Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 09:19

En 2008, Obama se faisait élire en fustigeant la dette américaine de 240 milliards résultant de "guerres injustes au Proche Orient". Un an plus tard, à la fin de sa première année, alors qu'il recevait le Prix Nobel de la Paix, Obama avait fait passer la dette à 1 400 milliards de dollars !

 

La perte de la note AAA lpar Standard&Poor a semaine dernière n'est que le dernier avatar de l'échec d'Obama en matière économique. Elu grace à la crise économique de 2008 (pour mémoire, McCain était en tête dans tous les sondages avant la faillite des banques américaines et la crise des subprimes démocrates), Obama avait trouvé le bouc émissaire idéal en la personne de Bush et des Républicains, suivi par la presse de la planète entière. Avec lui, on allait voir ce qu'on allait voir : le chômage reculerait, aucun américain ne serait exclu de la protection sociale dont le modèle évident était celui de l'Europe et la pauvreté ne serait qu'un mauvais souvenir.

 

Appliquant son programme de manière dogmatique, Obama a cependant échoué sur sa sécurité sociale et au fur et à mesure de ses 2 ans a dû se contenter de demie-mesures. Sa politique de relance a été un échec, le chomage a explosé et sa tentative de recentrer son action a juste permis de reculer l'inéductable. Cela n'a pas empêcher un échec cuisant aux élections de mi-mandats et une dégringolade de l'économie américaine. Le mauvais feuilleton de la bataille autour de la dette américaine l'a montré dans un premier temps comme un président inflexible, incapable de négocier avec ses adversaires politiques et dramatisant à l'extrême cette question avant de devenir le président qui capitule, abdique et renie tous ses principes. Une image désastreuse pour un président qui avait réussi à redorer son blason en faisant tuer Ben Laden et en participant à la tentative de libération de la Lybie !

 

Mais au final, la perte du AAA, due non pas à cause de la dette elle même mais de l'incapacité de montrer une réele volonté de la réduire risque d'entraîner une nouvelle crise encore plus dévastatrice. Les bourses plongent les unes après les autres et les investisseurs doutent désormais que les états puissent rembourser les sommes énormes qu'elles doivent.

 

Alors , si imputer la crise économique mondiale qui s'annonce à Obama est exagéré (après tout, il n'est pour rien dans les dettes abyssales de l'Europe), il est clair que son échec a fragilisé fortement et durablement l'économie américaine. Et on sait que quand l'Amérique tousse, c'est la planète entière qui s'enrhume.

 

Personne ne sait de quoi demain sera fait. En France, la gauche envisage de créer des centaines de milliers d'emplois subventionnés, donc de créer encore de la dette. En Amérique, l'échec économique d'Obama risque de lui coûter sa ré-election. Mais au-delà de son sort personnel, cet échec pourrait entraîner des conséquences incalculables à court et à long terme. Ceux qui ont hurlé de joie en 2008 commencent sérieusement à regretter leur manque de lucidité !!

Partager cet article
Repost0
6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 11:36

En guise d'apéritif, je vous offre ce clip Républicain qui, et c'est de bonne guerre, se moque des deux premières années d'Obama.

 

Cela dit, Obama se projette désormais vers 2012. On peut penser que c'est de l'énergie inutilement dépensée, mais certains signes encourageants pour l'Amérique ont commencé à émerger depuis la déroule électorale de novembre.

 

Premièrement, en renonçant à fermer Guantanamo et à juger les islamistes présents sur l'île par des tribunaux militaires, Obama renonce à une promesse utopique et démagogique. Il se met aussi dans les pas du président Bush qui avait compris que le danger d'un djihad mondial obligeait à des mesures d'exception !! 

 

Deuxièmement, il ne parle plus d'évacuer rapidement l'Irak et l'Afghanistan, conscient que la bataille pour le monde libre se joue là-bas !! Là aussi, on est directement dans la doctrine Bush.

 

Troisièmement, même si cela s'est fait en traînant des pieds, il est intervenu en Libye au côté de la France. C'est aussi un signe fort envoyé aux dictateurs de tous poils et un revirement par rapport à son attitude vis-à-vis de Moubarak. Il est intéressant de voir que Donald Rumsfeld a approuvé Obama sur tous ces points !!

 

Mais le signe le plus étonnant est sa rencontre avec William Kristol, l'une des têtes pensantes néo-conservatrices. Une rencontre qu'il a semble-t-il inspiré lors de son discours sur l'Union et qui lui a valu pas mal de critiques de son aile gauche !!

 

De même que lire ce qui suit dans les colonnes de NY Post a quelque chose de réjouissant :

 

President Obama did something amazing. He delivered — dare I say it? — a rather neoconservative speech, in the sense that neoconservatism has argued for aggressive American involvement in the world both for the world’s sake and for the sake of extending American freedoms in order to enhance and preserve American security

 

Et le plus rigolo est que même Obamazoom commence à critiquer Obama, son flirt avec les Bush (père et fils - Jeb), ses décisions récentes et même sa façon de lancer la campagne électorale. Fini, la lune de miel ?

 

L'avenir nous dira si ce revirement à droite (car c'en est un) est purement électoraliste. Mais il est clair que 2012 ne sera peut être pas si bi-partisan que l'on le pensait !!

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 06:40

Exit donc la majorité démocrate, en place depuis 2006 et qui a fait tant de dégâts à l'Amérique. Le vote de 2010 a redonné la majorité aux Républicains et avant de penser à une quelconque victoire en 2012, ils vont surtout s'attacher à réparer les erreurs d'Obama comme cette "réforme" de la santé inepte ou le monstrueux déficit accumulé depuis l'élection du messie (celui de Bush déjà important a été simplement multiplié par 3 !! Curieusement, alors que c'était un argument choc contre W, cela ne dérange plus les obamaniaques).

 

C'est John Boehner qui succède donc à Nancy Pélosi, une gauchiste de première, en tant que speaker de la chambre basse.

 

Il est d'ailleurs amusant de constater que la presse française, y compris des journaux censés être de droite comme Le Figaro critiquent de manière éhonté Boehner, reprenant les sempiternels clichés sur son teint halé. On ne lira quasiment pas d'articles fouillés ce matin dans la presse. Quand aux obamaniaques, ils se contentent d'expliquer que grâce à ce nouveau congrès, Obama sera réélu dans deux ans. 

 

Alors que le messie vient de se prendre la rouste du siècle, il sera donc ravi qu'il peut demander l'asile politique en France si tout cela tourne mal.

 

En attendant, il faut espérer que Boehner ne décevra pas son camp, ni l'Amérique, qu'il pourra réparer les dégâts et préparer l'alternance d'une présidence qui aura , comme à l'époque de Carter, affaibli les USA de manière durable

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 09:59

Un mois après sa cuisante défaite lors des élections de mi-mandats, Obama vient de concéder sa première grosse concession à la nouvelle majorité républicaine !!

En effet, les "tax cuts", les baisses d'impôts voulues par W et qui devaient s'arrêter fin 2010 sont reconduites pour 2 ans, comme le désiraient les sénateurs et les élus du GOP.

Obama s'est justifié de cet abandon en rase campagne (il y a encore quelques semaines, il était hors de question de continuer cette politique de "Tax Cuts", l'ex-messie planétaire estimant que ces baisses ne profitaient qu'aux "riches) en arguant que, d'ici 2012, il aura de nouveau la majorité au congrès et qu'il sera également réélu !

Rien n'est moins sur, comme on le sait. Cependant, Obama va peut être se lancer dans une politique de compromis. C'est à double tranchant : le GOP aura beau lieu de faire campagne en disant qu'il vaut mieux avoir un congrès et une présidence républicaine, plutôt qu'une cohabitation. D'un autre côté, Obama peut espérer obtenir le bénéfices des décisions jugées positives par l'opinion et rejeter le blâme des erreurs sur les Républicains. C'est ce qu'a fait Clinton.

Quoiqu'il en soit, Obama va devoir enfin faire ce qu'il s'est refusé à faire pendant 2 ans : tenir compte de l'opinion des gens, négocier avec le camp adverse, faire son travail de président. 

C'est à cette seule condition qu'il peut espérer être réélu.

En attendant, il est également évident que l'influence du Tea Party se prolonge au delà des élections puisque les baisses d'impôts étaient un de leurs chevaux de bataille !! Ceux qui pensaient le contraire (au hasard Obamazoom) se sont mis le doigt dans l'oeil !!

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 11:47

Si on passe sur les commentaires ridicules (les Tea Parties, parti d'ultra-droite !!) voire mensongers, ce petit florilège vidéo permet de voir le désappointement de nos journalistes politiques face à l'échec d'Obama !!

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 07:53

91b18b16-e70c-11df-b13a-a917786e9834.jpgLa messe est dite !! Comme prévu, et au grand désespoir de la gauche caviar, l'Amérique a rejeté massivement la politique de Barrack Obama qui paye deux ans d'une des pires présidences américaines (la pire ?).

La chambre des représentants passe aux Républicains . Le Gop dispose de 223 sièges (sur 435) contre 174 aux démocrates et 28 aux indépendants. 60 sièges démocrates sont passés dans l'escarcelle républicaine, soit plus qu'en 1994 (54 sièges avaient été perdus par Bill Clinton).

Au Sénat, Obama sauve les meubles de peu : 6 sièges passent du côté du Gop ! L'Indiana, l'Arkansas, le Dakota du Nord, le Wisconsin, la Pennsylvanie mais surtout l'Illinois, qui fut le point de départ d'Obama en tant que sénateur, sont donc perdus par les démocrates. Ils conservent néanmoins 48 sièges contre 46 pour le Gop. La majorité est donc conservée de justesse mais on rapelle que les élections ne concernaient qu'un tiers du Sénat.

Dans le camp des vainqueurs, Rand Paul (Tea Party) obtient son siège tandis que John McCain est reconduit haut la main en Arizona.

Mais le succès Républicain ne s'arrête pas là : 8 postes de gouverneurs ont été conquis par le GOP : le Wisconsin, l'Ohio, l'Oklahoma, le Tennessee, l'Iowa, le Kansas, le Nouveau Mexique, le Michigan . Les Républicains conservent aussi la Floride et surtout l'Arizona où Jan Brewer a été réélue malgré la controverse sur sa loi sur l'immigration clandestine. Comme quoi.

Seule satisfaction démocrate , le retour de la Californie dans leur giron, Schwarzie n'ayant pas réussi à imposer Meg Withman, sa dauphine !

Obama n'a donc plus son destin entre ses mains. S'il veut être réélu en 2012, il doit impérativement passer sous les fourches caudines républicaines. Il a d'ailleurs rapidement contacté John Boehner , le futur président de la chambre pour lui faire part de sa volonté de travailler avec le GOP. Il est désormais sous surveillance étroite et ne pourra plus se comporter comme il l'a fait ! Adieu les lois dispendieuses, les rapprochements avec les états dangereux ! S'il ne revient pas vers un cap plus réaliste, Obama dira également adieu à la Maison Blanche et Michelle cessera de dépenser l'argent du contribuable !!

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 07:51

Ca y est !! Après des mois de campagne, le jour J des élections de mi-mandat est arrivé !! Un scrutin que redoute Obama et qui plonge une grande partie de la presse française dans une perplexité sans nom : comment le messie , le demi-dieu choisi par une Amérique en état de grâce a-t-il pu chuter à ce point ?

Pour 95% des journalistes, la réponse est simple : l'Amérique est redevenue raciste, entraînée par les ignobles Tea Parties et le retour des ultra-conservateurs liés à l'extrême droite !! Pas besoin d'analyser plus !! La ficelle avait déjà marché en 2002 quand Le Pen était arrivé au 2e tour des élections françaises. Personne ou presque ne s'était posé la question du comment, seul comptait la simplification à outrance : si Le Pen est là, c'est parce que 17% des Français sont de gros cons racistes. Inutile d'aller plus loin.

Reste que la réponse est bien plus complexe. En fait, Obama est victime de plusieurs facteurs, dont lui même. D'ailleurs sa campagne de 2008 où il a promis tout et son contraire. Très à gauche durant les primaires pour éliminer Hillary Clinton, puis au centre pour récupérer les voix des républicains modérés lors de la campagne proprement dite, Obama a surtout fait dans le meeting à grand spectacle avec des "Yes We Can" à tout bout de champ. Quand on lui opposait un vrai débat, il répondait par l'esquive ou par la formule magique "vous m'attaquez sur ma couleur". Cette argument du racisme lui a permis d'évacuer toutes les questions gênantes : son lieu de naissance, la religion de son père, ses liens avec l'ultra gauche américaine, son parcours scolaire frappé du sceau du black out, son manque d'implication en tant que sénateur. Il a promis qu'il sortirait l'Amérique de l'ornière et de la crise des subprimes, crise créée par des lois démocrates et a surtout réussi le tour de passe-passe de faire croire que tous les maux venaient de Bush. Enfin, il a répondu oui à tout ce que la gauche américaine voulait : on fermera Guantanamo, on évacuera l'Irak, on fera une sécu à la française, on réduira le port d'arme... Mais ces projets étaient noyés dans un discours verbeux, volontaire et, porté par les centaines de millions de dollars des généreux donateurs démocrates, Obama a vu son triomphe devenir planétaire. L'Amérique entrait dans une ère nouvelle , elle devenait adulte, elle tournait l'odieuse page Bush...

Mais à l'épreuve du pouvoir, Obama s'est révélé être ce que McCain et Palin avaient dénoncé : un être faible, incapable de prendre une décision rapide (la marée noire, la tuerie de Fort Hood, les tentatives d'attentats de Time Square), écoutant le dernier qui a parlé, faisant de telles volte faces sur l'Irak, sur l'Iran ou sur Guantanamo que même les plus avertis des observateurs n'arrivaient plus à définir sa politique. Plutôt que de réunir l'Amérique, il l'a divisé avec une loi sur la santé rejetée massivement par l'opinion. Plutôt que mettre clairement au jour les zones d'ombres qu'on lui reprochait, il a préféré les enterrer sous des écrans de fumée de plus en plus grossiers. Résultat, une part importante d'Américains croient qu'il est musulman (techniquement, il n'est que né de père musulman), qu'il est né au Kenya, que son parcours scolaire a été médiocre. Enfin, alors qu'un président américain soutient la liberté de par le monde, il a préféré tendre la main à Chavez, à Castro, à Morales tout en méprisant l'Europe qui l'admirait tant. Il s'est agenouillé devant le roi d'Arabie Saoudite.

La naissance des Tea Parties aurait du être un signal d'alarme important. Il l'a balayé d'un revers de main et ne reconnait pas d'erreur ou si peu durant ses deux premières années de mandat. Durant deux ans, tout ce qui va mal dans son pays était la faute de Bush ! Ce Bush qui est allé réconforté les marines à Fort Hood, geste que le grand Obama a refusé de faire. Ce Bush qui a toujours refusé de rejeter une quelconque faute sur Clinton malgré l'éclatement de la bulle Internet ou la montée en puissance d'Al Quaïda. 

Obama a passé plus de temps à jouer au golf la première année que Bush durant 8 ans. Il s'est comporté comme un nouveau riche alors que l'Amérique subissait la crise de plein fouet. Sa femme est désormais surnommée Marie Antoinette. Villipendant le déficit créé par Bush, il l'a multiplié ensuite par 3, mais ce déluge d'argent public n'a pas empêché la montée du chômage. En clair, Obama a échoué économiquement, il a bradé l'image de l'Amérique à l'étranger, il s'est affiché comme l'ami des dictateurs et il a méprisé le peuple américain.

C'est tout cela qu'il va payer demain. Pas à cause d'un retour du racisme, mais bel et bien parce que les pessimistes avaient raison à son sujet : dès novembre 2008, nous étions peu à prédire son échec ! Hélas, le temps nous a donné raison. Et même si le GOP gagne demain, Obama ne pensera qu'à une chose : se faire réélire !! 

Le vrai enjeu est là : il faut que 2010 participe de la victoire de 2012. Il ne faut pas qu'Obama réussisse le tour de passe-passe de Clinton. L'Amérique ne s'en remettrait pas.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 17:52

Drzz.info a eu la bonne idée de mettre en ligne cette carte qui éclairera celui qui veut comprendre l'enjeu des élections de demain soir aux USA !!

Elections-US-2010-senat-copie-1

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 06:28

Après avoir regardé la politique extérieure d'Obama, il est temps de s'intéresser à ce qu'il a fait à l'intérieur de l'Amérique. Et là aussi, la sanction qui se profile semble logique.

Durant la campagne, Obama a réussi le tour de force de faire croire à l'Amérique que la crise des subprimes était due aux Républicains. Personne (ou presque) n'est allé chercher aux origines de cette crise, à savoir une série de mesures prises par l'administration Clinton pour obliger les banques à prêter à des gens difficilement solvable. L'argument était simple : même en cas de défaillance de l'emprunteur, la vente de son bien immobilier permettait de rembourser ce qu'il ne l'était pas encore. Mais ce constat reposait sur une hausse sans fin du prix de l'immobilier. Quand celui-ci a commencé à stagner (les arbres ne montent pas au ciel), la bulle a explosé, tout comme la bulle internet a explosé au début des années 2000. 

La campagne d'Obama a donc été une campagne mensongère sur ce point et quand l'Amérique s'est rendu compte que les belles paroles ne suffisaient pas, que les faillites personnelles continuaient et que la crise de disparaissait pas, l'aura d'invincibilité s'est peu à peu dégradée avant de disparaître totalement. C'est un peu le lot de tout politique : promettre des lendemains qui chantent et ne pas réussir à les offrir. La déception est logiquement au bout.

Du coup, pour réussir une politique économique bien chancelante, Obama s'est lancé dans une solution toute européenne : la dette. On avait critiqué Bush qui avait creusé la dette américaine de manière importante en 8 ans. Obama l'a triplé en moins de 6 mois !! Il est alors devenu clair que son plan de relance hypothéquait les fruits à venir d'un démarrage. D'autant que quelques scandales ont émaillé ce déferlement d'argent comme le don de plusieurs centaines de millions de dollars à l'ACORN, accusé d'avoir truandé les listes électorales en 2008 afin d'offrir le maximum d'électeurs à Obama. Un bon retour sur service ! La promesse de dons importants à Hollywood, fervente terre démocrate, a également soulevé un tollé à tel point qu'il a bien fallu remercier de manière plus discrète le puissant lobby des acteurs ne jurant que par le parti de l'âne !!

Le pire est que ce flot d'argent n'a pas empêché le chômage de continuer à monter (il flirte avec les 10%, un taux quasi européen) et les faillites personnelles de se poursuivre. La relance attendue n'est pas là et l'électeur moyen s'en rend bien compte.

Au delà de l'économie, le style Obama a rapidement montré son vrai visage. Après avoir fait la campagne électorale la plus chère de l'histoire américaine, Obama a multiplié les fautes de goûts : fête d'investiture dispendieuse, vacances bling bling du couple (la palme revenant à l'excursion espagnole de madame cet été), présence quasi permanente sur les terrains de golf du président, et surtout un sentiment d'éloignement du peuple flagrant. On avait reproché à Bush de ne pas avoir réagi de suite lors du désastre Katryna, oubliant juste que c'était déjà aux autorités de Louisiane de le faire. Bush s'était tout de même excusé et avait immédiatement lancé une révision des procédures d'intervention de l'état fédéral dans le cadre des catastrophes. Cela n'avait pas empêché les Michael Moore de le brocarder et de faire des amalgames honteux. Mais comme le disait Goebels, plus un mensonge est gros, mieux il passe. Obama, lui, a mis plusieurs semaines avant de se rendre dans le golfe du Mexique, sa gestion de la marée noire a été jugée catastrophique. Déjà dans le cadre de la tuerie de Fort Hood ou de l'attentat manqué de New York, il a préféré continué à jouer au golf plutôt que de s'intéresser à ce qui se passait en Amérique. Pour la petite histoire, Bush s'est rendu à Fort Hood, sans caméra pour réconforter les soldats éprouvés par le massacre des leurs, tués par un soldat qui hurla "Allah Ackbar" avant d'ouvrir le feu. Tout comme les photos de Bush réconfortant les habitants de la Nouvelle Orléans, les prenant dans ses bras auraient dû clouer le bec à tous ses détracteurs s'ils avaient eu un minimum d'honnêteté !! Rien de cela avec Obama : l'homme a une telle idée de la hauteur de sa personne et de sa fonction qu'il ne s'abaisse pas à réconforter l'Américain moyen. 

Dans cette gestion de la crise, ses seules initiatives ont été de faire les gros yeux à BP et de mettre du crabe du golfe du Mexique au menu de son dîner d'anniversaire. Mais pour le reste...

L'électorat américain a donc découvert que celui qui se présentait comme un homme modeste et proche du peuple n'était en fait qu'un nouveau riche, tout content d'éblouir son monde avec du clinquant, du bling bling et de l'argent public. Forcément, l'électeur s'est rappelé que Bush était son exact opposé, que les vacances présidentielles se passaient dans son ranch et que le boulot y était tel que les collaborateurs de l'ex-président se plaignaient souvent de l'absence de vacances durant ces vacances !!

Plantage économique, style de vie présidentiel dispendieux, Obama s'est également montré comme un être rancunier et prêt à utiliser son pouvoir pour clouer le bec à ses détracteurs. Ses menaces contre FoxNews, coupable à ses yeux de ne plus vouloir retransmettre ses nombreuses interventions télévisuelles et de trop critiquer sa sainte politique, ont choqué l'Amérique qui considère la liberté d'expression comme un acquis inaltérable. Les radios conservatrice dans son collimateur ont également fait appel au public pour montrer la menace qui pesait sur elle. Et que dire du projet de l'administration Obama d'espionner ce qui se passe sur les réseaux sociaux ? En agissant ainsi, il donne l'impression de vouloir des médias à sa botte. Il est d'ailleurs rigolo de voir que les obamaphiles reprochent à Sarkozy les mêmes choses mais ne voient pas qu'Obama va bien plus loin dans la volonté de contrôle.

Il nous reste à parler de la vaste fumisterie de l'Obamacare, mais ce sera pour une 3e partie.

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 09:29

D'ici quelques mois, Obama fêtera son 2e anniversaire à la Maison Blanche. Une belle occasion de revenir aux fondamentaux du blog, à savoir parler de l'Amérique et surtout de faire un point, forcément subjectif mais partagé par de plus en plus d'Américains, sur le désastre qui se déroule sur nos yeux : une présidence poudre aux yeux qui a largement montré ses limites.

Cette première partie va s'axer sur le Moyen Orient. On sait que le 11 septembre fut un tel choc pour l'Amérique, atteinte à l'intérieur de ses frontières de manière massive pour la première fois depuis la guerre de Sécession qu'elle entraîna une remise en question de la politique plutôt isolationiste de W.Bush. Ce revirement se traduisit par la destruction de deux régimes criminels en Afghanistan et en Irak. Dans le même temps, l'Amérique parvint à faire renoncer Kadhafi à ses armes de destructions massives et obligea la Syrie à évacuer le Liban. Autre aspect moins connu de cette lutte contre la terreur, l'Amérique prit activement position en Asie du sud Est pour lutter contre les islamistes philippins mais aussi dans le Maghreb.

La bataille devait durer des décennies et Bush avait en tête la démocratisation du Japon et de l'Allemagne après la seconde guerre mondiale.

Certes les erreurs commises dans la gestion de l'après guerre, notamment en Irak, ont quelque peu entaché le bilan mais au final, l'administration Bush, malgré des critiques planétaires proche du délire pathologique, avait réussi à lancer une dynamique.

En 2008, l'Amérique  a choisi de tourner le dos à cette dynamique, encouragée en cela par une planète tombé sous le charme d'un menteur et d'un truqueur. Rien n'a empêché son ascension : ni ses liens avec un pasteur raciste ou un terroriste blanc, ni son manque total d'expérience, ni ses idées socialistes, ni sa volonté de mettre fin à la dynamique Bush. Devenu le candidat des médias (seul Fox News a tenté de résister), Obama a clairement annoncé son envie de détruire l'Amérique et l'Amérique a approuvé. Aux vues des sondages actuelles, elle le regrette amèrement !!

Obama a rapidement commencé son mandat en donnant des gages de soumissions à l'islamisme : pour lui, la bande de Gaza est un camp de concentration et le Hamas une organisation avec qui on peut discuter, les courbettes devant le roi d'Arabie sont tout à fait normales, les critiques envers l'islam sont infondées et les Talibans sont modérés. Aspect pathétique d'un personnage dont la jeunesse trouble nous rappelle qu'il fut élevé dans cette religion. Dernier avatar de cette soumission en date : ses critiques à peine voilées (je sais, le jeu de mot est vilain) contre la loi française sur la burqa ! Obama est prêt à tout pour rester en grâce devant l'islamisme international, en bon gauchiste qu'il est !! Finalement, il n'est qu'un Mélanchon qui a réussi !

Alors que les élections réussies qui se succèdent en Irak ont été présentées par la Maison Blanche comme une victoire d'Obama (quand on sait que ce dernier était opposé à la guerre puis au travail de Paetrus, on ne peut que se gausser devant un tel culot), le président s'est tourné vers l'Afghanistan. Après des mois, il a accepté d'y envoyer plus de troupes, ayant enfin compris qu'une guerre ne se gagne pas avec des fleurs, mais dans le même temps, il a donné une date butoir de retrait (tout comme en Irak) ce qui a laissé aux terroriste un sentiment très humain : "encore quelques mois à tenir". Puis Obama a parlé de tendre la main à des Talibans modérés. Personne ne sait ce que c'est mais, lâcheté humaine oblige, les dirigeants occidentaux se sont laissés prendre par les bobards d'Obama. Résultat : les Talibans reprennent du terrain, les chancelleries occidentales ne dissimulent même plus leur volonté de partir et il est fort à craindre que le travail entrepris depuis 2001 sera bientôt éradiqué. Bien sûr, Obama et ses groupies feront des mines déconfites quand ils verront que leurs alliés modérés se comportent exactement comme les Talibans d'avant 2001 ! Un peu comme Carter qui a découvert un peu tard que les Mollahs iraniens étaient bien les ordures que dénonçaient les Cassandre .

Deux ans auront donc suffit pour casser une dynamique de sept !! Deux ans pour renvoyer le Moyen Orient à son triste passé. Surtout que dans le même temps, Obama a légitimé la stigmatisation d'Israël et redonné du grain à moudre à tous les antisémites du monde entier. En estimant que l'état Hébreux n'était pas dans son droit quand il tentait de se défendre , Obama s'est clairement rangé du côté du Hamas et du Hezbolah ! Le seul état totalement démocratique de la région n'est plus soutenu par l'Amérique. Israël était déjà abandonnée par l'Europe, la pilule doit être dur à avaler, d'autant plus que les Juifs américains ont largement contribué à la victoire d'Obama.

Un désastre annoncé donc au Moyen Orient , et cela en moins de deux ans !!

Et ce n'est que le premier jalon de cette présidence qui pourrait faire passer celle de Carter au rang d'aimable parenthèse !

Partager cet article
Repost0