14 février 2008
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Lorsque le site du Nouvel Observateur publie un SMS soi-disant attribué à Nicolas Sarkozy, deux options s’offrent à nous.Soit le SMS est un faux : dans ce cas, le journaliste qui l’a mis en ligne le SMS est un menteur et l’on doit lui retirer sa carte de journaliste. Enfermé dans le chômage, il pourra réfléchir à la déontologie de son métier.
Soit le SMS est vrai : dans ce cas, le journaliste qui l’a mis en ligne le SMS est un con qui , sous couvert d’informations, veut surtout faire du people, ne respecte pas la vie privée d’autrui. Son but est bien entendu de foutre en l’air le mariage présidentiel. On peut mesurer l’étendue de sa morale. Il peut rester journaliste mais doit rendre public ses propres SMS, histoire de mettre les choses à égalité. Dans ce cas-là, on peut aussi se demander comment un message transitant par portable a pu atterrir sur le bureau d’un journaliste. Complicité d’un employé d’un opérateur télécom ?
Dans les deux cas, le SMS n’avait pas être publié, surtout pas par des journalistes qui se drapent dans la vertu et qui nous font le coup du « Le président ne fait rien qu’à étaler sa vie privée ». Le but est de vendre du papier, pas d'informer.
Aussi, quand Carla Bruni estime que si certains sites avaient existé durant la guerre, la dénonciation des juifs en aurait été facilitée , elle ne fait qu’énoncer une vérité : les journalistes se conduisent en véritables charognards , prêts à tout pour faire un bon scoop. Nicolas Sarkozy est devenu une cible facile et la presse étant à 90% de gauche, leur logique est imparable. Et puis, calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. La preuve : pour la St Valentin un journaliste d’un quotidien de L’Est de la France écrit « Le président, qui ne fait que séduire des ex-mannequins et envoyer des SMS…. » !!
Mais les charognards se protègent entre eux : ainsi, toute la profession a levé les bras au ciel !! Quoi, on ose faire un parallèle entre les années noires et la publication d’un hypothétique SMS !! Mais quel scandale , quelle honte. Et celle qui, hier encore était une vibrante artiste (de gauche), prête à tous les combats (de gauche) et pleine de passion pour les causes nobles (de gauche) devient une pauvre cruche sans talent, une arriviste, une prostituée, etc… Décidément, la gauche n’aime pas que l’on quitte ses rangs. Kouchner et Bockel en ont fait les frais. Quand à un artiste comme Faudel , il avait du quitter une scène pour cause de soutien à Sarkozy. Tolérance à gauche, vraiment ?
Carla Bruni a dû faire des excuses pour éviter un nouveau lynchage médiatique.Il est désormais clair que Sarkozy pourra faire n’importe quoi, en bien ou en mal, la curée est lancée. La presse peut désormais prendre sa revanche sur mai 2007, quand elle a soutenu avec une rare force Royal ou Bayrou. Elle ne va donc pas se priver de fouiller les poubelles, de désinformer (elle a déjà commencé avec McCain soit dit en passant) et faire monter la pression. Et ce ne sont pas les pseudos-repentances du directeur du Nouvel Obs qui nous ressort l’excuse classique des paparrazis (il n’avait qu’à pas étaler sa vie privée, alors qu’il a surtout joué la transparence) qui vont la grandir, cette presse charognarde.
Cet étalage de conneries pourrait au final servir Sarkozy. Il n’a plus rien à perdre : qu’il prenne donc les vrais réformes, celles qui font mal. Certes, la France sera dans la rue, excitée par des journaleux opportunistes, mais au moins le pays se modernisera.
Quant aux charognards, ils auront matière à vendre leur feuille de choux. Au moins pour eux, le problème du pouvoir d’achat sera réglé !!
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