bush a fait depuis 8 ans. Des erreurs il y en a eu, comme dans tout gouvernement. La gestion de l’après-irak a été mauvaise de 2004 à 2007. Et le déficit s’est bien trop accentué. Quant à Katryna, même si on ne peut pas passer sous silence la responsabilité du gouverneur de Louisiane (d’ailleurs battue aux élections cette année) et du maire de la Nouvelle-Orléans, il est clair que Washington n’a pas pris assez vite au sérieux la menace Mais certaines erreurs étaient déjà en gestation sous l’ère Clinton, le 11 septembre a été préparé sous Clinton, la bulle Internet qui a fait tant de mal à l’économie lors de son éclatement est née dans les années 90, tout comme la pratique des subprimes. Hausses d’impôts et reculs militaires sont le sel de son programme. À l’heure où le monde redevient dangereux, où des anciens ennemis se rappellent à notre souvenir à l’est, que faut-il donc au monde : un homme qui a construit sa campagne sur la division, ou un homme qui a souffert dans sa chair du totalitarisme et qui veut le rendre plus sécurisé. Obama est brillant quand il parle avec un prompteur, il a du charisme. Mais Clinton en avait aussi, il en avait plus que Bush père. Mais il a échoué sur un certain nombre de point. Clinton n’a pas su voir la menace islamiste, il a abandonné la Somalie et Haïti, n’a rien fait contre les talibans, a laissé Saddam Hussein violer toutes les résolutions de l’ONU. Je n’aime pas Obama parce qu’il serait démocrate mais parce qu’il incarne une Amérique qui ne me plaît pas. La mise en scène de son discours à Denver était très rodée mais qu’a-t-on entendu ? Des attaques incessantes contre un McCain qui serait coupé de la réalité (mais qui ne se produira pas dans un temple grec) et une longue litanie de hausse d’impôts. Où est la vision promise ? Obama n’incarne pas, pour moi, le rêve américain. Il incarne un retour à une politique qui a fait tant de mal à la planète, celle de Carter. Sous Carter, nous avons eu l’émergence des Mollahs en Iran, nous avons eu l’URSS qui envahissait l’Afghanistan. Deux actes qui, 30 ans plus tard, ont plongé le monde au bord du gouffre. Alors, oui, si j’étais américain, je voterais John McCain parce que je me sens proche de lui. Je me fous qu’il soit blanc, qu’il soit âgé, qu’il soit un ancien militaire, héros de guerre, fils de militaire. Ce que je regarde, ce sont ces idées. Elles sont proches des miennes. Je suis prêt à le suivre !! Je suis prêt à suivre Sarah Palin. Mais Obama est élu, alors je crains que l’on ne replonge dans une ère troublée. Je peux me tromper car après tout, Obama prendra peut-être alors la mesure de son rôle. Il comprendra peut-être qu’on ne discute pas avec ceux qui veulent vous détruire. Il comprendra peut-être que Bush a fait le sale boulot, endossé le rôle du méchant, comme Reagan en son temps. Peut-être , mais j’en doute.
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31 août 2008
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18:45
Petite vidéo-portrait de Sarah Palin, la désormais mondialement connue colistière de John McCain.
Il n'y a pas à dire, elle aussi a la pêche !!
(Vidéo réalisée par Drzz, le blogger qui bosse plus vite que son ombre !!)
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30 août 2008
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Le moins que l'on puisse dire c'est que McCain a réussi au delà de toutes espérances le lancement de la dernière ligne droite de sa campagne, avant la convention républicaine de la semaine prochaine (dont on se demande si elle sera aussi commentée que celle des Démocrates par nos chers médias). Le choix de Sarah Paulin a non seulement étonné le monde entier mais en prenant le contrepied d'Obama, McCain vient de remettre la balle au centre. Comment les Démocrates pourront-ils critiquer l'inexpérience d'une Vice Présidente sans parler de celle d'un président ? Comment les Démocrates pourront-ils continuer de dire que McCain , c'est Bush 4 more years ? Et surtout, ceux qui voulaient que le changement vienne à Washington et non attendre que le changement vienne de Washington savent désormais que c'est McCain qui a fait ce choix. Alors oui, Sarah est pro-life (mais mère de 5 enfants dont un fils handicapé), membre de la NRA (tout comme Michael Moore) et ses positions sont conservatrices. Mais elles ne sont pas si éloignées de celle de Mme Clinton. Et les fans de l'ex-first lady l'ont bien compris, il suffit d'aller voir les forums pro-Hillary. C'est l'euphorie. Désormais, ce sera vraiment programme contre programme mais l'Amérique profonde , celle qui n'entend pas se laisser berner par les flonflons, a une nouvelle championne !! Go, Sarah Go !!
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