![]() "Nous vivrons bientôt une époque où chacun aura le droit de dire ce qu'il pense, et ce sera sans problème, car alors tout le monde pensera la même chose" Andy Wahrol | ||
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Inutile de revenir sur le retrait de la présidence de l’Epad de Jean Sarkozy. Tout a été dit et désormais, ceux qui pensaient que la gauche ne gouvernait pas le pays devront bien ouvrir les yeux. Torpiller les réformes ne suffit donc pas, il faut désormais, pas des campagnes de lynchages médiatiques bien orchestrées, dénigrer tout ce qui porte le nom de Sarkozy. On notera juste que, une fois la décision de Sarkozy prise, les médias se sont rappelés que la présidence de l’Epad n’était pas rémunérée, rendant donc caduque les accusations de la gauche concernant le fils à papa qui se trouve un job. Un travail non payé, on appelle cela du bénévolat. Mais la gauche qui a inventé le concept d’emploi fictif bien avant le couple Tibéri (on se rappelle du scandale de la Mnef) n’en a cure.
L’affaire Sarkozy a donc monopolisé les médias. Les broutilles comme cet attentat contre les Pasdaran en Iran ont été traitées par-dessus la jambe.
Or cet attentat montre que l’Iran continue d’occuper médiatiquement le terrain pour afin de faire oublier son programme nucléaire. En accusant les Américains d’avoir commandité l’acte, Téhéran conforte son image, dans les masses arabes, d’opposition numéro 1 au grand Satan. C’est également une preuve que le Nobel donné à la va vite à Obama n’a pas vraiment impressionné les Perses. Cela a permis aussi de montrer des Iraniens soudés autour du régime et de légitimer le président.
Dès lors la question se pose : à qui profite le crime ? Aux Américains ? Pas vraiment puisque seule une action d’envergure pourra vraiment mettre l’Iran à terre. Ce ne sont pas quelques morts dans les rangs des gardiens de la Révolution qui arriveront à ce résultat.
À l’opposition iranienne en exil ? Pas vraiment non plus, puisque la voilà accusée de commanditer des actes lâches.
Non, seul le régime sort grandi. Cela a permis de « souder » le peuple et surtout de mettre de côté les négociations ratées de Genève.
En ne s’intéressant pas à l’Iran, les médias prennent le risque de légitimer totalement la tentative du régime d’accéder au nucléaire militaire. Le Français moyen ignore totalement le bras de fer entre occidentaux et perses, pourtant crucial pour notre avenir.
De même que le 1000e mort de la grippe H1N1 aux USA est passé quasi inaperçu. Certes 1000 morts sur une population de 300 millions, c’est dérisoire. Mais cela montre cependant que cette grippe n’est pas si inoffensive. Pendant des semaines, les médias ont hurlé à la catastrophe à venir, puis, celle-ci n’arrivant pas, ils ont changé de fusil d’épaules en estimant que finalement, le gouvernement avait pris peur trop vite. À ce niveau d’hypocrisie, mieux vaut en rire : la presse crée les conditions d’une psychose pour ensuite la dénoncer. Résultat : une grande majorité de Français ne se vaccinera pas.
Espérons juste alors que nous n’atteindrons pas le pic US. De toute façon, la presse se déchaînera alors contre l’Etat, estimant qu’il n’a rien fait pour.
C’est comme cela, un pays dirigé par la presse de gauche : quoi que l’on fasse, on a tort !!
Jean Sarkozy se doutait-il de la tourmente qu’il allait créer en se positionnant comme futur président de l’Epad ? Peut-être, mais là n’est pas vraiment la question. Ce qui est sûr, c’est qu’on a assisté à un éblouissant bal des faux-culs de la part de toute la classe politique et d’une montée de jalousie du pays entier. Car que reproche-t-on au président Sarkozy ? de favoriser ses enfants !! Et la gauche, dont la mémoire est de plus en plus courte au fil des années, s’en donne à cœur joie, mais oublie que Mitterrand plaça toute sa (ses) famille(s) à droite et à gauche, l’un de ses fils gagnant même le surnom de Papa m’a dit. La fille de Chirac fut longtemps l’une des éminences grises de l’Elysée. Et l’on pourrait continuer longtemps ainsi : Martine Aubry est la fille de Delors, la dynastie Dassault est là depuis des années, Marine Le Pen n’est pas née Dupont, les enfants et petits enfants De Gaulle ont plutôt bien profité de la notoriété de leur grand père… Et il n’y a pas que le monde de la politique : Kassovitz, De Caunes, Belmondo, Halliday, Thompson, Dutronc, Delon, Balasko, M… Derrière tous ces noms se cachent un papa ou une maman qui faisait déjà dans l’artistique.
Ceux qui s’étonnent de voir qu’un homme possédant une quelconque parcelle de pouvoir politique ou artistique place ses enfants sont soit de grands naïfs soit des tartuffes de première. Et je rigole encore plus en voyant certains chasseurs de sorcière à gauche baptisé leur site de protestation papamadit2.com alors que dans les années 80 et 90, ce genre de népotisme ne les dérangeait absolument pas. On atteint là des sommets d’hypocrisie.
Quant à la jalousie du quidam moyen, elle devient également abracadabrantesque. Pas une seule émission sans le témoignage d’une mère épleurée dont le rejeton a 100 fois plus de diplômes que le fils Sarkozy, mais qui en réduit à bosser au Mac Do, malgré son Bac + 15. Et le couplet sur les puissants qui se moquent du peuple revenant alors en boucle. On a également droit au « il est trop jeune, il n’a pas les épaules solides » par des gens qui disaient exactement la même chose l’an dernier à propos du Prix Nobel de la farce… heu de la paix 2009. Apparemment, la jeunesse est bien quand elle est de gauche. Elle peut avoir des responsabilités quand elle est de gauche. Mais si elle a le malheur d’être étiquetée « à droite », haro sur le baudet !!
Qu’on se le dise, je me fiche totalement de qui prendra la direction de l’Epad. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir s’il sera efficace. Et dans ce cas, on jugera sur pièce. Car mine de rien, en s’exposant ainsi, Jean Sarkozy prend un sacré risque, un pari énorme, car il sait qu’il sera disséqué par une meute qui n’adore que la curée. Frédéric Mitterrand vient d’en faire l’expérience, massacré par tous ces ex-amis qui ne lui reprochent pas ses relations sexuelles tarifées mais bel et bien d’être passé sous la coupelle de Sarkozy. Carla Bruni subit aussi le même type de comportement l’an dernier. D’excellente chanteuse engagée à gauche, elle est subitement devenue nulle à partir du moment où elle a fréquenté le président. Pour ma part, je l’ai toujours trouvée mauvaise. Il est vrai que contrairement à la gauche, j’ai de la suite dans les idées. Et des convictions.
On peut également que l’affaire Sarkozy est tombée à pic pour la gauche et pour les médias pour éviter de commenter deux ou trois petits trucs passés quasi inaperçu : le prix Nobel d’Obama (je pense qu’aux Oscars, il risque de tout rafler, en prévision de sa future carrière de cinéaste de génie et qu’aux MTV Awards, les Britney Spears et autre Madona redoutent qu’il se mettent à chanter), le score énorme de David Douillet, les matchs de l’équipe de France, la fin du procès Clearstream, les banques qui engrangent de nouveau des bénéfices considérables (elles ont déjà remboursé les aides de l’état). À propos des banques, Obama qui voulait réformer le système vient d’avaler une nouvelle couleuvre : tout est redevenu comme avant. Bon, il ne leur en veut pas trop, puisque c’est la crise de 2008 qui lui a permis de devenir président, en mentant effrontément sur l’origine des difficultés.
Finalement, la presse française reste égale à elle même : seul le people l’intéresse, la vraie info passe à l’as.
L’événement le plus marquant de cette semaine n’est pas le 60e anniversaire de la dictature communiste chinoise. Après tout, pourquoi faire de la publicité à ces ordures du PC chinois.
Cela aurait pu être le procès Clearstream, dont on n’espère plus grand chose. Ce sera la parole des uns contre celle des autres, De Villepin continuera son show (l’envoi d’un huissier à l’Elysée à cause du lapsus télévisuel de Sarokzy montre bel et bien le mépris de la justice de l’ancien premier ministre) et, à mon sens, on ne saura jamais qui a manipulé qui. D’ailleurs, est-ce si important ? Le président aurait du laisser tomber cette histoire ridicule il y a des années.
J’ai déjà parlé de Polanski en long et en large, y compris sur mon blog cinéma (ce qui m’a d’ailleurs valu quelques commentaires totalement hallucinants). On peut cependant revenir quelques instants sur les délires des défenseurs du cinéaste. Après avoir parlé des « mœurs qui avaient lieu dans les 70’s » (comprendre, à l’époque, c’était permis) puis avoir sali la victime (qui serait venue faire des photos dénudées, poussée par sa mère, faisait plus que son âge, avait déjà couché avec des garçons…) , ils nous ont poussé la chansonnette de la justice à deux vitesses, de l’acharnement d’un procureur qui ne pense qu’à se faire de la pub, de la Suisse qui n’a rien dit au fils de Kadhafi…. Tout cela pour noyer le poisson : Polanski a soulé une gamine pour la violer. Et que cela ce soit passé il y a 30 ans ne change rien à l’affaire !!
Un autre événement a retenu mon attention : le fait que la peine de mort existe toujours en France. Attention, pas pour les pédophiles, les tueurs d’enfants, les violeurs ou les serial killers, mais pour les victimes qui rencontre tous ces prédateurs.
Et il d’autant plus intolérable de voir qu’une fois de plus, c’est un de ces prédateurs, remis en liberté à la va vite qui a tué !! Condamné pour viol sur mineure en 2002 à 11 ans de prison, (tiens, tiens, Frédéric Mitterrand n’a pas encore pris sa défense), Manuel Ribeiro, le meurtrier Marie Christine Hodeau avait déjà été mis en liberté 4 ans (au lieu de 11 !!) à condition de ne pas s’approcher de sa victime. Mais au bout de 5 mois, n’ayant pas respecté cette dernière chose, il était reparti en prison. Pour deux ans seulement, puisque en 2007, il sera de nouveau remis en liberté conditionnelle.
La suite, on la connaît : Manuel enlève et tue Marie-Christine. Pire encore, le violeur pédophile est soupçonné dans une autre affaire, le meurtre de Caroline Marcel (45 ans), retrouvée le 23 juin 2008 étranglée alors qu’elle faisait son jogging !!
Ainsi donc, en France, on peut séquestrer et violer une gosse de 13 ans, faire 6 ans de prison (au lieu de 11, ce qui est franchement peu cher payé) , ressortir et recommencer.
On nous bassine de nouveau avec la castration chimique, mais il y a bien plus simple : une corde ou une balle. C’est propre, ça va vite et le meurtrier, une fois décédé, ne risque pas de recommencer !!
Il s’en est passé des choses cette semaine, mais trois faits ont retenu mon attention. Le premier d’entre eux nous laissent entrevoir des lendemains franchement déprimants et c’est encore à Obama qu’on les devra !!
71 ans après avoir laissé tombée la Tchécoslovaquie, ouvrant ainsi la voie au plus grand conflit de tous les temps, le monde libre (enfin, ce qu’il en reste) abandonne de nouveau l’est de l’Europe.
Reagan avait lancé le processus, Bush père avait donné le coup de grâce et même Clinton avait tenté de ramener la Russie dans le camp occidental.
W avait compris que le nouveau tsar Poutine représentait de nouveau un danger pour l’Europe et les USA. Patiemment, il avait tissé des liens avec ces jeunes pays, ivres de liberté, parvenant même à ce qu’il l’accompagne dans la libération de l’Irak.
Hélas, l’élection d’Obama a, là aussi, changé la donne, vu que le naïf clone métis de Carter vient d’abandonner le projet de bouclier anti-missiles qu’avait mis en place son prédécesseur !!
Incroyable stupidité : alors que le monde s’est radicalisé, Obama tourne le dos à l’un de ses adversaires. Alors qu’il a déjà, par son attitude obtuse, réussi à ressouder la nébuleuse islamiste, redonner de l’espoir aux terroristes en Irak et permis à l’Iran de continuer sa marche vers la bombe, voilà qu’il redonne à la Russie un plein contrôle sur ses ex-vassaux d’Europe de l’Est.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Depuis que Bush avait réussi à attirer hors de l’orbite de l’ex-puissance soviétique, les pays de l’Est, Moscou n’a eu de cesse que de briser ces liens, organisant même une guerre en Géorgie, excitant les nationalismes de chaque ex-province. Le bouclier anti-missiles était une occasion rêvée pour ces pays si longtemps sous la tutelle d’un maître brutal que de s’en libérer et pour longtemps. Mais Obama a tourné le dos à l’ancien rêve de liberté de W. Et pour quoi ? pour économiser l’argent nécessaire à sa réforme de santé dont les Américains ne veulent pas.
Oui, Obama a vendu la liberté de la moitié d’un continent ainsi que notre sécurité pour ses vieilles lunes socialistes. Car ne nous leurrons pas. Débarrassés de ce qu’ils considéraient comme une menace contre eux, les Russes vont pouvoir reprendre leur politique agressive. Combien de temps avant que l’ouest du continent soit de nouveau dans leur ligne de mire ?
L’autre événement de la semaine, c’est la naissance d’un nouvel abruti négationniste à savoir Mathieu Kassovitz. Cinéaste doué mais intellectuellement douteux (La Haine est une apologie de la violence urbaine) , Kassovitz se livre donc à son petit numéro de Meyssand et doute bien évidemment des conclusions du 11 septembre et de son corollaire : Bush et sa « clique » sont bel et bien derrière le « désastre causé par l’homme » (oui, c’est le nouveau nom donné par la Maison-Blanche afin de ne pas froisser les gentils islamistes !!). Décidément, comme le dit Audiard « Les cons, ça ose tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît ».
Une autre conne qui a fait parler d’elle, c’est notre Marie-bobo nationale, alias Ségolène Royal.Sûr que la championne du repentir poitevine doit l’avoir mauvaise de voir que le clan Aubry a triché allègrement de manière plus intelligente qu’elle. Mais est-ce alors raisonnable, quand on fait des excuses à l’Afrique toutes les deux minutes, que d’aller draguer Georges Freche, qui déclara naguère que les Harkis étaient des sous-hommes et qu’il y avait trop de noirs en équipe de France.
Premier article d’un genre nouveau : un retour sur la semaine écoulée qui se fera le dimanche (qui, je le rappelle, est considéré comme le premier jour de la semaine).
Cette semaine a été marquée par un triste anniversaire, celui du meurtre de masse perpétré par Al Quaïda à New York, Washington et en Pennsylvanie (même si le drame a pu être minoré par le courage d’une poignée de passagers). Je dis meurtre de masse, j’aurais pu écrire attentats islamistes. Par contre, je vomis le terme « désastre provoqué par l’homme », selon la terminologie ô . Le clown qui dirige l’Amérique n’en peut plus de faire des courbettes au monde musulman et à jouer sur le politiquement correct pour éviter les choses qui fâchent !! De plus voir que le clown ne s’est recueilli qu’un petit quart d’heure à Washington rappelle son geste désinvolte l’an dernier quand, invité avec le sénateur McCain à déposer une rose à Ground zéro, il l’avait balancé presque distraitement.
Les médias français ont cependant été relativement discrets face à ce 8e anniversaire. À part un bon documentaire sur France 3 lundi, qui présentait pas mal d’images inédites, peu de gros titres. La mémoire est ainsi faite quand on n’est pas concerné !! Et puis, l’anti-américanisme français est tellement bien ancré chez nous que les journalistes ne vont pas encore pleurer sur ces Yankees arrogants, même dirigés par le messie. Après tout, le 11 septembre, ils l’ont mérité, non ? Et même s’ils n’avaient rien fait pour, l’invasion de l’Irak justifiait amplement l’action d’Al Quaïda.
Vous l’aurez compris, la presse française n’est toujours pas à la hauteur. Une chance, une partie de la blogosphère s’est rappelée ce jour tragique, et pas uniquement pour remettre en ligne les théories fumeuses d’un Meyssand ou les stupidités d’une Marion Cottillard qui devrait s’en tenir à ce qu’elle sait faire : apprendre un texte et se faire diriger par un réalisateur !!
8 ans après, le monde est toujours face à une folie islamiste redoutable, aggravée par les incroyables concessions que fait l’occident sur le voile, le burkini, les repas hallal et toujours, toujours cette christianophobie doublée d’une islamistophilie de la part de nos dirigeants !! Là aussi, les sentinelles ayant abdiqué en Amérique, on ne peut que craindre le futur.
Autre point marquant de la semaine, le degré Voici de la politique française : à un livre dénonçant les magouilles du Ps lors de l’élection de Martine Aubry a succédé une polémique foireuse sur les propos d’Hortefeux. Pitoyables dans les deux cas, les deux affaires montrent que, d’une part, la politique en France n’est plus qu’une succession de coups médiatiques et que d’autre part, il n’y a plus aucun débat. La gauche s’oppose, la droite se renie et hésite à faire la politique pour laquelle elle a été élue en 2007. Le fond, il n’y en a plus !! Les personnalités les plus médiocres dominent le paysage (au hasard, la délirante interview de Julien Dray, merveilleux dans le rôle du « j’ai rien fait, c’est pas moi » ou alors la danse du ventre autour de la Taxe carbone , trop élevée ou pas assez selon que l’on soit vert ou pas !!).
La politique en France, c’est la course aux 20 heures, c’est la petite phrase à tout prix, c’est le refus de la vérité qui dérange (déficit, immigration, insécurité, écologie – la vraie, pas celle des verts…). et c’est surtout un jeu pervers qui consiste à détruire l’adversaire plutôt que de chercher des solutions. Notre pays endetté jusqu’au cou peut-il vraiment faire l’impasse sur une union sacrée ?
On aura remarqué aussi le relent d’Obamania lors de son discours sur sa réforme de santé (regardé par seulement 10% des Américains, lassés de voir le grand Timonier squatter leur écran tous les deux jours). On aura aussi pu voir l’amateurisme de la presse à propos des USA et les clichés qui encombrent la tête des Français. En vrac : les Américains n’ont pas de sécu, seuls les riches peuvent se soigner, les pauvres crèvent dans la rue, les Républicains mentent pour faire capoter la réforme… Aucun média n’a vraiment enquêté sur le système de santé US, qui satisfait 81% des Américains. Ce pourcentage explique peut-être le rejet de la réforme. Mais en France, on préfère jouer la carte du bouseux ricain, forcément raciste et amateur d’arme. Par contre, la démission de Van Jones (voir le bloc note) a été quasiment absente : un oubli sans doute venant d’une presse qui a bien du mal avec Obama. Elle croyait avoir trouvé le nouveau messie, elle se retrouve avec un bonimenteur de bas étage, et cela, il faudra bien l’expliquer un jour à la masse trompée !!
En attendant, peu d’échos de cette nouvelle (et non pas première) grosse manifestation contre Obama hier à Washington. Quoique les rares articles osent dire que les manifestants ont été payés !!! Toujours ces vilains Républicains cupides contre ces gentils démocrates désintéressés.
Je terminerai cette première revue de la semaine par un événement artistique qui tarde à s’imposer en France : James Cameron revient au cinéma en fin d’année avec Avatar, un film qui va révolutionner le cinéma. Pour le moment, seul Studio a fait un (petit) article avec interview de Cameron tandis que les autres magazines estiment que le film de fin d’année sera la Palme d’Or ou Le petit Nicolas. Malgré l’estime que j’ai pour Goscinny, inutile de dire que la presse française de divertissement est toujours à côté de la plaque : elle a loupé tous les bouleversements récents de l’histoire du cinéma (notamment la montée de l’imagerie de synthèse), elle va louper la révolution de la 3D qu’elle considère comme un gadget.
Décidément, politique, mémoire, Obama ou cinéma, on n’a vraiment des médias minables !!