![]() "Nous vivrons bientôt une époque où chacun aura le droit de dire ce qu'il pense, et ce sera sans problème, car alors tout le monde pensera la même chose" Andy Wahrol | ||
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La crise entraîne des phénomènes regrettables, mais hélas très très classiques. Ainsi, les séquestrations de patrons (que les syndicats appellent retenues volontaires) prouvent que le dialogue social se résume en fait à un rapport de force entre des personnes jusqu’au boutiste d’un côté et une direction qui ne contrôle souvent pas grand-chose, n’étant que les représentations d’une entité étrangère. La mansuétude dont ces atteintes à la liberté font l’objet dans les médias montre que notre pays est désormais prêt pour une dictature. Au nom du désarroi de celui qui a perdu son emploi, on excuse désormais tout, tout comme la racaille de banlieue est excusée pour son comportement sauvage et imbécile sous le fallacieux prétexte de l’environnement peu propice à l’épanouissement de sa personnalité.
La société française se range rarement du côté des victimes et quand elle le fait, c’est toujours avec une rare indignité. Si le drame du chômage est évidemment un élément que l’on ne doit pas occulter, autoriser toutes les dérives brutales est une absurdité. Les bonnes âmes de la gauche nous rappellent à tout bout de champ qu’on ne règlera pas, par exemple, les problèmes du terrorisme islamiste par la guerre, estimant que c’est juste souffler sur des braises, mais elles poussent des victimes de la crise à laisser éclater leur colère, y compris sur les biens de la collectivité. A-t-on entendu des protestations du PS quand des salariés ont dévasté une sous-préfecture ?
Il n’y a d’ailleurs pas que la gauche qui espère une flambée de violence dans le pays. Des irresponsables comme De Villepin, dont on a peine à croire qu’il fut un jour Premier Ministre tant sa stupidité est évidente rêvent d’un grand soir qui emporterait le président actuel. Ces vautours oublient juste que, comme une guerre, on sait quand commence une Révolution, mais rarement quand elle s’arrête !! Les victimes du communisme auront compris ce que je veux dire. J’en profite pour souligner l’excellent dossier de Sciences et Vie Junior qui consacre plusieurs pages aux crimes de Hitler, mais aussi à ceux de Mao et Staline. À l’heure où une majorité de jeunes se dit séduite par les idéaux communistes, manipulés par les idéologues de l’Education Nationale confondant neutralité et tribune politique et par des médias dont le gauchisme n’est plus à démontrer, n’en déplaise à Mme Chabot qui niait encore les faits jeudi dernier, il est sain de constater que toute la presse n’a pas abdiqué devant le diktat rouge !!
On peut aussi se poser la question de certaines situations : si Continental ferme des usines, est-ce vraiment à cause de la rapacité des actionnaires ou notre volonté d’acheter les pneus le moins cher possible, le plus souvent à des sociétés chinoises ou indonésiennes n’est-il pas aussi en cause. Sans vouloir faire du protectionnisme, il est toujours choquant de voir que les victimes de la crise ont souvent creusé leur propre tombe en cherchant toujours le prix le plus bas, aidées en cela par la majorité des Français qui cherchent toujours le prix le plus bas, sans jamais regarder la provenance.
Outre des crispations identitaires voire nationalistes, la crise financière a eu différents impacts sur l’écologie. Le fumeux Global Warming se voit relégué au second plan, ce qui permet d’ailleurs à certains scientifiques de le contester sans craindre un déferlement de critiques, le sujet n’étant plus médiatique. Il est clair aussi que pour les gouvernements, la sauvegarde immédiate de la cohésion de la société l’emporte sur d’hypothétiques changements climatiques. Les tenants de la théorie du Global Warming y verront sans doute une faute, j’y vois pour ma part un espoir que ce débat redevienne plus serein et surtout, surtout, que les arguments de tous soient examinés et non pas que l’on assiste à un point de vue unique, digne des démocraties dites populaires. Mais ce changement ne plaît pas à tous : ainsi, Zapattero, le Premier Ministre espagnol a décidé d’une politique de très grands travaux. Pas écologiques ont alors dit les Verts et une partie des médias. Il est vrai que les autoroutes ou les extensions d’aéroports, ce n’est pas très écologiquement correct. Mais que faut-il faire : laisser ce pays s’enfoncer dans le marasme (le taux de chômage y est remonté au niveau des années 80, près de 20%) ou bien tenter d’en sortir. Car les emplois écologiques dont on nous a vanté les mérites durant des années ne fonctionnent pas en période de crise : les gens parent au besoin les plus pressés. On peut le regretter mais c’est un fait
Terminons ces quelques lignes pour noter que le juge Burgaud a écopé de la sanction la plus minime qui soit dans sa gestion désastreuse de l’affaire d’Outreau. Bel exemple d’une justice à deux vitesses prompte à envoyer des innocents en prison, mais bien lente quand il s’agit de se remettre en question. Burgaud le petit n’a même pas eu un mot d’excuse pour ses victimes, pire il se fait passer pour une victime. Méprisable !!
Quant à Royal, un site a été créé pour qu’elle puisse s’excuser à votre place : sacréesego.com . L’humour au secours d’une abrutie de la politique, c’est toujours cela de gagné.
Obamania ? Not’s dead !! Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’après avoir subi 8 ans de Bush Derangement Syndrom, nous allons passer au moins 4 ans de Total Adiction for Obama !! C’est simple, le saint homme a tous les droits, peut tout faire (y compris déplacer une foule pour l’accompagner), se planter dans le protocole devant la Reine. La presse, les politiques, les foules n’ont d’yeux que pour le nouveau messie.
Logique qu’Obama plaise aux hordes de munichards qui peuplent l’Europe : il veut discuter avec tout le monde, des talibans à la Syrie en passant par l’Iran et la Corée du Nord. Avec lui, c’est la paix mondiale assurée. Et tant pis si les ennemis de la liberté ont compris que le nouveau locataire de la Maison-Blanche est un naïf à la Carter. L’Europe qui a si peur de se dresser contre l’ennemi commun est ravie de voir qu’elle peut enfin se laisser islamiser au grand jour, avec la bénédiction du messie et pactiser avec tous ceux qui ne rêvent que de nous détruire.
Que la gauche soit conquise par Obama est normal : comme elle, le saint homme est un adepte du déficit abyssal (on rappellera qu’il a bâti une partie sa victoire sur les critiques des budgets de la fin de l’ère Bush) et qu’il ne jure que par la relance par la consommation. Que la crise ait été provoquée par la mesure démocrate (et socialiste) des subprimes ne semblent pas gêner la gauche française. D’Aubry à Royal, tous louent le leadership d’Obama, sa volonté de changement, sa façon d’incarner le rêve américain. On verra bien ce qu’ils diront quand ce rêve se changera en cauchemar. Qu’on se le dise, la crise n’est pas dû au capitalisme mais à l’étatisme. Certes, les banques ont adopté une attitude suicidaire et ont voulu profiter de la situation en matraquant des taux délirants, mais l’occasion faisant le larron, elles ont cru, tout comme nos endetteurs professionnels que la source était inépuisable !! Le plus piquant est que l’un des petits responsables de la crise était un avocat qui attaquait ces sales banquiers qui refusaient de prêter de l’argent à ses frères de couleurs. Devenu président, Obama préfère oublier cette partie de sa vie et a chargé la barque républicaine de tous les maux de la planète.
Par contre, on ne peut qu’avoir envie de vomir en voyant Sarkozy traîner dans la boue W par louanges à Obama interposées !! L’entendre dire que désormais, l’Amérique ne fait plus cavalier seul est non seulement un mensonge mais surtout du révisionnisme forcené. Une quarantaine de nations ont accompagné l’Amérique dans la délivrance de l’Irak, l’opération en Afghanistan s’est faite sous l’égide de l’Otan, l’après-tsunami de 2004 a été d’abord géré par les USA, l’Inde et le Japon réunis… La liste est longue. La seule fois où l’Amérique s’est retrouvée vraiment seule, c’est dans la difficulté : quand il a fallu reconstruire l’économie après le 11 septembre, quand il a fallu affronter Katryna, quand il a fallu contrer l’Iran, le Soudan, la Corée, la Russie même dans l’affaire géorgienne !!
Le délire obamaniaque n’est pas prêt de s’éteindre. Qu’importe si aucune promesse de campagne n’est tenue. Qu’importe si, devant des lycéens franco-allemands, il a fustigé l’anti-américanisme qui suinte en Europe, provoquant un silence gêné dans l’assistance. Les nombreux flops des nominations, son débit oral médiocre dès que disparaît le prompteur, l’embauche de lobbyistes, les milliards de dollars sortis d’on ne sait où, la baisse de popularité en Amérique même, tout ceci est soigneusement mis sous le boisseau par la presse qui continue à enfoncer Bush, le « pire président jamais élu » et à encenser le saint homme.
Sarkozy, en perte de vitesse, cherche donc à faire de la lèche à son « copain » Obama. J’espère juste qu’il a compris que son « copain » le méprise au possible alors que Bush, homme sincère en amitié, le considérait comme un vrai partenaire. Mais Nicolas Sarkozy, pris dans le tourbillon du « plaire à tout prix » est désormais prêt à tout pour remonter dans les sondages, y compris pactiser avec le diable.