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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 06:34
Le premier tour des régionales, c'est dans 9 jours. Et tous les médias, sondeurs, politiques et autres analysent pronostiquent une débacle pour l'UMP. A tel point que l'électeur de droite se demandent si cela vaut vraiment le coup d'aller voter puisque la défaite serait annoncée.

Et c'est là que le paranoïaque que je suis se pose la question suivante : et si les analystes, médias et autres accentuaient volontairement cette tendance pour dissuader l'électeur de voter ? On le sait, cette stratégie a bien marché aux USA en 2008. Laminés par une campagne pro-Obama dans 90% de la presse américaine, une partie de l'électorat Républicain, "aidé" en sus par une campagne trop terne de McCain, ne s'est pas déplacée. Pas une partie énorme, environ 4 à 5 millions de gens. Mais au final, ces quelques pourcent ont permis à Obama d'obtenir effectivement son triomphe. Avec le résultat que l'on sait à l'heure actuelle.

Autre point commun avec la campagne américaine, le refus de McCain de se réclamer de Bush, plombé par de mauvais sondages. Ironiquement, on constatera que, désormais, les Américains regrettent celui qui les a présidé pendant 8 ans. En France, la majorité des élus refusent de se servir de l'image du président, accentuant donc l'impression de défaite annoncée. Or, se passer de son image, c'est aussi se passer de ses succès (il y en a eu), du symbole de l'ouverture et à contrario, du refus sectaire de la gauche de tendre la main à ses adversaires. La droite est en train de perdre une chance historique de montrer à l'opinion que le parti du repli sur soi, le parti l'enfermement dogmatique et du refus de la main tendue, c'est le PS. La presse est d'ailleurs très discrète sur le malaise grandissant des autres partis de gauche, écolos en tête, qui sont en train de se rendre compte qu'ils ne sont, au mieux qu'un marchepied pour le PS. McCain n'a pas compris qu'il aurait pu se servir de succès de Bush, il a laissé un champ béant à son adversaires qui surfait sur le thème "puisqu'on veut changer tous les deux, autant voter pour celui qui en amènera le plus"

Alors, en France, risque-t-on un tel scénario américain ? Sans doute. L'électeur de droite, troublé par l'ouverture, matraqué matin midi et soir sur le "sarkozysme" rampant, assimilé à un nouveau totalitarisme (par ceux qui n'avaient d'ailleurs rien à dire ou presque sur le joug communiste des pays de l'est ou qui ferme pudiquement les yeux sur les pratiques anti-démocratique de Cuba ou du Vénézuéla) se dit "à quoi bon, la messe est dite".

L'abstention fait toujours le lit du camp d'en face, ainsi que la multiplication des listes. A gauche, si l'on regarde bien, les voix vont s'éparpiller au premier tour du fait d'un grand nombre de listes (7 en Lorraine par exemple). Puisque l'UMP  a choisi l'union dès le premier tour, l'électeur de droite a de ce fait, moins de choix et , en toute logique, la formation présidentielle peut arriver en tête au premier tour. Sans réserve de voix nous disent les médias ? Oui, si l'UMP continue de refuser de se servir de l'exemple sarkozyste de 2007 à savoir annoncer qu'elle gouvernera avec toutes les bonnes volontés.

La campagne médiocre est due au fait que l'UMP n'a pas compris où était son intérêt : plutôt que de montrer sa différence sur des points essentiels, elle préfère singer la gauche sur des points qui ne lui font pas gagner une voix, comme, par exemple, la dénonciation de la pomme de terre OGM par la ministre de l'écologie. Franchement, ce genre d'idées rétrogrades, autant la laisser aux verts intégristes. Par contre, dans ce débat, rien sur le matraquage fiscal des régions,  rien sur le refus de la gauche de débattre de l'identité nationale, rien sur une éventuelle gouvernance plurielle, aucune défense de la politique du gouvernement y compris dans ses succès.

Croire aux régionales ? c'est possible : il suffit juste de se rendre dans un bureau de vote, au lieu d'hurler avec la gauche anti-sarkozyste primaire. Une attitude  qui est d'ailleurs celle de nombreux site dit "de droite" mais qui font en fait le jeu de la gauche. On sait ce qu'il en coûte de se diviser.

 
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 07:10
Je publie ici cet excellent article , trouvé sur Valeurs actuelles, même si je ne suis pas d'accord avec son contenu en entier. Si pour moi, l'ouverture est une chance, elle gagnerait cependant à être plus équitable et à ne pas aller que vers le sens "gauche" du pays.

 "Si le programme du président peut être appliqué indifféremment par la gauche ou par la droite, à quoi bon voter pour vous ?” Voilà ce que les candidats de l’UMP entendent sur les marchés…

C’est vrai, ce sont toujours les mêmes qui tirent la sonnette d’alarme : Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) ; Bernard Debré (Paris) ; Jean-Paul Garraud (Gironde) ; Arlette Grosskost (Haut-Rhin) ; Gilles Bourdouleix (Maine-et-Loire) ;Marc Le Fur (Côtes-d’Amor) ; Philippe Meunier (Rhône), Christian Vanneste (Nord)… Sans doute parce que, bien élus et rétifs au caporalisme (ceci expliquant peut-être cela), ils estiment n’avoir de comptes à rendre qu’à leurs électeurs.

Qui peut nier, pour autant, leur représentativité ? Tous se sont engagés sans arrière-pensée derrière Nicolas Sarkozy en 2007 et aucun n’envisage de soutenir, demain, Dominique de Villepin ou François Bayrou… Et c’est sans doute pour cela qu’ils sont de si parfaits baromètres de l’opinion de droite qui, tous les sondages l’attestent, n’est pas (encore) au bord d’un changement de pied.

Mais, déjà, d’une furieuse envie de bouder les urnes en attendant de comprendre ce qui se passe dans la tête du président de la République.

Depuis 2007, les électeurs de droite auront tout vu et tout encaissé : l’élévation au rang de ministre de l’Identité nationale de l’homme qui, sous l’égide de Ségolène Royal, jugeait « déshonorantes » pour la France les propositions du candidat de l’UMP sur l’immigration ; l’enrôlement de Jack Lang – qui, en 1981, jugeait que la France passait enfin « de l’ombre à la lumière » – au service de la réforme de la Constitution ; le ralliement au président d’anciens ténors de la “Mitterrandie” comme Jacques Attali, Bernard Tapie ou Jacques Séguéla… Et même l’arrivée au gouvernement d’un certain “F. Mitterrand”, le neveu de François, objet, à peine nommé, d’un scandale mipersonnel, mi-littéraire…

Que n’ont-ils entendu, aussi, ces électeurs de droite ! Un président endossant la responsabilité de la taxe carbone inventée par Michel Rocard et paraissant subitement se rallier aux prophètes de la “décroissance” ; un gouvernement au grand complet prenant la défense de Daniel Cohn-Bendit lors de sa passe d’armes des élections européennes avec François Bayrou ; et même un porteparole de l’UMP expliquant, l’autre semaine, que la CGT a raison dans le conflit opposant Total aux syndicats, quelques jours après que Frédéric Mitterrand,encore lui, eut révélé, dans le Point, cette confidence de Nicolas Sarkozy : « Dans le fond, je crois que je n’ai jamais été de droite »…

Et tout cela pour quel résultat ? Une défaite, en mars 2008, aux municipales ; en 2010 un effondrement sans précédent des intentions de vote en faveur de l’UMP, malgré le léger rebond des européennes de 2009 ; et, en prime, une relance de l’ouverture quelques jours avant les régionales.

Et quelle relance, puisque l’arrivée de Michel Charasse au Conseil constitutionnel éclipse largement celle du socialiste Didier Migaud à la succession de Philippe Séguin comme premier président de la Cour des comptes.

En l’espace de quelques heures, les candidats de l’UMP aux régionales ont dû faire face à l’afflux de centaines de mails d’électeurs à la fois mécontents… et découragés par ce symbole.

Pas un seul, en effet, ne met en cause la compétence juridique de Charasse. Bien réelle, elle n’est d’ailleurs vraiment connue que de Nicolas Sarkozy. Et des vétérans de l’ancienne SFIO, qui se souviennent qu’il fut l’homme à tout faire de Gaston Defferre à l’Assemblée nationale, avant de devenir l’un des conseillers les plus roués de François Mitterrand en matière constitutionnelle lorsqu’il fallut déjouer les pièges de deux cohabitations.

Pour les militants de l’UMP (dont la conscience, comme dans tout parti, précède toujours celle des électeurs), Charasse évoque tout autre chose : la face sombre du mitterrandisme,vestale ultime de tous ses secrets ; le ministre socialiste du Budget qui n’hésitait pas à menacer ses adversaires d’utiliser contre eux l’arme fiscale, en assortissant ses pressions des injonctions les plus vulgaires (certains n’ont pas oublié la mésaventure de deux journalistes de la Cinq, prises à partie par ce même Charasse, le 12 octobre 1988) ; mais aussi le “laïc” pur et dur refusant par principe de mettre les pieds dans une église, fût-ce pour l’enterrement d’un douanier mort en service. C’était en février 1992 et le ministre du Budget d’alors s’était écrié : « Quatre-vingt-sept ans après la séparation de l’Église et de l’État,on m’obligerait à participer à une cérémonie religieuse ? » Il avait dit aussi : « Si un ministre doit être un ectoplasme, alors je ne suis pas fait pour être ministre… » (Valeurs actuelles du 24 février 1992.)

“À l’Assemblée, les socialistes nous toisent avec un petit sourire”

Était-il fait pour devenir conseiller constitutionnel ? Plusieurs mois avant de l’être officiellement, il se disait « intéressé » par le poste que Nicolas Sarkozy, confiait-il, lui avait proposé de longue date, poussant même le raffinement jusqu’à téléphoner à son président, Jean-Louis Debré, pour se renseigner sur les conditions de travail des membres de la haute juridiction…

« Le style, c’est l’homme », disait Buffon. Et comme la politique, c’est d’abord le symbole, comment s’étonner que celui-ci reste en travers de beaucoup de gorges ? Bon juriste, Michel Charasse l’est assurément. Mais n’y avait-il que lui pour juger de la validité constitutionnelle des lois votées par le Parlement ?

Interprète de beaucoup d’inquiétudes, le député UMP Lionnel Luca raconte : « Dans les couloirs de l’Assemblée, je croise des parlementaires de la majorité exaspérés, qui partagent mon sentiment. Mais aussi des socialistes ravis, qui nous toisent avec un petit sourire. On reconnaît leurs compétences et on les place en position de force. Pouvaient-ils rêver mieux ? »

Certes, Charasse, suspendu du PS en 2008, avait virtuellement rallié Nicolas Sarkozy l’année précédente. Sur Internet, témoin désormais inévitable de notre vie politique, une vidéo fait fureur montrant les embrassades de l’ancien spadassin de Mitterrand avec le candidat de l’UMP venu lui rendre visite en Auvergne pendant sa campagne présidentielle.

Mais peut-on en dire autant de Didier Migaud, dont l’impartialité personnelle ne fera sans doute l’objet d’aucun soupçon à la présidence de la Cour des comptes, mais dont rien n’indique qu’il a renoncé, pour autant, à ses convictions socialistes ?

D’où la colère d’un Lionnel Luca : « Pourquoi l’avoir nommé, lui, au détriment de personnalités reconnues pour leurs compétences et leur engagement, comme Gilles Carrez à l’UMP ou encore Charles de Courson au Nouveau Centre ? On leur a préféré un adversaire politique. Quitte à marquer une sorte de mépris pour ceux qui ont toujours défendu le président. »

Sa crainte, partagée par beaucoup de parlementaires de la majorité : la montée en flèche de l’abstention, à droite, ce poison qui, toujours, décide de l’issue des scrutins.

Et d’ajouter : «Aux yeux de beaucoup d’électeurs, notre message est devenu : ‘‘Votez pour nous, on nommera des personnalités de gauche.” Autant aller directement voter PS ! »

Une campagne sans concession sur le terrain… mais illisible à Paris

Pour sujets à caution que soient les sondages s’agissant d’une élection à la proportionnelle,ceux-ci sont unanimes sur un fait : l’union de tout ce qui n’est pas de gauche, du MPF de Philippe de Villiers jusqu’à La Gauche moderne de Jean-Marie Bockel,totalise moins en intentions de vote que le score de l’UMP et de ses alliés partis séparément au combat en 2004,pour se retrouver unis au second tour.

Par la faute de cette union au forceps que Charles Pasqua et Philippe Séguin qualifiaient déjà, bien avant la création de l’UMP, d’« union dans le rétrécissement », coupable, à leurs yeux, d’appauvrir l’offre politique à droite ? Ou par celle d’une ouverture à gauche qui finit par convaincre les électeurs de rester chez eux puisque “tout se vaut” ?

On comprend les difficultés d’un Xavier Bertrand à mobiliser ses troupes :d’un côté,une campagne de terrain offensive visant à démontrer que la droite et la gauche,ce n’est pas la même chose à la tête d’un exécutif local (via notamment, le fameux Livre noir des régions socialistes, dans lequel l’UMP pointe, année après année, les dérives budgétaires du PS là où il est aux affaires, c’est-à-dire presque partout) ; de l’autre, un parti pris de “décrispation” conduisant Nicolas Sarkozy à préférer la gauche à la droite, à compétences égales,pour occuper certains postes clés.

Président du groupe UMP de l’Assemblée nationale, Jean-François Copé se garde bien de prendre parti.Mais sa prudence en dit long quand il s’avoue dans l’incapacité de « qualifier de bonne ou de mauvaise nouvelle » les dernières nominations !

Son collègue Christian Vanneste n’a pas de ces pudeurs : « S’il faut avoir sa carte au PS pour obtenir des responsabilités dans la République, il fallait le dire ! »,s’insurgeait- il l’autre jeudi.

Car, au-delà des régionales et des cantonales de 2011, dernier scrutin avant l’élection présidentielle, chacun pense désormais à 2012. Et au langage à tenir à des électeurs auxquels il sera demandé de se mobiliser pour reconduire, à la fois, Nicolas Sarkozy et la majorité sortante.Là réside toute l’inquiétude des parlementaires de droite,qui n’ont pas oublié les trois ingrédients de 2007 : une UMP rassemblée comme un seul homme derrière son candidat ; un Front national à demi neutralisé car concurrencé sur le terrain de l’identité nationale ; et une minorité de gauche prête à “travailler plus pour gagner plus” afin de compenser la perte de pouvoir d’achat héritée des 35 heures.

En 2012,Nicolas Sarkozy sera-t-il en mesure de rassembler toute la droite ? Les électeurs du Front national se laisseront- ils circonvenir de la même façon ? Et, crise oblige, les 35 heures, non moins toxiques qu’en 2007 pour la compétitivité française, seront-elles toujours aussi impopulaires chez ceux qui redoutent désormais de ne plus travailler du tout ?

Pour l’emporter à nouveau, la droite devra faire preuve de clarté dans ses engagements. Et à tout le moins dans ses postures,incarnées par le choix des hommes.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 23:07
Juste pour rire : il y a quelques semaines, le monde médiatique s'est moqué de Lefebvre, l'un des trublions de l'UMP, qui justifiait l'interdiction de la Burqa par cette phrase "On ne sait pas qui se cache derrière une Burqa ?" et il ajoutait que des gens mal intentionnés pouvaient très bien s'en servir pour commettre des actes illicites à visage couvert . Tout le monde a rigolé !!

Sauf qu'on apprend qu'un braquage a eu lieu et que les braqueurs opéraient sous une burqa !!

De toutes façons, le débat sur la burqa et sur l'identité nationale a été massacré par la gauche et les médias à sa botte : le PS ayant refusé d'y participer, il a logiquement capoté. Les médias se sont chargés de dire qu'il n'intéressait pas les Français (ce qui est faux, quand on voit le nombre de participations sur le site) , les bonnes âmes du PAF, des sports et de l'intelligentsia pétitionnaire y sont tous allés de leurs trémolos sur "on est tous Français", une partie de l'UMP , par lâcheté, a refusé d'aller au bout et au final, la gauche a gagné médiatiquement : la droite est devenue forcément odieuse, alors que la gauche a rendu l'honneur de la France. Les médias, qui ont réduit le débat à une caricature ont osé dire qu'il plombait Sarkozy !! Un grand n'importe quoi de la part du politiquement correct, mais qui a parfaitement réussi !! Comme sur le Global Warming, comme sur l'Irak, comme sur l'Amérique de Bush, comme sur Palin, comme sur tous les sujets que la gauche refuse d'affronter.

Sauf que, au bout du compte, tous ceux qui espéraient faire entendre leur voix ont été floués, leurs opinions ayant été noyés par le politiquement correct.

Etre Français, c'est un état d'âme sans doute, mais ce n'est pas à géométrie variable !! Or la gauche ne fonctionne qu'ainsi : elle s'indigne du débat sur l'identité nationale mais tolère que Mélanchon s'allie au NPA, elle est (soi-disant) contre la burqua mais contre une loi contre la burqa, elle estime que les lycées ne sont plus des havres de paix mais refuse qu'on y envoie de vrais professionnels du maintien . Soit dit en passant, si les profs en grève du lycée de Vitry veulent plus de sécurité, qu'ils surveillent eux aussi les récrés, comme on le demande à tous les instits de France !!

La gauche est contre les caméras de surveillance, contre les couvre-feux de mineurs, contre le renvoi des clandestins, contre les contrôles aux frontières, mais elle ose dire que les chiffres de la délinquance de baisse pas. Elle est contre tout ce qui peut rendre la vie plus dure aux malfrats et à la racaille !!

Franchement, je n'en peux plus de cette gauche hypocrite, qui n'a que le mot "fascisme" à la bouche, alors qu'elle refuse la première des libertés aux Français : la sécurité. Mais je n'en peux plus de ces veaux qui vont aller voter Frêche , malgré les dérapages racistes de ce con, de ces abrutis qui ne se rendent même pas compte que la gestion socialiste des régions a conduit celles ci à s'endetter. Il y a l'Alsace de droite, nous dit la gauche. Sauf que la dette alsacienne est due au TGV, pas à une explosion des emplois étatiques régionaux !!

La gauche va gagner les élections car elle a le droit de s'allier avec la racaille politique : le PC, le NPA, les Verts liberticides. Elle bouffera à tous les rateliers, y compris celui du Modem. Elle ne communiquera pas sur son bilan, mais sur l'anti-sarkozysme primaire, bien aidée par ses relais serviles dans les médias.

Franchement, ce pays n'a que ce qu'il mérite : des dirigeants de droite paralysés par une logique impopularité et n'osant pas affronter les réalités comme le fit Bush, un homme qui ne gouvernait pas avec les sondages, une opposition de gauche totalement inutile mais se servant de tous les rouages des contre-pouvoirs pour marteler son idéologie !!

 
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 21:44
Ce matin, je me suis écouté Entre gris clair et gris foncé de Goldman !!

Hier soir, j'ai lu quelques pages du dernier Marc Levy. Dans la journée, j'ai cru entendre Arthur à la radio !!

En surfant sur le site de la Fnac, je me suis demandé si Au nom de tous les miens existait en DVD. Mais je me suis rattrapé en commandant un blu-ray de Woody Allen.

Après petit tour sur Youtube pour trouver des images des derniers discours de Netanyahu, mais par hasard, j'ai eu droit à de belles images de Golda Meir.

N'arrivant pas à m'endormir, je me suis maté une partie de 1941, le seul gros échec de Spielberg. 

Bref, pour rendre hommage au socialiste qui gère Montpellier, je me suis donc fait une petite liste d'artistes et de politiques pas très "catholiques" !! 

Mais gageons que ce gros Georges me dira qu'on va interpréter mes propos. 
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 06:58
Inutile de parcourir les commentaires sur l'émission de télévision d'hier avec le président, ils sont à la hauteur de ce qu'on attendait : la gauche critique et ironise, la droite n'ose pas vraiment monter au créneau de peur de déplaire aux médias (vous savez, ceux qui seraient contrôlés par Sarkozy. Comme je l'ai dit hier, que les pourfendeurs de la "dictature" sarkozyste regardent ce qui se passe au Vénézuela) . Pas de surprise donc.

Par contre, ce qui m'a surpris hier, c'est que contrairement à ce qui a été annoncé , cette émission qui n'intéressait que 1/3 des Français (si l'on en croit Europe 1 qui l'a rabâché toute la journée), a été suivie sur toutes les chaînes de débats sur son contenu. Ce qui montre que le décrochage entre le président et le pays que dénonce la gauche est plutôt un décrochage entre les médias et le pays. Car pourquoi faire des débats sur France 2, France 3, LCP, BFM.... si l'émission n'intéressait personne ? 

Ce n'est pas la première fois que les médias sont désavoués par le pays réel : grippe A, identité nationale, insécurité... l'opinion publique ne suit plus les faiseurs d'opinion.

Mais revenons à hier en quelques mots. Pour ma part, j'ai retrouvé un Sarkozy au charbon, un Sarkozy qui n'hésite pas à endosser les succès et les échecs de son gouvernement (c'est sans doute cela aussi l'hyperprésidence) , qui discute à bâtons rompus avec des Français dont les situations montraient bien le mal être du pays mais aussi ce défaut chronique qui consiste à tout attendre de l'état, bref un Sarkozy clair, concis, précis. 

J'aime bien ce type d'homme politique, qui ne se perd pas dans de la parlotte ou de la théorisation à deux balles, qui n'hésite pas à dire que les 35 heures sont une ineptie ou que certaines situations sont ubuesques. Et s'il est clair qu'il ne peut pas tout faire, au moins, à la différence de l'opposition, il se bouge.

J'ai aimé aussi son tacle envers Obama qui n'a voulu faire qu'une réforme et qui va droit dans le mur. Ce n'est pas très élégant certes, mais là aussi, il visait juste. D'autant que notre pays, privé de réforme durant près de 12 ans, n'a pas vraiment le choix.

Seule réserve : la taxe carbone . A l'heure où la NASA est suspectée fortement d'avoir truqué ses chiffres pour aller dans le sens du Giec et où les experts du soleil ne comprennent plus son activité restreinte, continuer à penser que le réchauffement climatique nous guette montre que certains experts ont encore trop de pouvoir sur le président.

D'où mon angoisse : s'il se trompe sur ce sujet, ne se trompe-t-il pas ailleurs ? 

Réponse en 2012, quand on nous donnera de nouveau le choix !! 
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 23:10
Peillon, ça rime avec con !! Point barre !!!

Ce roquet n'est qu'un abruti qui dit vouloir débattre mais qui refuse de s'y rendre, qui demande la démission d'Arlette Chabot parce qu'il refuse que France Télévision organise un débat sur l'identité nationale !!

Comme tous les émules du pétainiste Mitterrand, Peillon ne voit la démocratie que quand cela l'arrange. Le débat, pour lui, cela ne peut se faire qu'entre socialistes ou, à la limite, gens de gauche !! La droite n'est pas démocratique pour un Peillon et quiconque ose aller contre les idées du parti de l'ex-cagoulard n'est qu'un fasciste !!

On le sait, le PS est un parti ultra-sectaire : ceux qui le quittent sont alors victime d'un acharnement médiatique démentiel : on les accuse d'être des émules de Laval (cocasse quand on connaît le parcours collabo de Mitterrand), on les déclare hommes les plus détestés de France, on les traîne dans la boue et au final, on refuse de débattre avec eux, on refuse le débat démocratique. Bref, on se conduit en parfait fasciste !!

Le PS est un parti de facho de gauche, et Peillon n'est qu'un des petits soldats de cette armée de décérébrés qui, la bave aux lèvres, éructe la vérité révélée par sainte Martine (la dame des piscines à horaires islamistes de Lille) et ensuite véhiculée par la presse.

Car, en voulant faire croire qu'Arlette Chabot est à la solde de l'Elysée, Peillon fait plus que prendre les gens pour des cons, il insulte le bon sens du Français qui se rend bien compte que les médias sont bien loin d'être de droite.

Mais le pire dans cette affaire est l'attitude d'Aubry. La fifille à papa a osé balancé qu'il n'y avait pas de débat en France (rires) et qu'elle soutenait Peillon !! Aubry se comporte elle aussi comme une facho à deux balles, une opposante systématique qui n'a rien apporté à son pays, si ce n'est les 35 heures. Et comme à l'heure actuelle, elle se couche devant les islamistes pour récolter quelques voix, renouant ainsi avec la tradition collabo du PS (on ne dira jamais assez que c'est l'assemblée du Front Populaire qui vota les pleins pouvoirs à Pétain), elle montre elle aussi son degré zéro.

Peillon, c'est tout simplement le mec qui refuse le débat, qui entend relancer la chasse aux sorcières chère à Mitterrand. On le sait, quand Tonton arriva au pouvoir, sa première mesure fut de purger la télé de tous ceux qui avait le culot de ne pas être socialiste !!

Pour Peillon, même le mépris qu'il nous inspire, c'est déjà trop !! 
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 06:58
Finalement, Jospin n'a pas de chance !! Alors qu'il comptait sur son livre "Lionel raconte Jospin" et sur le film consacré à sa vie politique pour se relancer, voilà qu'il s'est fait voler la vedette par Philippe Séguin, puis par une série de meurtres atroces , le froid et la neige et pour terminer ce drame épouvantable qu'est le séisme en Haïti.
 
Loin de moi de mettre les évènements sur le même plan. Dans les évènements sus-cités, l'un dépasse en ampleur tous les autres et nous pousse à nous demander si le sort n'a pas choisi quelque tête de turc !! Car le martyre de l'île n'en finit plus et ce, depuis la destruction de sa population indigène, il y a plus de 500 ans.
Les milliers de morts probables (j'espère que les chiffres annoncés soient  sur-surestimés) montrent que la misère ne protège même pas des forces de la nature et que l'indécence n'a finalement honte de rien.
 
Alors, le livre de Jospin où ce dernier s'auto-congratule, où il ne renie en rien son passé de militant trostkyste, idéologie élaborée par un homme qui jeta, avec Staline et Lénine, les bases de l'horreur communiste, on s'en tape !!
 
Rien à faire de la volonté de retour d'un homme qui plomba la croissance par des mesures stupides comme les 35 heures et qui ne fut capable que d'une chose , faire accéder un Le Pen au 2e tour, donnant alors une image désastreuse de la France. Car, on le sait, pour les médias français, les autres pays, Etats Unis en tête, ne sont pas des exemples démocratiques. La preuve, les Américains ont eu le toupet de réélire Bush. Sauf que la France est le seul grand pays à avoir donné sa "chance" à un leader d'extrême droite, un type qui trouvait amusant de faire des jeux de mots sur la Shoah.
 
Jospin, qu'est ce que c'est ? Le néant total de la politique, 5 ans aux affaires pour rien ou si peu, de l'immobilisme à tous les étages sauf dans les secteurs qu'il ne fallait pas toucher. C'est la tromperie des emplois jeunes, véritables bombes à retardement faisant croire que l'état était là pour pallier à tous nos besoins. C'est la démagogie des 35 heures, appliquées à la hache et dont on mesure les dégâts depuis 10 ans, même si les médias traitent de réactionnaire tous ceux qui osent les critiquer. Et que la droite n'ose même pas remettre en cause, la peur du lynchage médiatique aidant.
 
Jospin, c'est une croissance mondiale dont on n'a pas su profiter, l'argent étant englouti dans des mesures bidons et dans un refus de combler, un peu, le déficit abyssal de la France.
 
Et surtout, avec Jospin, c'est l'introduction des idées écolo-marxistes qui, désormais, ont contaminé toute la classe politique au nom de l'écologiquement correct !! C'est le retour aux affaires des communistes, que l'histoire aurait pourtant dû condamné aux poubelles, si elle avait un peu de mémoire.
 
Alors oui, "Lionel raconte Jospin" n'a aucun intérêt, son pseudo-retour n'intéresse que le microcosme. Le drame, il est ailleurs, il est dans les Caraïbes !! 
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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 18:38

 

957c80ce-fb68-11de-b28e-13643383cade.jpgCe jour ci, vous auriez du avoir un portrait au vitriol de Tristos 1er, alias Jospin !! Mais la mort brutale de Philippe Séguin a provisoirement sauvé ce bon Lionel de ma plume vengeresse (Soyons honnête, cela m'étonnerait qu'il me lise !!).

Pourquoi ce titre provocateur ? Non pas  que je me réjouisse de la mort de l'ancien maire d'Epinal, loin de là. Après tout, il faisait partie de ma famille politique et il est toujours triste de voir une figure que l'on avait l'habitude de voir depuis des années s'en aller aussi brutalement.

En fait, si Séguin a fait une brillante carrière locale, en Lorraine, comme maire d'Epinal (depuis son départ, pas mal de services de la ville vont à vau l'eau, à commencer par l'hôpital Jean Monnet) , du point de vue national, Séguin a terminé en commettant une série de bourbes que nous payons encore aujourd'hui pour certaines.

Ainsi, en 1999, il abandonne le navire des Européennes en pleine campagne, laissant Nicolas Sarkozy tenter de sauver les meubles. Cette attitude m'avait profondément choquée car un leader n'abandonne pas en pleine tempête. Résultat, la droite prit une raclée historique, en pleine cohabitation . Certes, cela ne prêta pas plus que cela à conséquence puisqu'il faudra attendre 10 ans pour que l'UMP reprenne la main, mais que de temps perdu.

La plus grosse bourde restera la calamiteuse campagne pour la mairie de Paris en 2001. Décidé à abattre Tibéri, Séguin ne s'est pas rendu compte qu'il faisait le jeu de Delanoé et des verts. Même après le premier tour, alors que les listes Tibéri le dépassaient, il a refusé la fusion des listes. La suite, on la connaît : Delanoé a pris la capitale tandis que Tibéri est resté maire du 5e. Problème, depuis 8 ans, Paris est en train de sombrer dans une espèce de cité du plaisir où toute activité économique fuit en banlieue !! Ceux qui vivent (ou essayent) à Paris et qui doivent rouler en voiture confirmeront mes propos.

Alors, Philippe Séguin, grand homme politique ? Sans doute, mais la fin de sa carrière fut une succession d'erreurs et son rôle de président de la cour des comptes ne lui a servi qu'à savonner la planche à Sarkozy (on a vu avec le vrai faux scandale du coût de la présidence européenne).

Je préfère garder l'image du maire d'Epinal que celui qui fit perdre la capitale à la droite. 

 

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 06:33

(Albert a écrit plusieurs commentaire sur l'affaire Mitterrand. Je lui ai demandé de les mettre en ordre afin qu'il puisse en faire un article. Même si je ne suis pas d'accord à 100% - le fait que Mitterrand ait finalement condamné le tourisme sexuel excuse un tout petit peu sa faute - , je le publie ici sans en changer une virgule. A vous de commenter)

Mitterrand : le doute subsiste, la démission s’impose.(Par Albert le bâtard)

 

L'affaire Mitterrand est plus que troublante.  Ce soir, suite à la polémique lancée par Marine Le Pen lors de l’émission Mots Croisés du lundi 5 octobre, le ministre de la Culture a pris la parole sur le plateau du journal de 20 heures du TF1.

Qu’a-t-on vu ? Un homme s’accrochant désespérément au pouvoir se défendant par un discours surréaliste. Il affirme qu’en Thaïlande, il n’a eu des relations qu’avec des hommes de son âge. Il a aussi avoué au cours de cette interview avoir participé au tourisme sexuel.  Nous sommes bien d’accord sur une chose : sur un marché aux esclaves (sexuels) thaïlandais, on trouve très peu d’hommes et de femmes de l’âge de Mitterrand. Ce sont majoritairement des jeunes, qu’ils soient mineurs ou jeunes adultes. Certes, il doit y avoir des prostituées et des gigolos de 50 ans et plus, mais il est difficile de comprendre alors pourquoi M. Mitterrand s’est rendu en Asie pour profiter de ces ‘paradis pour pervers’. Lui qui écrit aimer la beauté des jeunes corps (ce qui n’implique pas la pédophilie, il faut en convenir : il peut très bien fréquenter des gigolos de 18 ans passés. Moralement, cela resterait répréhensible pour certains, mais pas d’un point de vue légal), pourquoi doit-il faire des milliers de kilomètres pour coucher avec des hommes de son âge, alors qu’il suffit d’ouvrir un journal de petites annonces pour faire n’importe quel type de rencontre en France ? Je ne condamne pas la prostitution. Je ne condamne pas les hommes et les femmes qui y ont eu recours. Mais je condamne ceux qui ont participé au tourisme sexuel : on sait tous qu’il s’agit de prostitué(e)s qui ont été vendu(e)s par leur famille, enlevés, ou bien qu’il s’agit de jeunes drogué(e)s paumé(e)s... Souvent ces personnes n’ont pas le choix : si on peut rencontrer des individus dans des situations analogues en France, il est certain que dans les pays du tiers monde les personnes qui se prostituent n’ont pas eu le choix.

Une autre chose est sidérante : M. Mitterrand ose affirmer que tous  ses détracteurs font un amalgame entre homosexualité et pédophilie. Alors certes, pour le FN, la manœuvre est sûrement orientée en ce sens. Mais le problème c’est que les réactions sont venues de toute part : le FN a commencé, mais le PS a suivi, quelques personnes à l’UMP sont également inquiètes.  Or le PS et l’UMP ne sont a priori pas des partis homophobes. C’est donc vraiment prendre les Français pour des veaux que de croire qu’ils ne savent pas faire la différence entre pédophilie et homosexualité. La tolérance envers l’homosexualité est nécessaire : l’homophobie est une forme de racisme, et c’est vrai qu’en France, l’homophobie se manifeste tous les jours. Mais on ne reproche pas à M. Mitterrand ses penchants sexuels : il pourrait être zoophile, on en a rien à faire. Cependant la pédophilie est un crime. Et la pédophilie ça ne concerne pas seulement les relations sexuelles entre un adulte et « des petits garçons » ou des « petites filles » : un homme de 30 ans qui a une relation avec une gamine de 14, 15, 16 ans est un pédophile. Or dans son interview, on croirait presque que M. Mitterrand affirme qu’il faut faire la différence selon que l’on soit plus ou moins proche de l’âge de la majorité. La pédophilie est un crime et son ouvrage est à la fois trop glauque et trop vague. Dans son interview, il invoque le fait qu’il y a ce que l’écrivain a écrit et ce que l’homme a fait. Certes, mais on jugera toute la valeur de cet argument au regard de ses autres propos : « Ce n'est ni un roman, ni des Mémoires. J'ai préféré laisser les choses dans le vague. C'est un récit, mais au fond, pour moi, c'est un tract : une manière de raconter une vie qui ressemble à la mienne, mais aussi à celles de beaucoup d'autres gens. » Ce flou ne cause-t-il pas un malaise en vous ?

Car à en croire M. Mitterrand, chaque année, des millions de Français se rendent en Thaïlande comme il a pu le faire à une époque de sa vie pour aller sur les marchés aux esclaves. Et on croit rêver quand il dit « Que vienne me jeter la première pierre celui qui n'a pas commis ce genre d'erreur. Parmi tous les gens qui nous regardent ce soir, quel est celui qui n'aurait pas commis ce genre d'erreur au moins une seule fois ? » Et bien M. Mitterrand, il est clair que vous vous trompez vraiment : non tous les Français n’ont pas recours aux services des prostituées, non tous les Français de 50 ans passés n’écrivent pas des ouvrages qui ne sont ni des fictions, ni des autobiographies (ça l’arrange bien de dire ça) où ils disent qu’ils ne peuvent résister à l’appel des jeunes corps disponibles immédiatement comme dans un Fast Sex ; et non M. Mitterrand, le système mêlant argent et sexe n’est pas celui des Français. Du moins, ce n’est pas celui des personnes ayant une certaine conscience.

Le doute doit bénéficier à l'accusé certes, mais quand on est ministre de la république, et qu'on écrit noir sur blanc aimer les marchés aux esclaves, ce n’est pas pareil que si l’on appartient seulement à la société civile. Sur le site du Monde, on peut trouver les pages qui dérangent : 14 sur les 360 du livre, moins de 10% de l'ouvrage, qui elles ne sont pas tronquées. On peut aisément imaginer la facilité d'instrumentaliser un passage aussi court pour causer du tort à son auteur, i ne faut pas le nier : mais parfois, il ne suffit que d'une phrase, d’un mot pour basculer dans l'inacceptable... En affirmant qu’on ne veut pas démêler ce qui est fictif de ce qui est réel, rester dans le flou, sur un sujet tel que celui-ci, les soupçons sont lourds. Souvenons nous d’Outreau : pour moins que ça, des innocents ont été emprisonnés. M. Mitterrand ne connaitra pas de procès pour cette affaire.

Un homme politique d’envergure, élégant et intelligent, intègre et honnête ne devrait-il pas démissionner ? Certains ont démissionné pour moins que ça, pour des faits qu’ils n’avaient pas commis, mais dont on s’était persuadé qu’ils étaient coupables.

Alors on pourra dire qu’il est regrettable que ce soit le FN qui ait lancé le pavé dans la mare. Il est certes un peu facile de s’excuser en affirmant qu’il s'agit du témoignage d'un homme qui cherche à se repentir, à s'analyser. Quand on a de tels problèmes, on évite d'accepter des postes ministériels dans des pays à la pointe de la lutte contre le tourisme sexuel. Dans presque tous les aéroports français on trouve des affiches présentant les peines encourues si l'on part en vacances pour sauter des gamins et des prostitué(e)s esclaves. Mais M. Mitterrand a certes commis une erreur comme il l’a affirmé sur TF1, cependant il n’aurait pas commis de faute, ni de crime. Alors on peut se demander à quoi servent les conventions internationales luttant contre le tourisme sexuel, si le ministre du gouvernement d’un pays signataire de ces conventions avoue avoir participé à ce système. Imagine-t-on un ministre de l’intérieur révéler qu’il a été dealer de drogues ?

Il est également très aisé de se contenter d'une défense affirmant seulement  que les garçons ou jeunes hommes « étaient mineurs ». Peu de personnes donneraient le bon dieu en confession à un Mitterrand, et on peut douter sincèrement qu'il ait demandé la carte d'identité de chacun ses partenaires. En Thaïlande, sur un marché du sexe, on sait très bien ce qu'on y trouve.  Et des garçons de 15-16 ans qui en paraissent en avoir 20 ou 21, il y en a beaucoup.
Frédéric Mitterrand n'aurait jamais dû écrire ce livre, du moins ne pas le publier avant les dernières années de sa vie, au cours de sa retraite.

Pour ma part, lors d'un voyage au Sénégal lorsque j'avais 20 ans, je me suis fait aguicher par une gamine qui n'avait pas 15 ans : je n'avais rien cherché, rien demandé, j'étais simplement choqué de faire l'objet d'une telle approche. Alors qu'on dise qu'on va en Thaïlande pour s’offrir de jeunes hommes majeurs (et vaccinés pendant qu'on y est !), ça peut en rendre perplexe plus d’un : des gigolos majeurs, il y en a bien en France ! Pourquoi aller chercher ailleurs, si ce n'est pour trouver ce qui n'existe pas en France ?

Cette affaire est révoltante, même si le doute perdure. Mitterrand sera a jamais Sali, sa carrière politique est compromise : jamais il ne sera élu et qui il est difficile de savoir qui oserait le reprendre dans un gouvernement une fois l'ère Sarkozy terminée…

 

 

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 08:17
Formidables socialistes. Les voilà donc relancés autour d'une idée bien basique : les primaires !!

Exit les courses de pouvoir personnels, exit les petites phrases, exit le dégommage de Aubry, devenu sport national depuis le bide des européennes et place à l'unité, à la fraternité. Royal redevient la bonne copine, Martine joue le leadership sur le parti et tout le monde se met à rêver d'une candidature unique de la gauche en 2012. Un peu comme aux USA, donc !!

Sauf que , le parti de gauche entend lui s'allier avec le PCF et le NPA, Mélanchon n'ayant toujours aucune honte à frayer avec la lie de la politique, prouvant ainsi son mépris de la démocratie.

Sauf que le Modem et les Verts rejettent l'idée de primaire. Au passage , les électeurs du Modem ne seront peut être pas tous contents de voir qu'ils sont considérés comme "de gauche".

Sauf que les primaires du PS ont été pensées de manière à ce que DSK ne puisse y participer. Or, si l'on en croit les sondages, DSK est le socialiste préféré des français. Un socialiste qui gagne 20 fois plus que chacun d'entre nous mais passons.

Sauf que , après avoir accepté l'idée de la taxe carbone , le PS la rejette désormais. Enfin une bonne idée me direz vous, mais mine de rien, en faisant ainsi, le PS rejoint les libéraux et les néo-conservateurs. Ainsi parle la première secrétataire des verts "Toutes celles et tous ceux qui s'aventurent à critiquer dans son principe et dans ses fondements la fiscalité écologique ne sont que des démagogues face au mur de la réalité" . Royal est évidemment visée. Cohn Bendit a renchéri sur le même thème : "Si voter pour les primaires, c'est dire : la contribution climat-énergie, on n'en veut pas, c'est complètement idiot, on ne peut pas y participer".

Le plus amusant est que ce type de taxe faisait plus ou moins partie des idées du PS avant l'été. Mais bon, il faut bien faire son travail d'opposant, quitte à se dédire toutes les 5 minutes. 

Bref, si le PS s'est ressoudé en façade, la gauche unie n'est pas pour demain.

Et puis, il y a le souvenir du référendum interne sur le référendum . Sitôt le résultat accepté par les militants en 2004, Fabius s'empressa de faire cavalier seul, avec le résultat qu'on sait. Nul doute que si un candidat émerge de ces primaires, il y aura un franc tireur qui partira seul à la bataille.
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